Un nourrisson âgé de trois jours est actuellement dans un état grave, après avoir été exposé dimanche à du gaz lacrymogène tiré par les forces de l’ordre dans la paroisse Saint-Benoît, à Kinshasa.
Le Botswana a publié lundi un communiqué appelant au départ du président Joseph Kabila. Des déclarations qui sont intervenues au lendemain de la répression d’une nouvelle marche anti-Kabila.
Outre la libération conditionnelle de Huit Mulongo, les autorités congolaises ont amnistié 33 autres prisonniers, jeudi 22 février. Une opération présentée par Joseph Olenghankoy, président du Conseil national de suivi de l’accord, comme l’application concrète des dispositions de l’accord de la Saint Sylvestre, suscitant l’indignation du Comité des familles des prisonniers politiques.
La justice tchadienne a accordé vendredi la liberté provisoire à Alain Didah Kemba, qui avait été arrêté lundi 19 février dans les rues de N’Djamena. Cet activiste affirme avoir été torturé lors de sa détention, rapporte Amnesty International.
Les Jeunes Leaders du PPRD ont prévu de jouer les trouble-fête lors de la marche prévue ce dimanche 25 février à l’appel du Comité laïc de coordination. Ils iront dans les églises pour, disent-ils, « prévenir des risques de troubles à l’ordre public ».
Deux humanitaires ont été assassinés samedi 17 février dans le Nord-Kivu, où ils travaillaient pour l’ONG Hydraulique sans Frontières. Les auteurs du double meurtre n’ont pas encore été identifiés.
En plein procès du maire de Dakar, Khalifa Sall, l’information ne manquait pas de sel. D’après le quotidien sénégalais Libération, les enquêteurs de l’Inspection générale d’État seraient à la recherche d’un virement de 65 millions de francs CFA « égarés » dans les comptes de la municipalité.
Entre 2005 et fin septembre 2016, les Britanniques ont gelé 652 000 euros appartenant à des personnalités visées par des sanctions de l’Union européenne concernant la République démocratique du Congo.
Douleurs à la poitrine, vomissements de sang, problèmes rénaux… L’état de santé du député national Gérard Mulumba « Gecoco » s’est largement dégradé depuis son arrestation le 10 novembre dernier pour « outrage au chef de l’État ». Malgré une décision de la justice congolaise, les autorités refusent toujours de le libérer.
Fruit d’une enquête de plus d’un an dans les coulisses du foot africain, « Magique système » lève le voile sur le business sordide autour des jeunes footballeurs du continent.
La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a annoncé le 31 janvier la fin des opérations d’identification et d’enregistrement des électeurs. Mais les chiffres de la Ceni laissent apparaître des taux d’enrôlement largement supérieurs aux prévisions. L’opposant Martin Fayulu, candidat déclaré à la présidentielle, évoque d’ores et déjà une « tricherie ».
En visite le week-end dernier à Saint-Louis, au Sénégal, Emmanuel Macron a annoncé une aide de 15 millions d’euros pour financer la construction d’une digue contre l’érosion côtière. Un projet aux allures de solution d’urgence, qui révèle le manque de préparation des autorités sénégalaises pour faire face au phénomène, selon Souleymane Niang, géologue local.
Une commission d’enquête mixte a été mise en place jeudi par les autorités congolaises pour enquêter sur les exactions commises lors des marches anti-Kabila du 31 décembre 2017 et du 21 janvier 2018.
À l’origine de plusieurs coups d’État sur le continent, Bob Denard a également offert ses services aux génocidaires rwandais en 1994, selon un rapport publié jeudi par l’association Survie. Le mercenaire, décédé en 2007, aurait été mandaté, sous un nom d’emprunt, pour des missions grassement rémunérées par le gouvernement rwandais de l’époque. Analyse de Jean-François Dupaquier, ancien journaliste et spécialiste de l’Afrique des Grands Lacs.
Annoncée vendredi au Sénégal, la chanteuse n’est pas la bienvenue aux yeux d’une trentaine d’organisations religieuses réunies au sein du collectif « Non à la franc-maçonnerie et à l’homosexualité ». Certains de ses membres la soupçonnent en effet d’appartenance maçonnique…
Les récents événements en République démocratique du Congo illustrent le poids de l’Église dans la contestation contre le régime de Joseph Kabila. Un rôle critiqué par les autorités de Kinshasa, qui remettent en cause la légitimité des religieux en matière politique. Pourtant, ces dernières années, les prélats africains ont souvent joué un rôle décisif dans la résolution des crises politiques sur le continent.
Depuis l’inculpation de Khalifa Ababacar Sall dans l’affaire de la caisse d’avance de la ville de Dakar, la défense de l’édile tente par tous les moyens de retarder le processus judiciaire. De l’autre côté, l’État du Sénégal comme le parquet se montrent désireux de juger le plus rapidement le maire de la capitale. Une bataille procédurale dans laquelle l’enjeu de la présidentielle de 2019 n’est jamais loin.
En RDC, la tension monte à l’approche de la marche des chrétiens prévue dimanche dans le pays, pour réclamer à nouveau l’application de l’accord de la Saint-Sylvestre et « libérer l’avenir ». La précédente marche du 31 décembre avait été réprimée dans le sang par les forces de l’ordre.
Les députés européens ont adopté jeudi une résolution très critique vis-à-vis de Kinshasa. Les parlementaires demandent à l’Union européenne de conditionner une éventuelle participation au financement des élections à la mise en place de « mesures concrètes démontrant la volonté politique manifeste d’organiser les élections le 23 décembre 2018 »
Près de 600 « frères » et « sœurs » venus du monde entier étaient attendus les 2 et 3 février à Dakar dans le cadre des Rencontres humanistes et fraternelles africaines et malgaches (Rehfram). Mais la grand-messe annuelle de la franc-maçonnerie africaine francophone a finalement été annulée face à la levée de boucliers d’organisations religieuses.
La ministre congolaise en charge des Droits humains a rendu visite, le 8 janvier, à Dorcas Makaya, une lycéenne gravement blessée lors de la répression sanglante de la Saint-Sylvestre. Depuis, la jeune femme a été transférée par les autorités congolaises vers une clinique sud-africaine. Une opération de sauvetage à grand frais qui alimente les doutes sur les intentions réelles du pouvoir…
Des coups de feu ont retenti vendredi aux abords de la cathédrale Notre-Dame du Congo à Kinshasa, où venait de s’achever une messe en hommage aux victimes de la répression policière du 31 décembre.
L’armée sénégalaise poursuit ses opérations en Casamance, pour retrouver les auteurs du massacre de 14 jeunes bûcherons, samedi dernier, dans la forêt de Bourofaye. Si le mobile du meurtre demeure incertain, certains indices laissent à penser qu’il pourrait être lié au trafic illicite de bois dans la région. Une hypothèse jugée crédible par Haïdar El Ali, militant écologiste et ancien ministre de l’Environnement, qui appelle à une criminalisation de la coupe illégale de bois.
Serigne Sidy Mokhtar Mbacké est décédé dans la nuit de mardi à mercredi à l’âge de 94 ans. Le septième khalife général de la confrérie mouride, qui rassemble un tiers des Sénégalais, a été inhumé tôt ce matin dans sa résidence de Gouye-Mbind, à l’est de la ville sainte de Touba.
Au tribunal de paix de Kananga, dans le Kasaï-Central, le ministère public a requis une peine de trois ans de prison ferme à l’encontre de dix militants du mouvement citoyen Lutte pour le changement (Lucha). Ils avaient été interpellés fin décembre alors qu’ils s’apprêtaient à manifester pour exiger le départ du président Joseph Kabila.
Des militants du mouvement citoyen Lutte pour le changement (Lucha) accusent le maire de Kananga de les avoir séquestrés et violentés dans son bureau. Incarcérés depuis leur arrestation fin décembre, ils doivent être présentés mardi devant un magistrat.
Au Sénégal et en Côte d’Ivoire, des distributeurs locaux peinent à honorer leurs impayés auprès du groupe de distribution français Presstalis. Des difficultés qui ont conduit à l’interruption de la distribution dans ces deux pays de la presse internationale, dont Jeune Afrique.
Trois jours après la répression sanglante des marches anti-Kabila, qui a fait cinq morts et 47 blessés selon un bilan provisoire de la Monusco, Jeune Afrique revient sur le déroulé de cette journée, dans l’une des paroisses de la capitale.
Lors d’un point-presse mercredi, le porte-parole du gouvernement a vivement réagi aux propos du cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, qui avait qualifié la répression des marches du 31 décembre de « barbarie ».