En résidence surveillée à Odienné, dans le nord du pays, et sous le coup d’un mandat d’arrêt de la CPI, Simone Gbagbo prie, lit la Bible, et fustige « une justice impérialiste ».
Le président français François Hollande a reçu son homologue tchadien Idriss Déby Itno, mercredi 5 décembre, à Paris. Au menu des discussions : le cas d’Ibni Oumar Mahamat Saleh, l’affaire de l’Arche de Zoé, la crise malienne et la situation en Centrafrique.
En décembre 2015, le Maroc sera le premier pays du continent à disposer d’une ligne de train à grande vitesse. Pour boucler le financement du projet, le roi Mohammed VI compte sur l’aide financière des pays du Golfe.
François Bozizé renouvellerait bien son mandat à la tête de l’État en 2016. Seul soucis : la constitution ne le lui permet pas, à moins de la modifier.
Billon, Brou, Kacou et Bamba : un grand patron, un technocrate, un spécialiste du tourisme et une juriste ont fait leur entrée au gouvernement ivoirien.
Champion panafricain, le marocain Attijariwafa Bank déploie l’ensemble de ses métiers en Afrique francophone, tout en partant à l’assaut de nouvelles régions. À son programme figurent notamment l’Égypte et l’Angola.
L’ancien Premier ministre Ernest Yonli a été installé dans ses fonctions de président du Conseil économique et social le 5 novembre dernier. Sa mission : sortir l’institution de sa torpeur.
Président du Rassemblement national des indépendants (RNI), troisième force politique du pays, l’opposant Salaheddine Mezouar a reçu, le 13 novembre au siège de son parti, à Rabat, Hamid Chabat, le nouveau secrétaire général de l’Istiqlal, membre de la coalition au pouvoir aux côtés des islamistes du Parti de la justice et du développement (PJD).
Le forum des Medays de l’Institut Amadeus s’est tenu à Tanger du 14 au 17 novembre. L’occasion pour les invités du think tank marocain d’étudier les différents conflits qui secouent l’Afrique et le Moyen-Orient, au premier rang desquels la crise malienne.
Au Ghana ou au Liberia, ils rêvent de ramener l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo au pouvoir. Enquête sur ces exilés qui ne reconnaissent toujours pas la légitimité d’Alassane Ouattara et qu’Abidjan soupçonne d’être à l’origine des attaques de ces derniers mois.
À l’occasion du Forum Afrique Développement, Attijariwafabank accueille les 8 et 9 novembre à Casablanca plus de 1000 opérateurs économiques et décideurs politiques d’Afrique du nord, de l’Ouest et du Centre. Reportage.
Alors qu’Abidjan prépare une nouvelle vague de privatisations, Jeune Afrique fait la lumière sur un processus qui, pour l’instant, ne brille pas par sa transparence. Premières concernées : les banques.
Exclusif. C’est en tant que haut représentant de l’Union africaine que le général guinéen Sekouba Konaté dirigera à Bamako, du 29 octobre au 8 novembre, une délégation de responsables militaires pour finaliser avec l’armée malienne un plan de reconquête du Nord-Mali.
Nommé de façon assez inattendue envoyé spécial pour le Sahel auprès de Ban Ki-moon, Romano Prodi est parvenu à devancer une rude concurrence. Contrairement aux idées reçues, l’Italien n’effectue pas à l’occasion ses premiers pas sur le continent africain.
Alors que le président de la République française François Hollande doit effectuer une visite en Algérie au début de décembre, son programme sur place est peu à peu dévoilé : entretien avec Abdelaziz Bouteflika, gestes envers le peuple algérien, renforcement de la coopération tous azimuts. Détails d’un agenda qui s’annonce bien rempli.
Justin Koné Katinan, le porte-parole du président ivoirien déchu Laurent Gbagbo, fait l’objet de mandats d’arrêt pour crimes économiques et meurtres mais, pour le moment, le Ghana refuse de le livrer à Abidjan. Le 17 octobre, son audience d’extradition a été reportée pour la énième fois, au 24 octobre.
Un rapport d’experts pour le compte de l’ONU accuse des partisans de Laurent Gbagbo d’avoir établi des contacts avec le capitaine malien Amadou Haya Sanogo ou des islamistes du Nord-Mali. Autant d’allégations démenties par les intéressés ou non-recoupées par d’autres sources.
Entre le Ghana et la Côte d’Ivoire, les relations sont depuis longtemps compliquées. On ne peut pas être si proches sans être aussi rivaux. Mais surtout, Abidjan ne pardonne pas à Accra d’héberger de virulents partisans de l’ancien président Gbagbo.
Déçu par l’attitude du FPI qui refuse, selon lui, de s’inscrire dans le processus de réconciliation nationale, Alassane Ouattara a pressé Charles Konan Banny d’effectuer de nouvelles propositions afin de donner une nouvelle dynamique à l’action de la CDVR.
Accusé de meurtre, Brunot Dogbo Blé, le chef de la Garde républicaine de Laurent Gbagbo, risque la réclusion à perpétuité. Retour sur la trajectoire d’un saint-cyrien entièrement dévoué à l’ancien président ivoirien.
Jean-Luc Mélenchon a récemment reçu Jacqueline Chamois, la mère de Michel Gbagbo, qui souhaitait le sensibiliser à la situation des détenus politiques en Côte d’Ivoire. Et le message est visiblement passé puisque l’ex-candidat à la présidentielle a interpellé François Hollande sur le sujet.
Que s’est-il passé, les 24 et 25 septembre, lors de l’audience à huis clos de Laurent Gbagbo devant la Cour pénale internationale (CPI) ? Éléments de réponse.
L’ancien ministre des Affaires étrangères du Ghana, Mohamed Ibn Chambas, semble tenir la corde pour le rôle d’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, pour la région du Sahel et la crise au Mali.
Meurtres inexpliqués, francs CFA volatilisés, opérations militaires clandestines… En Côte d’Ivoire, la décennie qui a suivi le coup d’État de 2002 contre Laurent Gbagbo aura été riche en rebondissements et lourde de secrets.
Charles Blé Goudé aimerait participer à la réconciliation nationale et affirme avoir eu un premier contact avec des membres de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (CDVR) de Côte d’Ivoire.
Le parti présidentiel d’Alassane Ouattara et les anciens fidèles de Laurent Gbagbo prônent le dialogue politique. Les initiatives fleurissent. Mais chacun attend que l’autre fasse le premier pas…
Lors de sa visite en France du 17 au 20 septembre, Blaise Compaoré multiplie les rencontres. Après Abdou Diouf et François Hollande, le président burkinabè doit s’entretenir avec Vincent Bolloré, Nicolas Sarkozy et Michel Rocard, entre autres.
Quatre mois après son élection, le président français a enfin esquissé les contours de sa politique africaine. Fini les méthodes de l’ère Sarkozy ? Peut-être, mais entre la défense des grands principes et les intérêts bien compris, la voie est toujours aussi étroite.