Paul Kagame gère son pays comme une entreprise. Au sens propre. En plus d’être président de la République et chairman du Front patriotique rwandais (FPR), il est également le patron de facto de Crystal Ventures, fonds d’investissement et bras financier du parti.
Alors que son pays fait figure de modèle africain en matière de développement, la popularité du président ne se dément pas : Paul Kagame vient d’être réélu avec plus de 98 % des voix. Mais pourra-t‑il encore longtemps capitaliser sur le redressement économique amorcé il y a plus de vingt ans ?
Si la plupart des capitales vivent une pleine transformation, leur aménagement s’avère loin d’être en mesure de répondre aux besoins de leurs habitants. Selon l’enseignant-chercheur à l’École polytechnique fédérale de Lausanne, tout ou presque reste à inventer.
L’arrivée de Donald Trump à la Maison blanche en janvier n’a pas encore eu de conséquences palpables en matière de coopération américaine, vers l’international en général, et en direction du continent africain en particulier.
La célébration du 15e anniversaire du parti de l’ancien président malgache, le 8 juillet, à près d’un an du prochain scrutin, ressemblait à s’y méprendre à un lancement de campagne électorale.
Le 22 juin, l’ONU a autorisé Maurice à saisir la Cour de justice de La Haye sur la question de la souveraineté de l’archipel des Chagos. Un camouflet pour le Royaume-Uni dans ce combat de cinquante ans.
Comme Frank Habineza pour le Parti démocrate vert du Rwanda (RDGP) et l’indépendant Philippe Mpayimana, les deux autres candidats retenus par la commission électorale nationale (NEC), Paul Kagame a démarré le 14 juillet sa campagne officielle, avant le scrutin présidentiel du 4 août.
C’est une première pour Djibouti. Sa ressortissante, Fatouma Djama Seid, a reçu, le 6 juillet, le prix B.R. Sen, délivré chaque année par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Akinwumi Ayodeji Adesina peut afficher son plus beau sourire. Le président de la Banque africaine de développement (BAD) s’est vu remettre le World food prize 2017, le 27 juin à New York. Une bonne occasion pour lui de rappeler la stratégie de la BAD dans le secteur agricole.
Au Burundi, comme au Rwanda, l’Eglise catholique a exercé par le passé une influence certaine. A l’heure actuelle, quel est donc l’état du clergé au Burundi ?
Son patron l’assure, l’institution onusienne a revu ses priorités : pour mieux préparer l’avenir, elle veut mobiliser le secteur privé pour financer le développement et enfin investir dans le capital humain.
Le futur président djiboutien n’a pas encore 18 ans en 1964. Il vient de terminer le collège et a décidé de se lancer dans la vie active. Une lettre de recommandation de Hassan Gouled Aptidon, alors ministre de l’Enseignement, lui permet de s’inscrire au concours ouvert par l’administration coloniale pour un poste d’inspecteur stagiaire à la Sûreté du territoire.
Pour l’économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique, l’aide publique au développement doit servir de levier pour attirer d’autres capitaux, notamment dans le financement des infrastructures.
Yanish Ismaël , 26 ans, a été enlevé le 14 mai dernier par des personnes non identifiées. Un policier est mort en tentant d’empêcher ce kidnapping, dernier en date d’une longue série qui touche la communauté indo-pakistanaise des karanas, dont une grande partie est aussi de nationalité française. Jeune Afrique a interrogé son père, Danil, à qui les ravisseurs auraient demandé une rançon.
Dans son étude annuelle sur les perspectives économiques de l’Afrique, rédigée par la Banque africaine de développement (BAD), le Programme des nations unies pour le développement (Pnud) et l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) soulignent l’importance pour les États africains d’entamer une révolution industrielle.
Le Maroc, qui dispose déjà de l’un des principaux réseaux ferrés du continent, va encore creuser l’écart en 2018, avec l’inauguration de sa première ligne grande vitesse (LGV) sur 200 des 350 km reliant Tanger à Casablanca.
Les projets ferroviaires africains, bien qu’encore largement destinés au fret, s’intéressent de plus en plus au transport de passagers – même si le TGV marocain restera un cas isolé quelque temps encore.
Ancien chef d’état-major aujourd’hui en exil, Godefroid Niyombare livre à JA les dessous du coup d’État manqué qu’il a mené contre Pierre Nkurunziza en mai 2015. Et son nouveau plan de bataille.
C’est à un voyage intemporel, dans une Afrique éternelle que nous convie Gilles Coulon dans son exposition « Transhumance », présentée jusqu’à la mi-juin à la galerie Dupon, dans le 18ème arrondissement parisien.
L’immigration en provenance d’Afrique ne représentait en 2015 que 4,8% des 43,6 millions de personnes nées à l’étranger vivant aux États-Unis. Mais elle a plus que doublé depuis 2000. Selon les services fédéraux concernés, 2,1 millions d’Africains résident aujourd’hui, légalement ou non, dans ce pays.
Le président américain n’a pas renoncé à ériger une barrière pour contenir l’immigration clandestine en provenance d’Amérique latine. Mais les difficultés de tous ordres s’accumulent. Et le doute s’insinue.
Une centaine de jours après son accession au pouvoir, l’administration Trump semble encore à la recherche de sa politique africaine. Passé par la Banque mondiale et la Banque africaine de développement, l’Africain-Américain Raymond Gilpin est un spécialiste des questions d’économie et de sécurité sur le continent.
Leader mondial du négoce et de la gestion de fortune, le pays doit jouer serré pour conserver sa position dominante tout en s’adaptant aux réformes exigées par la communauté internationale.
Élu en 2012 au Conseil administratif de la ville de Genève – le gouvernement municipal, composé de cinq membres –, Guillaume Barazzone en assure la présidence tournante depuis juin 2016.
Horlogerie parmi les plus emblématiques des rives du lac Léman, la manufacture F.P. Journe fabrique des montres haut de gamme dont la distribution en Afrique est encore confidentielle.
Créé en 2003 pour la recherche et lancé en 2010 pour la vente de ses technologies, Touchless Biometric Systems (TBS) a vite trouvé sa clientèle. D’abord en Suisse et en Europe, avant que cette société zurichoise ne regarde vers d’autres horizons ces dernières années, en direction du Moyen-Orient, puis de l’Asie et de l’Afrique.
Pour partir à la conquête des marchés étrangers, notamment africains, le secteur privé suisse peut compter sur le soutien de plusieurs organisations, au niveau cantonal comme au niveau fédéral.