Correspondant de Jeune Afrique au Cameroun, il couvre l’actualité de ce pays en particulier et de l’Afrique centrale en général, avec un intérêt marqué pour l’économie et la finance. Il s’intéresse également aux institutions communautaires de la sous-région.
En vraie-fausse retraite depuis mi-février, le milliardaire breton, qui doit céder son empire portuaire et logistique africain à MSC, n’en conserve pas moins des intérêts sur le continent. Et un premier cercle influent qui compte anciens chefs d’État, hommes de confiance et entrepreneurs.
Le port autonome de Douala (PAD) reprend progressivement en main des activités jusqu’à présent gérées par des groupes étrangers. Dragage, pesage, sécurité, gestion du terminal à conteneurs … À la manœuvre, Cyrus Ngo’o, le patron de l’autorité portuaire.
La décision, qui a nécessité l’approbation du président Paul Biya, a fait l’objet d’intenses négociations avec les boulangers et meuniers. Sera-t-elle suffisante alors que la pression inflationniste s’accroît ?
Le patron de la Société nationale des mines est en train de donner corps à la jeune entreprise publique désormais chargée de défendre les intérêts de l’État dans le secteur. Son objectif : suivre le modèle de la puissante Société nationale des hydrocarbures.
Le distributeur panafricain a ouvert une première enseigne Supeco à Douala, où son concurrent BAO, porté par le groupe français, dispose de cinq années d’avance et d’un réseau de quatre magasins, appelé à se développer grâce à la franchise.
Quatre ans après sa dernière opération, le pays va lancer un emprunt obligataire d’au moins 150 milliards de francs CFA au premier semestre de 2022. Une opération pilotée par Louis Paul Motaze, le ministre des Finances.
Le ministre des Mines, Gabriel Dodo Ndoke, a annulé un mémorandum d’entente entre la Sonamines et son partenaire chinois Crec5 visant à développer les mines de bauxite de Ngaoundal et Makan. Deux sites également sollicités par la junior australienne Canyon Resources…
S’arc-boutant sur les statuts de la Beac, le gouverneur Tolli contrarie les plans de Yaoundé qui souhaite voir son directeur national se maintenir plus longtemps à son poste. Récit d’un affrontement par courriers interposés.
Brazzaville, désormais soutenue par le FMI, espère convaincre ses partenaires internationaux d’accompagner son Plan national de développement 2022-2026, qui prévoit 8 789 milliards de francs CFA d’investissements (13,4 milliards d’euros).
Le juge communautaire d’Afrique centrale a suspendu l’exécution de la sanction du régulateur contre le conseil d’administration de Banque Atlantique Cameroun, du magnat ivoirien Bernard Koné Dossongui. Explications.
En s’endettant auprès du marché monétaire pour apurer une partie de sa dette auprès de la filiale d’Actis, l’État oblige aussi cette dernière à payer ses fournisseurs. Pour un retour durable à l’équilibre financier dans le secteur ?
La fondatrice du cabinet de conseil financier Ellipsis, qui s’est imposé auprès des PME et filiales de multinationales à Libreville, mise sur une offre personnalisée de services et de formations.
Fille de commerçants, la trentenaire gabonaise est une serial entrepreneuse à la tête d’une enseigne alimentaire haut de gamme, d’un restaurant-bar et d’une ligne de vêtements.
Directrice générale associée de SDCG-BTP, cette patronne et militante du Parti démocratique gabonais gère avec poigne une PME qui réalise plus de trois millions d’euros de chiffre d’affaires chaque année.
La Société commerciale gabonaise de réassurance, unique réassureur d’Afrique centrale, vient d’établir un plan stratégique pour se déployer à travers le continent. Et pour financer son projet, il compte d’abord s’introduire en bourse.
Le Gicam avait décliné l’invitation à participer le 15 décembre à la rencontre annuelle entre l’État et le secteur privé pour n’avoir pas été associé à l’organisation. Tout comme il descend en flammes la réponse de Yaoundé à la hausse des prix.
Le secrétaire général du Conseil national du Plan d’accélération de la transformation (PAT) 2021-2023 explique les raisons qui ont incité l’exécutif gabonais à réviser sa stratégie. Quels sont ses moyens par rapport aux précédents plans ? Et que donnent ses premiers résultats ?
Distributeur de fruits et légumes frais à Lambaréné, Libreville et Port-Gentil, la centrale d’achat veut se développer davantage au Gabon et exporter son modèle au Congo, en Centrafrique, en Guinée équatoriale, au Tchad et au Nigeria.
Après un bras de fer de cinq ans, la Banque centrale autorise les sociétés extractives à ne lui céder que 35 % des devises en leur possession – contre 70 % pour les banques de la zone Cemac – pour renforcer ses réserves de change.
Après avoir restructuré le groupe en difficulté, l’ancien dirigeant de Tradex vient d’être nommé à sa tête. Sa mission : en faire un géant du cabotage dans le golfe de Guinée et l’un des leaders de la distribution des produits pétroliers au Cameroun.
En discussion avec Vitol, Glencore et Trafigura, entre autres, Yaoundé s’engage à rembourser plus de 236 millions d’euros de dettes de la Société nationale de raffinage (Sonara). En attendant de trouver une solution avec deux derniers négociants.
Au terme d’un long processus, le cadre chevronné de Société générale a été retenu pour diriger la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale. Sa mission : asseoir la visibilité et la crédibilité de la place boursière.
Le régulateur bancaire a frappé un grand coup en sanctionnant lourdement le conseil d’administration de Banque Atlantique Cameroun, détenu par le magnat ivoirien Bernard Koné Dossongui. Jeune Afrique lève le voile sur l’affaire à l’origine de cette décision et détaille ses conséquences régionales.
Réuni à Yaoundé, le conseil d’administration de l’institution panafricaine chargée de la promotion du commerce intra-africain a décidé de venir en aide à quatorze pays dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.
Le natif de Baham a la réputation de cultiver la solitude. Au Cameroun, en quarante ans, il a néanmoins tissé autour de lui un réseau sans égal mêlant politique et VIP des affaires.
Pour sa première visite au Cameroun et en Centrafrique, le vice-président de la Banque mondiale a conclu plusieurs accords de financement. Si l’ensemble du programme initial n’a pas pu être suivi, des accords portant sur plus de 500 millions de dollars ont été paraphés.
Les stations-service sont de nouveau approvisionnées. Mais l’incapacité de l’unique raffinerie du pays à satisfaire une demande croissante, ajoutée aux contraintes de la crise sanitaire, rend l’autonomie bien précaire.