Correspondant de Jeune Afrique au Cameroun, il couvre l’actualité de ce pays en particulier et de l’Afrique centrale en général, avec un intérêt marqué pour l’économie et la finance. Il s’intéresse également aux institutions communautaires de la sous-région.
Au Gabon, Brice Clotaire Oligui Nguema compte lancer des émissions obligataires pour 570 milliards de F CFA. Une première sur le marché financier régional qui risque de se heurter au principe de réalité.
La revalorisation de 5 % du salaire minimum, décidée par le gouvernement après concertations avec les syndicats des employeurs et employés, ne vise que les travailleurs du secteur public assujettis au Code du travail. Les patrons ayant brandi les négociations en cours, à la suite de la première hausse, pour obtenir le statu quo.
Alors que les chefs d’État de la Cemac viennent d’élire le nouveau gouverneur de la Banque centrale des États d’Afrique centrale (BEAC), ils peinent à s’entendre sur le remplaçant de Maurice Christian Ouanzin, secrétaire général de la Commission bancaire de l’Afrique centrale.
Pur produit de la banque centrale, ce proche du président centrafricain a été porté à la tête de la banque centrale le 9 février par les chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Il avait fait acte de candidature.
Le Camerounais, DG du contrôle général à la banque centrale, a décidé de saboter la sortie du Tchadien, en constatant la « vacance » au poste de gouverneur depuis le 7 février.
Si le transporteur aérien camerounais bénéficie d’une stabilité managériale depuis trois ans et améliore ses résultats, il doit encore relever d’importants défis pour que ses indicateurs passent au vert. L’aide de l’État, avec lequel il s’apprête à signer un contrat quinquennal de performance, sera précieuse.
Cet incident, qui a débuté le 29 janvier – et dont on ignore encore l’origine et l’ampleur –, a affecté les services prépayés de l’énergéticien, et ses clients utilisateurs des compteurs intelligents.
Après avoir semé le doute quant à sa candidature, l’ex-président du Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam) a finalement dévoilé ses ambitions dans un courrier envoyé aux adhérents du nouveau patronat unifié.
Chroniquement déficitaire depuis une décennie, du fait de la concurrence à laquelle se livrent les compagnies, cette branche interpelle désormais l’association des assureurs qui envisage une autorégulation.
Après l’imbroglio entre le Groupement des industries meunières du Cameroun (GIMC) et les autorités du pays, une mission diplomatique spéciale a été chargée de débloquer le dossier. Coulisses des négociations avec Jeune Afrique.
Dans la plainte déposée le 4 janvier devant le tribunal de Nanterre, il est reproché à Luc Rémont et à onze Français impliqués dans la construction du barrage de Nachtigal (420 MW) d’avoir manqué à leur devoir de vigilance et à leur obligation d’assister des personnes en danger. Un accident survenu le 30 août sur ce chantier a provoqué la disparition de deux employés.
L’arrivée mi-décembre au port de Douala de 50 000 tonnes de blé russe données à la Centrafrique provoque des tensions chez les meuniers camerounais et alimente des soupçons de fraude.
Autrefois géré par des proches du clan Bongo, le Fonds gabonais d’investissements stratégique a vu sa gestion transférée par le chef de la junte au ministère de l’Économie et des Participations.
L’association des producteurs d’alcool camerounais a écrit au Premier ministre pour demander une augmentation des prix des boissons de 50 francs CFA. Le ministre du Commerce exige, lui, le blocage des prix en attendant les orientations du ministre des Finances relatives à l’exécution du budget 2024.
La cour d’appel du Littoral a suspendu une décision du juge du tribunal de première instance de Douala Bonanjo exigeant le transfert au profit du greffier de près de 411 000 euros appartenant à l’opérateur et détenus dans une banque.
Gestionnaire de deux centrales thermiques d’une capacité globale de 304 MW, Globeleq s’engage à les remettre exceptionnellement en marche moyennant le paiement par l’État camerounais de 30 milliards de F CFA avant le 27 décembre.
Compétences exorbitantes conférées à la société publique Sonamines, augmentation des charges fixes, nouvelles contraintes en phase de recherche… Les griefs contre le projet de loi sont légion.
À travers sa filiale agricole CFC et le producteur Maïscam du groupe Abbo, le leader brassicole entend, à l’horizon 2028, acquérir les 60 000 tonnes annuelles dont il a besoin sur le marché local.
Consécutive à la pénurie que subit le Cameroun depuis des semaines, la décision de libéraliser les importations de carburant fait un grand perdant : le ministère de l’Eau et de l’Énergie.
Un quiproquo administratif aurait poussé le palais d’Etoudi à s’opposer à une cession totale ou partielle de l’opérateur historique à des acteurs privés. La polémique fait rage à Yaoundé.
Soutien à l’industrie automobile, importance accordée aux infrastructures, notamment routière, maintien de la veille sécuritaire. Voici les principales annonces effectuées lors de la présentation du nouveau budget du Cameroun pour 2024.
Solvabilité des clients, fourniture en quantité et en qualité suffisantes… La croissance démographique et urbaine pose sans cesse de nouveaux défis aux producteurs et distributeurs d’eau potable, comme ici au Cameroun.
L’institution internationale prête 300 millions de dollars à Yaoundé afin d’améliorer la performance financière d’un secteur en proie à un déséquilibre financier structurel, du fait notamment des difficultés de trésorerie de l’énergéticien Eneo.
Jeune Afrique a pris connaissance d’un rapport du cabinet Performances, qui a audité la gouvernance de la dernière administration et mis au jour une mauvaise gestion des ressources de l’institution. Les faits relevés devraient déclencher des actions en justice, sous l’égide des ministres de l’Économie de la zone.
Une coalition improbable de fonctionnaires tapis dans la haute administration et d’activistes évoluant en dehors de l’État s’échine depuis des années à renationaliser des pans entiers de l’économie. Une lame de fond qui risque de perdurer.
La gestion des primes et des caisses d’avance par la nouvelle équipe dirigeante de la Commission, présidée par Baltasar Engonga Edjo’o, est montée en épingle par les proches de son prédécesseur, au moment où le cabinet d’audit s’apprête à livrer ses conclusions sur la gestion passée.
L’octogénaire, qui avait bâti l’un des plus grands empires familiaux – aujourd’hui sur le déclin – du pays, avait été évacué en Turquie il y a une dizaine de jours.
L’affrontement entre le géant mondial de l’audit et du conseil et son ancien représentant au Cameroun s’effectue dans les prétoires et les médias. JA lève le voile sur un conflit dont les sources remontent au retour d’EY au pays, il y a plus d’une décennie.
Engagé dans un bras de fer, les industries brassicoles camerounaises et les exploitants des débits de boissons agacent le gouvernement, qui exige une trêve « immédiate » entre les deux camps.