Correspondant de Jeune Afrique au Cameroun, il couvre l’actualité de ce pays en particulier et de l’Afrique centrale en général, avec un intérêt marqué pour l’économie et la finance. Il s’intéresse également aux institutions communautaires de la sous-région.
Un prêt de l’Agence française de développement de 46 millions d’euros, dont les documents ont été paraphés le 19 février, lance le chantier de l’aéroport international de Douala. Prévus pour durer dix mois, les travaux nécessiteront une interruption du trafic entre le 1er et le 21 mars. Tous les vols à destination de la capitale économique camerounaise seront déroutés vers l’aéroport international de Yaoundé Nsimalen.
La junior britannique rachète les parts détenues par Glencore Exploration, filiale du trader suisse. Le franco-britannique Afex Global conserve 25 % des parts de ce bloc situé dans le bassin camerounais de Douala/Kribi-Campo.
Total a repris possession le 03 février de la station-service « Les Martyrs », située au cœur de la capitale centrafricaine, suscitant la protestation de Tradex qui, sur la base d’une décision de justice, en revendique la propriété. Le bras de fer franco-camerounais, vieux de dix ans, se poursuit.
Deux accords de financement paraphés le 05 février visent à bitumer une partie de la route Kélo-Palla au sud-ouest, et à mettre les aéroports d’Am-Djarras, de Faya Largeau et de Moundou aux normes internationales. Ils sont co-financés par la Banque de développement des États d’Afrique centrale (BDEAC) et par un pool bancaire.
Le cabinet financier camerounais est reconnu à travers sa filiale marocaine, Financiafrica, récemment créée pour drainer les investissements étrangers vers l’Afrique subsaharienne, à partir de la place financière de Casablanca.
L’enveloppe servira entre autres au co-financement de plus de 2 500 micro-projets dans les 360 communes du pays. L’accord de crédit a été signé le 03 février.
Plusieurs années après la reprise des trois banques d’Yves Michel Fotso par les États camerounais, tchadien et centrafricain, les valses-hésitations se poursuivent.
Des structures assez grosses pour inquiéter le FMI : en mai, l’institution de Bretton Woods alertait sur la nécessité de renforcer la supervision des grands établissements de microfinance de la Cemac.
Avec un total de bilan de 165 milliards de F CFA (251,5 millions d’euros) en 2014, les Caisses populaires du Burkina ont acquis une notoriété telle que la Faîtière, l’organe de pilotage stratégique de ce réseau d’institutions de microcrédit, envisage de fonder avec six autres réseaux du Bénin, du Mali, du Sénégal et du Togo un établissement financier à caractère bancaire.
L’Afrique compte plusieurs milliers d’institutions spécialisées dans le microcrédit. Certaines atteignent la taille de banques. « Jeune Afrique » s’arrête sur quelques mastodontes et les problèmes qu’ils posent.
L’institution de financement a validé le projet d’extension le 19 janvier et accepte d’accorder un prêt préférentiel au Cameroun. Le gouvernement avait sollicité un prêt global de 674,5 millions de dollars pour la réalisation de cette phase.
Après s’être imposé en Afrique centrale, le fondateur d’Express Union veut rééditer l’exploit en Afrique de l’Ouest grâce à l’ivoirien Qash Services. Avant de s’attaquer aux Grands Lacs.
La production camerounaise de café a atteint 23 865 tonnes durant la saison 2014/2015, soit une baisse d’environ -27 % sur un an. Les exportations par contre progressent de +8 %.
La Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) apporte plus de 400 milliards de F CFA (610 millions d’euros) à la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC). Ces ressources visent entre autres à renforcer les fonds propres de la banque de développement de l’Afrique centrale et à relever le plafond de refinancement des crédits qu’elle octroie à sa clientèle.
Encore à l’étude, cette infrastructure aura une capacité de production annuelle de 5 millions de tonnes,a précisé le gouvernement cette semaine. Dans l’immédiat, les capacités de la Congolaise de raffinage (Coraf), l’unique raffinerie du pays, seront portées à 1,2 million de tonnes en janvier.
La junior australienne Sundance annonce le report de la signature de la convention entre le gouvernement camerounais et le groupe chinois Gezhouba – prévue en décembre dernier – qui doit réaliser le chemin de fer et le port minéralier de Lolabé.
Sa mise en service a eu lieu en décembre. L’infrastructure permettra de fournir 1,28 térabit/seconde de capacité, relevant ainsi le taux de pénétration du haut débit fixe du Cameroun.
Pendant ses dix-sept années à la Banque mondiale, elle a financé les États. Désormais, la Camerounaise dirige le bureau Afrique de l’Ouest et Afrique centrale de la Société financière internationale.
Le ministre de l’Eau et de l’Énergie, Basile Atangana Kouna, a validé le 06 janvier l’avant-projet détaillé de cet investissement de 18 milliards de F CFA. Avant le lancement effectif de ce projet, un contrat d’achat de l’électricité produite doit être signé avec l’énergéticien national Eneo.
En visite au Cameroun, la directrice générale du Fonds monétaire international estime que le choix des autorités d’instaurer des incitations et des régimes dérogatoires pour attirer les investisseurs n’est pas judicieux. Elle leur conseille aussi d’investir dans des infrastructures à valeur ajoutée, au lieu de « multiplier les projets indéfiniment ».
En pleine restructuration, le brasseur du groupe Kadji veut passer à la vitesse supérieure. Après avoir augmenté son capital, il investit dans de nouveaux équipements.
11 hommes et 3 femmes, la parité n’est pas au rendez-vous, mais qu’ils soient financiers, industriels, responsables publics, roi ou médecin… ces personnalités ont marqué à leur manière l’actualité économique africaine en 2015. Portraits.
L’actualité économique du continent a été marquée, en 2015, par des événements majeurs qui, bien que limités géographiquement, ont souvent eu une portée significative au-delà des pays concernés. Heureux, à l’image de la découverte géante de gaz au large de l’Égypte, ou plus malheureux, à l’instar des fermetures des mines de cuivre en RDC et en Zambie, ils signalent le dynamisme mais aussi les fragilités des économies africaines. Rétrospective.
Ce montant n’est qu’une partie des 140 millions d’euros devant permettre à Kribi Power Development Corporation (KPDC) d’ajouter 125 mégawatts supplémentaires à la centrale à gaz, dont la capacité sera alors portée à 341 MW.
En 2014, le taux de croissance de la zone se situait à 4,9%. La Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) explique cette forte baisse par la chute des cours du brut et le climat d’insécurité suscité par Boko Haram.
Ce montant constitue la deuxième tranche de l’accord triennal de facilité élargie de crédit (FEC) portant sur 148,4 millions de dollars. Confronté à la chute des cours du brut et au choc sécuritaire en rapport avec Boko Haram, Ndjamena veut prévenir les difficultés de balance de paiements.
La filiale du constructeur américain a signé un contrat d’assistance technique avec la compagnie aérienne camerounaise, le 15 décembre. En vue : l’élaboration d’un business plan, entre autres, préalable au déblocage des fonds nécessaires à la restructuration du transporteur.
À 89 ans, le dirigeant du groupe Castel possède un empire dans le domaine de la bière, basé essentiellement en Afrique francophone. Qui sont ceux qui composent son entourage ? Tour d’horizon.
Acteurs politiques, chefs d’entreprise et même artistes … Tous se mobilisent pour faire avancer la cause verte à leur façon. Focus sur lea patron de la PME camerounaise Biotropical.