Correspondant de Jeune Afrique au Cameroun, il couvre l’actualité de ce pays en particulier et de l’Afrique centrale en général, avec un intérêt marqué pour l’économie et la finance. Il s’intéresse également aux institutions communautaires de la sous-région.
Si les entrepreneurs africains commencent à être séduits par le secteur des banques pour diversifier leurs activités c’est parce qu’elle apparaissent comme des valeurs solides. Ce n’est pas forcement le cas au Cameroun où des grands noms du secteur bancaire ont connu des échecs marquants.
Chaque semaine, Jeune Afrique rouvre ses dossiers : un an, deux ans après, où en sont les différents sujets que nous avons traités dans nos colonnes ? Cette semaine, la cure d’austérité qui se poursuit, suite à la chute des réserves de change de ses pays membres.
Les chefs d’escale de 15 compagnies aériennes ont envoyé au directeur général et au président du conseil d’administration des Aéroports du Cameroun un courrier protestant contre l’état de l’aéroport de Douala. « Un malentendu », estime le directeur général de la société aéroportuaire, qui annonce le début imminent des travaux de rénovation.
En difficulté depuis la chute des cours du brut, qui affecte la consommation des ménages, le distributeur se prépare à l’arrivée annoncée de Carrefour et d’Auchan.
Création de hubs à Kinshasa et à Douala, développement du conseil aux PME… La Camerounaise, nommée en juillet, ne manque pas de projets pour l’Afrique francophone.
Le fonds d’investissement Actis a annoncé lundi le lancement des travaux de construction du Douala Grand Mall, dans lequel sera installé un supermarché Carrefour, exploité par le groupe franco-japonais CFAO.
Soboleco, la filiale locale du groupe français, a doublé sa capacité de production d’eau en bouteille. Un dynamisme de rigueur pour pouvoir résister à la concurrence d’un nouvel acteur très ambitieux.
En décidant de la gestion en régie du terminal polyvalent, le port met provisoirement fin à la bataille pour le contrôle des droits auparavant détenus par le groupe français.
Face à une trésorerie tendue et aux arriérés dus par Yaoundé, la filiale d’Actis éprouve des difficultés à se fournir auprès des producteurs indépendants. Et le retard pris pour renouveler sa concession ralentit le développement de deux projets de barrage.
Le Cameroun a engagé des actions pour essayer de garder son économie à flot. Néanmoins, les enjeux de l’année à venir, notamment électoraux, constituent des facteurs d’instabilité à surveiller.
Bousculés par les banques panafricaines et à la recherche de marchés plus importants et moins risqués, les établissements occidentaux réduisent leur exposition sur le continent.
À rebours de la tendance au repli des groupes internationaux, le français Société générale avance depuis quelques années ses pions sur le continent, si l’on exclut le cas de la Guinée équatoriale.
Le numéro deux mondial des assurances, AXA réévalue son portefeuille. S’il compte conserver ses filiales nigériane, marocaine et égyptienne, le sort des autres implantations fait toujours débat.
Depuis dix ans, l’observatoire Treatment Access Watch traque efficacement les dysfonctionnements du dispositif camerounais d’accès aux soins pour les malades du sida, de la tuberculose et du paludisme.
Le groupe français, filiale du japonais Toyota, a ouvert son supermarché le 5 décembre dans le quartier résidentiel de Bonamoussadi, dans le nord de Douala. Il compte implanter six centres commerciaux dans le pays à l’horizon 2020, à raison d’un hypermarché et de deux supermarchés à Yaoundé et à Douala.
Handicapée par les impayés de l’État et par son parc vieillissant, la société spécialisée dans la collecte de déchets a connu une année délicate. Mais l’obtention d’un financement va lui permettre de renouveler sa flotte.
Détenteur du monopole sur ce réseau et de l’exclusivité de la gestion de la bande passante internationale, l’opérateur historique camerounais, devenu rentier, ne parvient pas à se réinventer.
Face aux investissements de ses concurrents, le patron de Sadipin lance sa contre-offensive. Et poursuit tous azimuts la diversification de son groupe.
La Société générale du Cameroun, la Bicec et Ecobank Cameroun ont signé la convention de crédit le 19 octobre, à Yaoundé. Ce prêt bénéficie de la caution de Proparco et vise l’acquisition de 211 camions et 17 engins lourds.
Pour ne pas davantage pénaliser sa clientèle, la filiale du groupe français s’est résolue mercredi à régler le reliquat de la facture de 1,6 milliard de francs CFA (2,44 millions d’euros) que lui réclamait depuis juillet l’opérateur historique Camtel. Tout en continuant de la contester.
La compagnie publique des hydrocarbures est passée maîtresse dans la prise de contrôle d’entreprises, comme Chanas Assurances et l’expert des métaux International Business Corporation (IBC). Avec des méthodes peu conventionnelles…
L’éditeur de logiciels britannique a nommé ce Sud-Africain, passé notamment par Hewlett Packard Enterprise et Oracle, vice-président exécutif chargé de l’Afrique et du Moyen-Orient.
Le marocain Banque centrale populaire vient de placer cette Nigérienne à la tête de la Banque internationale pour l’Afrique au Niger, qu’il a acquise en juillet. Depuis 2009, elle dirigeait la Banque atlantique dans son pays.
Jusque-là dirigeant de Monoprix en Tunisie, ce polytechnicien de 49 ans revient chez l’opérateur historique en tant que PDG, alors que l’actionnaire de référence, l’émirati Tecom-DIG, envisage sa sortie du capital.
Les filiales des géants français et sud-africain ont suspendu le service d’Express Union transitant par leur réseau. La société de microfinance y voit une volonté de l’expulser de ce secteur.
Le leader du secteur au Cameroun sollicite pour la troisième fois en cinq ans une revalorisation des tarifs à la sortie d’usine, bloqués depuis une décennie. Mais les raffineurs d’oléagineux s’y opposent.
La production de cacao a chuté de près de 38 000 tonnes entre la saison 2015-2016 et la campagne 2016-2017 finissante. Une baisse qui s’explique par la contrebande, favorisée par la chute des cours. Les exportations ont, elles, progressé de 5% sur la même période.
Les prestataires de service d’investissement désireux d’arranger l’opération ont déposé leurs offres au ministère des Finances le 5 août. D’une maturité de cinq ans, l’emprunt sera le cinquième du genre lancé par le pays.