Correspondant de Jeune Afrique au Cameroun, il couvre l’actualité de ce pays en particulier et de l’Afrique centrale en général, avec un intérêt marqué pour l’économie et la finance. Il s’intéresse également aux institutions communautaires de la sous-région.
Le principal actionnaire de l’énergéticien Eneo réclame 186 milliards de F CFA d’arriéré à l’État camerounais. Dans une lettre au Premier ministre, le fonds britannique exige un règlement le 28 avril au plus tard.
Après avoir longtemps piloté en sous-main, le neveu de Paul Fokam Kammogne dirige désormais la filiale camerounaise du groupe panafricain qu’il est chargé de maintenir au sommet du paysage bancaire local.
Mise à niveau du personnel, achèvement de la réforme réglementaire et de l’architecture du marché, promotion de la place de Douala. Nombreux, les chantiers qui attendent les nouveaux dirigeants du régulateur sont loin d’être insurmontables.
Relecture du programme économique, recherche de financement alternatif, restauration d’une gestion orthodoxe… L’arrivée de nouveaux dirigeants, en tête desquels l’Équatoguinéen Baltasar Engonga Edjo’o, doit engager une série de chantiers au cours des cinq prochaines années au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale.
Les autorités de la concurrence ont approuvé le 28 mars l’absorption de la filiale du britannique Diageo par la branche locale du groupe Castel. Opposé à la transaction, UCB, le troisième acteur brassicole du pays, entend saisir le juge communautaire.
Son adhésion à l’alliance formée par la Côte d’Ivoire et le Ghana pour peser face aux traders et aux géants de l’industrie du chocolat a été annoncée pour le mois de mai. Quatrième producteur mondial de fèves, le Cameroun sera-t-il prêt à temps ?
Lors du sommet de Yaoundé du 17 mars, les dirigeants des six États de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale ont recommandé un élargissement, au niveau ministériel, de la réflexion entamée par la banque centrale régionale et la Commission de la Cemac.
Le comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac), à Yaoundé, en a eu la primeur le 15 mars. Les représentants de la Centrafrique y ont annoncé avoir soumis un projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi du 22 avril 2022 sur la cryptomonnaie, à quelques heures du sommet de la Cemac.
Au Cameroun, le discret homme d’affaires – il n’apparaît pas dans notre classement des 500 Champions africains – vient de concrétiser ses projets dans l’hôtellerie et les boissons, et envisage de se lancer dans la banque. Des initiatives qui en appellent d’autres, en particulier dans l’agroalimentaire.
Louis-Paul Motaze, ministre camerounais des Finances, tire la sonnette d’alarme pour la deuxième année de suite. Mais les responsabilités sont partagées.
Présente dans sept pays africains, l’application mobile russe de VTC la plus en vue du pays joue la carte de l’apaisement à la suite de la suspension de son activité – premier véritable accroc dans son expansion éclair – décidée par le ministre des Transports.
Fort d’un bilan éloquent à la tête de la direction générale des Impôts, le fiscaliste s’en retourne au FMI faute de s’être vu offrir par Yaoundé des perspectives de carrière intéressantes.
Pour accroître son portefeuille clientèle, le gestionnaire camerounais du réseau de transport fait les yeux doux aux abonnés moyenne tension de l’énergéticien. Pas certain qu’il y parvienne.
Trois années après le sinistre ayant endommagé les installations de l’unique raffinerie du Cameroun, l’apériteur tarde à indemniser l’assuré. Le peut-il seulement ?
L’entreprise canadienne a obtenu, de la part du secrétaire général de la présidence, le paiement de sept millions d’euros. En contrepartie, elle a repris les travaux le 16 janvier pour achever le complexe sportif.
Le groupe camerounais vient de se doter d’une direction internationale afin de mieux attaquer les marchés africains et faire du continent un relais de croissance. Il est présent au Liberia et au Bénin.
Pour le patron du think tank Camercap-Parc, sans « rupture » dans la conduite des politiques publiques, l’avance prise par Abidjan depuis une décennie pourrait s’accentuer radicalement d’ici 2030.
Au Cameroun, le contentieux entre le ministère des Sports et l’entreprise canadienne devant achever le stade d’Olembe, situé à Yaoundé, vient de déboucher sur une rupture unilatérale. Mais le feuilleton promet d’autres rebondissements. Explications.
Les deux poids lourds de la zone CFA ont connu des trajectoires de croissance radicalement différentes en dix ans. Avec des résultats comparatifs stupéfiants. L’analyse de Jeune Afrique.
Selon le FMI, l’écart entre les PIB des deux pays devait dépasser 24 milliards de dollars fin 2022, soit l’équivalent de l’économie du Sénégal. Que s’est-il passé ?
L’opérateur historique s’est lié à MTN Cameroun afin de rendre ses abonnés mobiles joignables sur tout le territoire, en attendant le déploiement intégral de son réseau d’accès. Comme le sénégalais Sonatel, il nourrit une ambition sous-régionale.
Le gouverneur tchadien vient d’obtenir un avis favorable du juge communautaire dans la confrontation qui l’oppose à l’argentier centrafricain à propos du controversé dossier du concours de recrutement de la BEAC. Enjeu d’une guerre qui promet d’autres épisodes, la désignation du prochain banquier central.
Le conseil d’administration de la Camwater vient de valider une enveloppe de plus de 1,5 milliard d’euros d’investissements pour la réalisation de 33 projets d’ici à 2025.
Après avoir changé de nom, les ex-Brasseries du Cameroun (SABC) envisagent d’investir 200 milliards de francs CFA pour les cinq prochaines années, en mettant l’accent sur cette matière d’emballage, moins polluante que le plastique.
Alors que l’interdiction d’exporter des grumes est maintenue au 1er janvier 2023 en zone Cemac, le Cameroun ne parvient pas à enclencher la dynamique pour transformer complètement ses essences.
Le mandat du président de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), nommé le 31 octobre 2017, est arrivé à expiration le mois dernier. Mais le changement escompté tarde à se produire. Explications.
Le « roadshow » pour la souscription des 250 000 actions du réassureur gabonais, correspondant à 5 milliards de F CFA, en vue de son introduction à la bourse de Douala s’effectue à présent à vive allure.
Avec Gustave Aimé Mayi comme directeur général et Marcellin Massila Akendengue, patron de Gabon Power Company, à la présidence du conseil d’administration, la Société d’énergie et d’eau du Gabon semble dotée du tandem idoine en vue de mener à bien le processus de décarbonation du secteur national de l’électricité.
Réclamée par le chef de l’État sénégalais et président en exercice de l’Union africaine, l’Acra, l’entité qui devrait voir le jour dans les prochains mois, fournirait une alternative à l’évaluation du risque pays sur le continent. Son impact sur le marché international demeure néanmoins incertain.