Une exposition à l’Institut du monde arabe-Tourcoing (nord de la France) met en lumière la broderie marocaine, à l’heure où ce patrimoine et les pratiques qui lui sont liées suscitent l’intérêt d’artistes modernes.
De plus en plus de galeries installées en région parisienne offrent la possibilité de voir – et d’acheter – des œuvres contemporaines créées par des artistes africains, d’origine africaine ou afro-descendants. Jeune Afrique a sélectionné pour vous cinq expositions en cours actuellement.
Sous la tutelle du peintre africain-américain portraitiste d’Obama, le jeune franco-sénégalais Alexandre Diop puise aux sources de la pensée africaine et sature ses œuvres de références historiques.
L’Institut du monde arabe de Tourcoing (France) explore les relations entre Picasso et les avant-gardes arabes, des années 1930 à 1970, un pan méconnu de l’œuvre du peintre espagnol.
Jeu vidéo transfrontalier, nouvelle monnaie, cartes mentales… Jusqu’au 1er août 2021, l’Institut des cultures d’islam propose de pénétrer dans une zone franche africaine en plein cœur de la capitale française.
À travers ses séries photographiques, Mario Macilau scrute l’histoire récente du Mozambique, où les traces de la colonisation affectent encore la vie quotidienne.
Historienne de l’art et directrice de recherche à l’École des hautes études en sciences sociales (Paris), Anne Lafont analyse la place de l’art noir dans les sociétés occidentales et la façon dont il est influencé par l’héritage colonial et postcolonial.
En France, deux expositions présentent des séries photographiques de l’artiste français réalisées sur le continent. Des œuvres où l’esthétique soutient la réflexion politique.
Le collectif français Obvious a réalisé une série de masques africains d’un nouveau genre, grâce à un ensemble d’algorithmes et au talent du sculpteur ghanéen Abdul Aziz.
L’Institut des cultures d’Islam (Paris) propose, jusqu’au 9 février, l’exposition « L’œil et la nuit », invitation à une déambulation poétique à partir d’une quarantaine d’œuvres européennes, africaines et moyen-orientales.
Le Musée des confluences de Lyon présente les coiffes réunies par le collectionneur Antoine de Galbert, dont plusieurs dizaines, issues du continent, symbolisent le statut des personnes qui les portaient.