Correspondant de Jeune Afrique au Cameroun, il couvre l’actualité de ce pays en particulier et de l’Afrique centrale en général, avec un intérêt marqué pour l’économie et la finance. Il s’intéresse également aux institutions communautaires de la sous-région.
Chute drastique des cours du pétrole et ralentissement de l’économie mondiale obligent, le gouvernement congolais s’attend à une récession de 9 % du PIB en 2020.
Le Premier ministre congolais, Clément Mouamba, vient de signer un protocole d’accord avec le trader Orion. Cette convention prévoit une décote de 30 % de sa dette et un différé de remboursement de quatre mois.
Le président gabonais a annoncé un arsenal de mesures destinées aux entreprises et aux ménages afin de contrer la crise économique consécutive au choc sanitaire du coronavirus.
Le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) a déboursé une trentaine de milliards de francs CFA pour reprendre les 47,04 % des parts du groupe bancaire français à la Bicig. Lesquelles actions seront bientôt cédées à un acteur panafricain.
Les 17 propositions du Gicam pour répondre à la crise économique consécutive au choc sanitaire lié au coronavirus ont été rendues publiques le 31 mars. Elles portent sur les secteurs fiscal, douanier, monétaire, financier et budgétaire.
Six ans après sa première tentative, l’opérateur camerounais a décroché une licence mobile. Sa patronne, Judith Achidi, peut enfin déployer son plan stratégique sur un marché dominé par MTN, Orange et Nexttel.
L’Apeccam a préconisé des mesures de soutien à ses 22 membres le 20 mars, et formulé des attentes à l’égard de la banque centrale régionale, pour faire face au « choc externe » que représente le coronavirus.
Alors que les principaux États producteurs de la zone – Gabon, Congo et Guinée équatoriale en tête –, avouent leurs incertitudes face à l’avenir, la CEA et la Beac prédisent déjà que la crise du coronavirus sera une catastrophe pour la croissance et les recettes publiques.
Le Tchad et la République centrafricaine, qui dépendent en partie des ports de Douala et de Kribi, se sont inquiétés de la décision prise le 17 mars par le gouvernement camerounais de fermer les frontières du pays à cause du coronavirus.
Les pays de la zone Cemac, qui se remettent à peine de la crise de la dette et sont confrontés à des défis sécuritaires ayant mis à rude épreuve leurs finances publiques, vont à nouveau voir leurs budgets mis à mal.
L’agence de notation spécialisée dans l’assurance AM Best a confirmé la note « A » d’Africa Re, avec une perspective stable. Une nouvelle qui atteste de la bonne santé du premierréassureur africain.
Le Gabonais César Ekomie-Afene dispute au Camerounais Théophile Gérard Moulong la présidence de la Fédération des sociétés d’assurances de droit national africaines. Entre l’assurance-vie pour l’un, et la micro-assurance et la digitalisation pour l’autre, leur rivalité renvoie aussi à celle entre leurs deux pays au sein de l’Afrique centrale.
L’entrée en vigueur en 2019 du relèvement du capital minimum a transformé le paysage dans la zone Cima : alors que certains groupes panafricains ont renforcé leur présence, les petits acteurs locaux souffrent de cette mesure, et les géants mondiaux préfèrent se recentrer sur les grands marchés.
Recapitalisation de la Bicec, changement à la tête de la SCB, empêtrée dans des scandales… Les banques marocaines sont bien décidées à faire le ménage dans leurs filiales.
Célestin Tawamba, le président du Gicam, charge le directeur général des impôts dans une lettre adressée le 16 janvier au président Paul Biya. La réaction de ce dernier reste attendue.
Avec le rachat de Bridgeo, spécialiste reconnu des logiciels de gestion d’entreprise, le groupe français de solutions numériques GFI Informatique renforce son arsenal alors qu’il veut doubler ses revenus en Afrique.
Climat des affaires, relations avec le gouvernement, Grand Dialogue, franc CFA… Le patron des patrons camerounais, Célestin Tawamba, président du Gicam, n’élude aucun sujet et livre son analyse de la situation nationale.
Au Cameroun, le juge administratif de Douala donne raison au consortium qui estimait avoir été injustement écarté de la présélection, en annulant la décision du patron du Port autonome de Douala du 8 janvier.
Le litige entre la Camerounaise des eaux d’un côté et l’État camerounais et Camwater de l’autre s’envenime. La première, filiale du consortium marocain dominé par l’ONEE et Delta Holding, a rejeté le conciliateur camerounais devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements.
Faute d’un modèle économique solide, l’énergéticien dépend des compensations de l’État, qui ne paie plus ses factures. Actis, son actionnaire principal, veut se désengager. Enquête sur un secteur sinistré.
Une régie créée par l’autorité portuaire de Douala se chargera d’exploiter cette plateforme pendant un an. Le temps de voir aboutir toutes les procédures judiciaires intentées par le consortium Bolloré-APMT.
Le Français, qui était l’un des deux directeurs généraux adjoints de l’énergéticien camerounais, a été promu le 28 novembre. Après une riche carrière internationale et notamment africaine, il remplace Joël Nana Kontchou, démissionnaire, à la tête d’un opérateur électrique en difficulté.
Liaisons logistiques, transbordement, développement de la zone industrielle… Le directeur général du Port autonome de Kribi (PAK) fait le point sur la première année d’activité du nouveau port.
Le principal e-commerçant du continent a suspendu pour une durée indéterminée son site de vente en ligne au Cameroun. Au moins 200 employés se retrouvent sans activités, alors que les pertes du groupe s’accumulent, malgré des ventes en hausse. La direction évoque les difficultés inhérentes au « contexte particulier » du pays.
La décision de Donald Trump d’exclure le Cameroun de l’Agoa portera principalement préjudice au secteur agroalimentaire. Les investissements étrangers risquent également d’en pâtir.
Le séjour d’un officiel vietnamien à Yaoundé, le 1er novembre, n’a pas permis aux actionnaires de l’opérateur de téléphonie mobile de se rencontrer. Hanoï s’attend à ce que le président camerounais se prononce.
Inspiré par la Côte d’Ivoire et le Ghana, le président de l’Association nigériane du cacao a annoncé son intention de s’associer au Cameroun pour mettre en place une prime au producteur pour l’achat du cacao… sans en avertir ses homologues camerounais.
Campagnes de promotion des blocs, révision des codes… Les pays producteurs de la région multiplient les initiatives pour attirer de nouveau les compagnies. Avec un résultat jusqu’à présent mitigé.
La compagnie ferroviaire comptait notamment sur l’organisation de la CAN 2019, qui devait se tenir dans le pays, pour remonter la pente. La filiale du groupe Bolloré, qui voit son trafic passagers stanger, a cependant enregistré des résultats encourageants sur le fret.