Correspondant de Jeune Afrique au Cameroun, il couvre l’actualité de ce pays en particulier et de l’Afrique centrale en général, avec un intérêt marqué pour l’économie et la finance. Il s’intéresse également aux institutions communautaires de la sous-région.
Richard Pétho pensait avoir trouvé la bonne idée pour développer la filière laitière dans sa région. Mais dix ans après sa création, l’entreprise ne s’est pas développée comme il l’espérait.
Louise Nouanegue Kanmogne a ouvert sa boutique il y a vingt ans. Aujourd’hui elle rencontre le succès et envisage de mettre en place une chaîne de froid pour conserver ses jus de fruits naturels.
Quelques jours après le lancement de sa filiale européenne – la première hors d’Afrique –, le patron du groupe d’assurances camerounais expose sa stratégie et ses idées pour faire évoluer le marché.
L’avocat, en 27e position dans notre classement, a réussi en une douzaine d’années à hisser son cabinet au sommet du marché camerounais du conseil juridique. Avec des partenaires et des clients de choix.
Un lycéen de Yaoundé vient d’être admis par anticipation à la grande université de la côte est américaine. À 17 ans, il devient le premier Camerounais à réussir l’exploit depuis une quinzaine d’années.
L’Équato-Guinéen avait pris la tête d’une banque centrale en pleine déroute. Il la quitte sept ans plus tard, alors qu’elle est largement bénéficiaire. Pour Jeune Afrique, il dresse son bilan et évoque les chantiers à venir dans un contexte de crise économique généralisée.
La première opération de ce type lancée par le pays dans l’espace Cemac a été sursouscrite à hauteur de 193 milliards de F CFA (294 millions d’euros), soit 129% des 150 milliards initialement escomptés. Les autorités de Brazzaville ont décidé de retenir l’intégralité du montant.
Le projet de loi de finances a été déposé ce lundi au parlement. Les recettes et les dépenses s’équilibrent à 4373,8 milliards de F CFA (soit 6,6 milliards d’euros). Le gouvernement table sur un taux de croissance optimiste.
À l’œuvre depuis 2001, les équipes de Jean-Claude Mbanya et Eugène Sobngwi ont obtenu une reconnaissance internationale pour leurs travaux. Mais elles luttent pour trouver des financements.
Necotrans souhaite que chaque membre du consortium Kribi Port Multi Operators (KPMO), avec lequel il gérera la plateforme portuaire, prenne individuellement des parts dans Terminal polyvalent de Kribi (TPK), la société de gestion en création. Ce que n’entend pas la partie camerounaise.
Confrontée à la chute du cours du brut et au choc sécuritaire causé par Boko Haram, l’économie tchadienne accuse le coup. Pour sortir de l’impasse, les autorités cherchent des solutions tous azimuts.
La diaspora camerounaise pourra désormais, grâce au spécialiste britannique des transferts de fonds en ligne, envoyer de l’argent vers les portefeuilles électroniques de la filiale camerounaise du groupe sud-africain de télécommunication.
La Banque européenne d’investissement (BEI) a ouvert un nouveau bureau régional en Afrique le 20 octobre, à Yaoundé. Il couvrira huit pays — Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Centrafrique, République démocratique du Congo (RDC), São Tomé-et-Príncipe et Tchad — afin de se rapprocher des clients de l’institution dans la région.
Le Cameroun a vu son quatrième emprunt obligataire sur le marché local depuis 2010 dépasser les espérances. La levée de fonds a été sursouscrite à hauteur de 173,1 milliards de francs CFA (115,43%), alors que l’émetteur sollicitait initialement 160 milliards de francs CFA, dans le cadre de l’opération « ECMR 5,5% net 2016-2021 ». L’État camerounais a finalement retenu la somme de 165 milliards de francs CFA (251 millions d’euros).
La filiale détenue à parts égales par le cimentier français LafargeHolcim, et le holding royal marocain Société nationale d’investissement (SNI) poursuit son expansion sur le continent en s’emparant de 50% du capital de SCB Lafarge au Bénin, et 54,74% de Cimencam, au Cameroun.
Le gouvernement camerounais a signé début octobre trois conventions avec la filiale espagnole de la banque allemande. Ces accords doivent permettre de financer l’achèvement de la boucle électrique de la capitale Yaoundé.
Pur produit du dubaïote Emirates, le nouveau directeur général de la compagnie camerounaise est chargé de mettre en œuvre le plan de relance élaboré par Boeing Consulting. Mais aura-t‑il les coudées franches ?
Alors que le contrat d’affermage de sa filiale au Cameroun touche à sa fin, le groupe marocain ne reproduira pas l’expérience ailleurs. Ses finances ne lui permettent pas de proposer mieux qu’une assistance technique.
La start-up camerounaise a réussi en trois années à accompagner plus de 20 000 femmes enceintes et leurs nourrissons, contribuant ainsi à lutter contre la mortalité infantile.
Un consortium formé par les français RTE et Nodalis et l’américain PwC devra finaliser la séparation comptable des actifs du réseau de transport d’électricité camerounais gérés par Eneo et leur transfert à la toute nouvelle Société nationale de transport de l’électricité (Sonatrel), au plus tard en décembre 2017. Objectif : moderniser la distribution, le maillon faible du secteur de l’électricité.
Six ans après avoir publié une étude sur les perspectives prometteuses du continent, le cabinet américain récidive. Malgré les chocs économiques qui se sont succédé, il n’a rien perdu de son optimisme.
L’opérateur historique camerounais a entamé lundi une campagne de recouvrement des impayés auprès de ses clients, allant jusqu’à couper les lignes de téléphone et d’internet. Le montant cumulé des impayés se chiffre à 65 milliards de F CFA (100 millions d’euros). Dans le viseur en priorité : le passif des administrations publiques.
Il a mené à bien la construction du port camerounais, le voici placé à la tête de la nouvelle entité. Objectifs : accueillir des navires avant la fin de l’année et, déjà, s’attaquer à l’extension de l’infrastructure…
Le Cameroun a lancé mardi son quatrième emprunt obligataire de 150 milliards de F CFA (230 millions d’euros). La période de souscription court du 27 septembre au 12 octobre. D’une maturité de cinq ans pour un différé d’un an, l’opération sera rémunérée au taux de 5,5%. Les sommes récoltées devraient permettre de financer, entre autres, l’extension du port en eau profonde de Kribi et surtout l’alimentation en eau potable de la capitale, Yaoundé.
Grâce à des activités diversifiées, notamment dans les filières agricoles, Yaoundé peut poursuivre ses investissements publics. En particulier, dans le secteur de l’énergie.
Le ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey, annonce avoir pris cette décision le 9 septembre. Les nouveaux dirigeants de l’ex-banque d’Yves Michel Fotso — lourdement condamné en début d’année à une peine de prison à perpétuité — ont pris leurs fonctions le 14 septembre.