Correspondant de Jeune Afrique au Cameroun, il couvre l’actualité de ce pays en particulier et de l’Afrique centrale en général, avec un intérêt marqué pour l’économie et la finance. Il s’intéresse également aux institutions communautaires de la sous-région.
Il faudra attendre encore un peu pour bénéficier des services du nouvel opérateur télécoms Viettel Cameroun. Pour l’heure, ses actionnaires s’écharpent sur la répartition du capital.
Bolloré et Necotrans postulent à l’appel à manifestation d’intérêt lancé le 3 février pour la gestion du terminal à conteneurs du port en eaux profondes de Kribi, au Cameroun. En janvier, le gouvernement camerounais a déclaré infructueux un précédent appel d’offres remporté par Bolloré.
Management instable, stratégie peu lisible, manque de réactivité… L’entreprise de télécommunications lancée en 2012 par le sportif camerounais est à l’agonie.
Tout juste élu député sur une liste du parti au pouvoir, l’industriel camerounais Claude Juimo Siewe Monthé n’en oublie pas pour autant le groupe familial.
Une amende de 500 millions de F CFA (760 000 euros) a été infligée à l’entreprise d’électricité camerounaise AES Sonel pour « pose frauduleuse » de 650 km de fibre optique. Une infrastructure dont l’exploitation demeure l’exclusivité de l’opérateur historique des télécommunications, Cameroon Telecommunication (Camtel).
Selon la Commission bancaire d’Afrique centrale (Cobac) les titres souscrits par les actionnaires de référence de la Commercial Bank-Cameroun le 30 décembre sont nuls. Une seconde période de souscription a été ouverte, ouvrant la porte au remplacement des actionnaires historiques par de nouveaux investisseurs.
Nouveau rebondissement dans le feuilleton Commercial Bank-Cameroun : les parts des actionnaires majoritaires ont été mises sous séquestre. De sa prison, Yves Michel Fotso crie au vol.
Depuis sa cellule, Yves-Michel Fotso réagit au psychodrame que traverse actuellement la Commercial Bank-Cameroun, dont il est l’actionnaire de référence. Un entretien accordé à Jeune Afrique.
Standard & Poors vient d’attribuer la note B – à la République démocratique du Congo. Elle maintient la note B attribuée au Cameroun. Selon l’agence de notation, les deux pays cumulent les mêmes handicaps en matière de risque politique et de gouvernance. Mais le faible niveau de la dette publique et les investissements dans les industries extractives sont des signes encourageants.
Le Cameroun sollicite 50 milliards de F CFA (environ 75 millions d’euros) sur les marchés financiers. Les souscriptions à l’emprunt obligataire sont ouvertes du 9 au 23 décembre. Cette levée de fonds vise à financer partiellement la construction de quatre axes routiers, d’un barrage et du port de Kribi.
Cargill, Barry Callebaut et Olam Cam, leaders mondiaux de la filière cacao, se lancent depuis 2012 dans l’encadrement des paysans camerounais afin de parvenir à respecter l’exigence d’une fève 100 % certifiée en 2020.
Le gouvernement du Cameroun mise sur un budget de 3 312 milliards de F CFA (environ 6,8 milliards de dollars) en 2014, avec un taux de croissance du PIB de 4,8%.
Le Cameroun va créer un fonds de garanties souveraines. Le fonds facilitera le financement de l’industrie camerounaise selon les autorités, qui préparent un nouveau plan d’industrialisation.
Avant l’arrivée de Viettel sur le marché camerounais, l’opérateur sud-africain MTN a rationalisé sa distribution. Cela n’est pas du goût des revendeurs de crédit téléphonique, qui voient leur marge de manoeuvre se réduire.
Le deuxième pont sur le fleuve Wouri à Douala, long de 760 mètres et large de 25 mètres, comprendra cinq voies routières et deux ferroviaires. La date de livraison est prévue pour novembre 2016.
Cameroon Telecommunications (Camtel) va recevoir plus de six millions de dollars de la filiale camerounaise du britannique Standard Chartered Bank pour poser 4 000 km supplémentaires de fibre optique.
Les 313 millions d’euros prêtés par China Exim Bank au Cameroun serviront notamment à l’achat de deux avions MA 60 de fabrication chinoise pour la compagnie nationale Camair Co mais aussi à financer l’alimentation en eau potable de plusieurs villes du pays ainsi que le projet de réseau national de télécommunications d’urgence.
Le recul du taux d’intérêt des appels d’offres (TIAO) d’un quart de point est une réponse au ralentissement de l’activité dans la zone. De 5,8% en 2012, le taux de croissance tomberait à 2,6% cette année.
Le Cameroun et le Niger ont signé le 30 octobre un accord fixant les conditions de passage du brut nigérien dans l’oléoduc Tchad-Cameroun. Le champ d’Agadem, en activité depuis fin 2011, y sera raccordé après la construction d’un pipeline complémentaire de 600 km.
L’Etat camerounais, via la Société nationale des hydrocarbures, vient d’obtenir une hausse de la taxe sur le pétrole tchadien transitant par le pipeline Tchad-Cameroun. Le droit passe de 0,41 dollar par baril à 1,3 dollar.
Les détails de l’initiative commune entre le Groupement inter-patronal du Cameroun et le Fonds africain de garantie en faveur des PME-PMI sont désormais connus.
André Siaka, l’emblématique directeur général des Brasseries du Cameroun, qui se retirera en janvier, a tout prévu pour passer le relais en douceur. Et se consacrer à son nouveau défi : la création d’une société de BTP, baptisée Routes d’Afrique.
Cinpharm ambitionnait d’être un fleuron de l’industrie pharmaceutique en Afrique centrale. Mais depuis la défaillance de son partenaire technique, l’entreprise camerounaise est à l’arrêt.
Sous peine de radiation en cas d’un troisième échec, le Cameroun est parvenu à accéder au statut de pays conforme à la norme ITIE (Initiative pour la transparence dans les industries extractives). Le Sénégal, de son côté, devient pays candidat.
Manque de ponctualité, flotte réduite au minimum, taux de remplissage insuffisant… La compagnie aérienne camerounaise Camair-Co est à la peine dans un environnement hautement concurrentiel.
PlaNet Finance envisage d’accompagner les entreprises postales de quatre pays d’Afrique centrale et de l’Ouest pour réduire le coût des opérations de transfert d’argent. Objectif : une baisse de 25 à 30%.
Depuis son arrivée au ministère des Finances du Cameroun, l’ancien banquier Alamine Ousmane Mey a imposé sa méthode… et une gestion qui ne veut rien laisser au hasard.
Les nouvelles découvertes d’hydrocarbures dans l’offshore profond attirent les investisseurs en Afrique centrale. L’exploration se poursuit tous azimuts et la production devrait repartir à la hausse.
La filiale camerounaise de Somdiaa (groupe Vilgrain), Sosucam, vient d’enregistrer un manque à gagner de 10,3 millions de dollars ces deux derniers mois. Des importations excessives et la contrebande seraient en cause.