Correspondant de Jeune Afrique au Cameroun, il couvre l’actualité de ce pays en particulier et de l’Afrique centrale en général, avec un intérêt marqué pour l’économie et la finance. Il s’intéresse également aux institutions communautaires de la sous-région.
Le fonds britannique a déposé auprès du gouvernement une demande de conciliation, afin de préserver ses droits face à la situation de quasi-faillite de l’énergéticien. Faute d’une entente entre les parties à la fin du mois d’août, l’actionnaire de référence va recourir à l’arbitrage.
Adopté par le Parlement, le texte alimente les débats. Les bailleurs de fonds exigent des clarifications sur l’impact de la création de la société de patrimoine et de l’autorité de régulation sur leurs financements.
Le traité de fusion entre les deux principales organisations patronales camerounaises a recueilli la majorité des suffrages le 11 juillet, malgré des actions en justice intentées par ses opposants.
L’emprunt obligataire émis par le Cameroun est une réussite. Mais les souscripteurs, banques en tête, ont largement boudé les tranches aux maturités les plus longues. Analyse.
Le Belge Patrick Eeckelers aura tenu quinze mois à la tête de l’énergéticien. Les grèves à répétition, notamment des sous-traitants, et une atmosphère délétère au sein de la filiale du britannique Actis auront eu raison de lui.
Si les stratégies d’entreprises tiennent de plus en plus compte de l’environnement, il manque encore trop souvent les compétences locales pour les mettre en œuvre sur le continent, selon Ghislaine Djapouop, associée au sein de PwC Afrique francophone.
La CDEC du Cameroun a demandé à la cour d’appel du Littoral d’annuler des décisions judiciaires exigeant le transfert des fonds de la filiale de l’opérateur sud-africain. Explications.
Après n’avoir cessé de les rappeler à l’ordre, la Caisse des dépôts et consignations a laissé jusqu’à la fin juin aux dix-huit banques pour identifier les ressources lui revenant de droit. Des centaines de milliards de francs CFA sont en jeu pour les établissements financiers, autour desquels l’étau réglementaire se resserre.
Alors que le Cameroun a fait le pari des taux multiples pour mobiliser 150 milliards de francs CFA, le Gabon a misé, lui, pour le même montant, sur un coupon unique.
Changement de nom, nouvel état-major musclé, stratégie précise… Rappelé à sa tête il y a un an pour la sauver du gouffre, le fondateur du groupe BGFI a déjà transformé radicalement la principale organisation patronale du pays.
Jusque-là discrète, la diplomatie sud-africaine a décidé de se faire entendre dans la croisade judiciaire déclenchée au Cameroun par Baba Danpullo contre des filiales des groupes de leur pays. Les liquidateurs des entreprises de l’homme d’affaires en Afrique du Sud ont également chargé un cabinet camerounais de les représenter dans les procédures locales.
À la demande du Centrafricain Faustin-Archange Touadéra, une session extraordinaire du comité ministériel de l’Umac se tiendra le 7 juin pour trouver une issue à la « situation de blocage » au sein de la banque centrale régionale.
En raison de difficultés d’accès à l’énergie, à l’eau, à internet, et, surtout, d’une connectivité problématique, le port en eau profonde du sud du Cameroun peine à donner toute la mesure de son potentiel.
Après s’être imposé dans la distribution de produits pétroliers, entre autres, le fondateur du groupe camerounais Neptune Holding envisage de passer de la commercialisation à la production de pneus dès 2025, le contenu local constituant la pierre angulaire du projet.
Pour la première fois depuis 2019, l’Agence de régulation a infligé une amende de 9,1 millions d’euros aux principaux opérateurs télécoms au Cameroun. Lesquels se réfugient derrière l’absence de notification pour se justifier.
Le principal actionnaire de l’énergéticien Eneo réclame 186 milliards de F CFA d’arriéré à l’État camerounais. Dans une lettre au Premier ministre, le fonds britannique exige un règlement le 28 avril au plus tard.
Après avoir longtemps piloté en sous-main, le neveu de Paul Fokam Kammogne dirige désormais la filiale camerounaise du groupe panafricain qu’il est chargé de maintenir au sommet du paysage bancaire local.
Mise à niveau du personnel, achèvement de la réforme réglementaire et de l’architecture du marché, promotion de la place de Douala. Nombreux, les chantiers qui attendent les nouveaux dirigeants du régulateur sont loin d’être insurmontables.
Relecture du programme économique, recherche de financement alternatif, restauration d’une gestion orthodoxe… L’arrivée de nouveaux dirigeants, en tête desquels l’Équatoguinéen Baltasar Engonga Edjo’o, doit engager une série de chantiers au cours des cinq prochaines années au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale.
Les autorités de la concurrence ont approuvé le 28 mars l’absorption de la filiale du britannique Diageo par la branche locale du groupe Castel. Opposé à la transaction, UCB, le troisième acteur brassicole du pays, entend saisir le juge communautaire.
Son adhésion à l’alliance formée par la Côte d’Ivoire et le Ghana pour peser face aux traders et aux géants de l’industrie du chocolat a été annoncée pour le mois de mai. Quatrième producteur mondial de fèves, le Cameroun sera-t-il prêt à temps ?
Lors du sommet de Yaoundé du 17 mars, les dirigeants des six États de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale ont recommandé un élargissement, au niveau ministériel, de la réflexion entamée par la banque centrale régionale et la Commission de la Cemac.
Le comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac), à Yaoundé, en a eu la primeur le 15 mars. Les représentants de la Centrafrique y ont annoncé avoir soumis un projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi du 22 avril 2022 sur la cryptomonnaie, à quelques heures du sommet de la Cemac.
Au Cameroun, le discret homme d’affaires – il n’apparaît pas dans notre classement des 500 Champions africains – vient de concrétiser ses projets dans l’hôtellerie et les boissons, et envisage de se lancer dans la banque. Des initiatives qui en appellent d’autres, en particulier dans l’agroalimentaire.
Louis-Paul Motaze, ministre camerounais des Finances, tire la sonnette d’alarme pour la deuxième année de suite. Mais les responsabilités sont partagées.
Présente dans sept pays africains, l’application mobile russe de VTC la plus en vue du pays joue la carte de l’apaisement à la suite de la suspension de son activité – premier véritable accroc dans son expansion éclair – décidée par le ministre des Transports.
Fort d’un bilan éloquent à la tête de la direction générale des Impôts, le fiscaliste s’en retourne au FMI faute de s’être vu offrir par Yaoundé des perspectives de carrière intéressantes.
Pour accroître son portefeuille clientèle, le gestionnaire camerounais du réseau de transport fait les yeux doux aux abonnés moyenne tension de l’énergéticien. Pas certain qu’il y parvienne.