Accusations de « délit d’initié » par l’opposition, démissions en série au Club des investisseurs… Depuis quelques semaines, la société de services énergétiques est au cœur d’une vive polémique au Sénégal. Décryptage.
Les frontières aériennes sénégalaises resteront fermées aux vols de passagers jusqu’au 30 juin au moins. Et la reprise des vols dépendra d’une décision concertée au sein de l’Uemoa.
La pandémie de Covid-19 a fait entrer le traditionnel masque africain dans la modernité. Plus qu’un outil de protection, il devient un accessoire de mode, un support militant ou publicitaire, et même un moyen de préserver son anonymat…
Confronté à la mainmise occidentale sur l’économie sénégalaise, le président Macky Sall fait le grand écart entre une opinion demandeuse de gages de souveraineté et des « partenaires » qui n’hésitent pas à donner leur avis sur la conduite des affaires du pays.
Abdoulaye Wade, Idrissa Seck, Khalifa Sall, Karim Wade… Le titre de « pape du Nopi » (« silence », en wolof) est disputé par plusieurs figures de l’opposition.
Depuis sa prestation de serment le 19 janvier 2017, le chef de l’État, élu pour cinq ans, est revenu sur sa promesse de démissionner au bout de trois ans. Un mandat pour rien ?
C’est une série télévisée qui a fait l’objet de moult articles dans la presse locale et dans plusieurs médias internationaux : Le Monde, la BBC (dont le top 100 des femmes les plus influentes de 2019 répertorie Kalista Sy, la réalisatrice de la série), Jeune Afrique… Maîtresse d’un homme marié aura été le phénomène audiovisuel de l’année au Sénégal. Et aussi sur YouTube, avec à ce jour 2,5 millions de vues pour le cinquantième et dernier épisode.
À la place de la restitution des objets culturels africains, l’éditorialiste sénégalais Ousseynou Nar Gueye propose de laisser ce patrimoine dans les musées occidentaux en imposant une « taxe culturelle africaine » sur les billets d’entrée, à reverser au Trésor public des pays d’origine.
Révélation de la dernière élection présidentielle où, vilipendant les élites traditionnelles, il a obtenu une flatteuse troisième place et un score à deux chiffres (15,67 %), Ousmane Sonko refuse de renoncer aux feux de la rampe. Mais, d’accusateur, le président du parti Pastef se retrouve aujourd’hui dans la position du suspect, et peut-être bientôt dans celle de l’accusé.
Depuis Senghor, chacun des quatre présidents sénégalais successifs a eu l’occasion de nommer des membres de sa parentèle à de hautes fonctions publiques. Mais après l’ère de « Monsieur Fils » (Karim), sous Abdoulaye Wade, le rôle prêté à « Monsieur Frère » (Aliou) sous Macky Sall est à l’origine d’un scandale sur fond d’hydrocarbures qui n’en finit pas de rebondir…
Après l’assassinat de la jeune Bineta Camara et d’autres faits divers récents, certains Sénégalais ont réclamé le retour de la peine de mort. Mais ne tombons pas dans la sauvagerie dont nous accusons les assassins, ne leur faisons pas ce que nous leur reprochons d’avoir fait.
Le Parti socialiste sénégalais, conduit par Ousmane Tanor Dieng, a annoncé ce week-end son soutien à la candidature de Macky Sall pour la présidentielle de 2019 au Sénégal. Une erreur, selon Ousseynou Nar Gueye, à la tête du site d’informations Tract.sn et engagé au sein du SUD.