À la faveur des mesures de confinement et de distanciation physique, le développement des services en ligne a connu ces derniers mois une accélération spectaculaire.
Projeté sur le devant de la scène par sa défense combative d’Isabel dos Santos, le cabinet londonien cultive son réseau de clients dont certains sont particulièrement controversés en Afrique et au Moyen-Orient.
À la tête des Centres africains de prévention et de lutte contre les maladies (Africa CDC), le Camerounais John Nkengasong a été propulsé sur le devant de la scène par la pandémie. Retour sur son parcours, de l’OMS à l’Union africaine.
Des proches de l’ancien président sont incriminés dans une enquête sur l’affaire de corruption qui secoue le géant de l’aéronautique européen Airbus. Des révélations qui tombent mal pour John Dramani Mahama, qui briguera un nouveau mandat en fin d’année.
Pour le virologue camerounais John Nkengasong, directeur de l’Africa CDC, le continent qui dispose de moins de ressources que les économies les plus développées d’Europe et d’Asie face au coronavirus, est exposé à une grave crise à venir.
Plusieurs institutions ont renoncé à soutenir des projets polluants sur le continent. Pour préserver l’environnement, mais aussi par attrait pour les énergies renouvelables.
Olisa Agbakoba, ancien président de l’Ordre des avocats nigérians, est l’un des rares juristes africains à avoir une carrière d’arbitre internationale. C’est aussi l’un des plus farouches opposants au système actuel de l’arbitrage d’investissement.
Désireux d’attirer les investissements venus de l’étranger, la quasi-totalité des pays du monde ont ratifié des traités reconnaissant ces tribunaux privés, et se plie aujourd’hui à leurs règles… et à leurs arrêts. Le système est pourtant controversé pour ses coûts, son opacité et sa supposée partialité.
En 2015, 50 pays d’Afrique ont signé avec la Chine un accord de principe pour la mise en place d’une instance d’arbitrage sino-africaine, chargée de régler les litiges entre sociétés chinoises et sociétés du continent.
C’est une justice qui se rend loin des regards indiscrets, et fait donc l’objet de tous les fantasmes. Le degré de confidentialité dans le monde de l’arbitrage est tel que l’existence même de nombreux litiges reste inconnue du grand public.
La numérisation financière qui gagne l’Afrique expose aussi les banques et assurances du continent à des cyberattaques de pirates informatiques peu scrupuleux. Les efforts en matière de sécurité informatique dans le secteur financier sont indispensables.
Automatisation, expertise auprès des entreprises, décentralisation, mise à niveau réglementaire… Le directeur associé du cabinet Devlhon Consulting, expert en banques et services financiers, évoque l’avenir des établissements bancaires sur le continent.
La compagnie sud-africaine DRDGold a déserté les mines souterraines pour exploiter des résidus de surface. Et s’est rapprochée du grand producteur Sibanye-Stillwater.
Airtel Africa, filiale du groupe de télécommunication indien Bharti Airtel, a finalisé ce vendredi sa cotation sur la bourse de Londres, y levant 750 millions de dollars (660 millions d’euros) pour une valorisation totale de 3,9 milliards de dollars.
En important du Sénégal les produits qu’elle vend au Nigeria, Patisen se dispense de payer les 20 % de taxes douanières habituelles, ces deux pays appartenant à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), qui favorise le libre-échange régional.
NSIA, le principal assureur d’Afrique francophone, s’est établi au Nigeria en 2011 avec le rachat d’une société d’assurances pour environ 20 milliards de F CFA (30,5 millions d’euros).
Collaboration avec les Bourses africaines, accompagnement des PME, émissions obligataires… La place financière fait du continent une priorité. Ibukun Adebayo, codirecteur de la stratégie pour les marchés émergents, revient sur l’actualité de ces derniers mois.
Le groupe anglo-indien Vedanta et sa filiale Konkola Copper Mines, accusés de pollution en Zambie, pourront être attaqués en justice à Londres. Cette décision ouvre la voie à d’autres procès contre des sociétés britanniques disposant de filiales en Afrique.