Journaliste spécialisé sur l’Afrique subsaharienne, il écrit plus particulièrement sur l’Afrique du Sud, la RD Congo et le Rwanda. Anglophone, il s’intéresse aussi aux relations entre les États-Unis et l’Afrique, aux nouveaux « mouvements citoyens » du continent ainsi qu’à la Francophonie.
Le Premier ministre congolais sortant s’est confié en exclusivité à Jeune Afrique au sujet de ses cinq années passées à la tête du gouvernement. C’est la première interview qu’il accorde à un média depuis qu’il a quitté ses fonctions.
La Libyan Investment Authority accusait la banque américaine de lui avoir fait perdre plus de 1 milliard de dollars. La justice lui a donné tort, mais a dévoilé les procédés peu orthodoxes du géant de Wall Street.
Chef de la police à Kinshasa, le général Célestin Kanyama, surnommé « esprit de mort », a été le premier élément du système sécuritaire du Président Joseph Kabila à être sanctionné par les États-Unis. Cinq mois plus tard, l’officier continue à protester et à dénoncer une injustice.
Jean-Jacques Lumumba, un des petits-neveux du héros de l’indépendance congolaise, accuse plusieurs proches du président Joseph Kabila d’avoir détourné de l’argent par l’intermédiaire de la banque BGFI, dont il a longtemps été l’un des cadres. Ses accusations sont étayées par une série de documents remis au quotidien belge Le Soir.
Près de 600 morts en un an, des manifestations à n’en plus finir et des médias sociaux qui s’enflamment… Jamais le pouvoir n’avait été confronté à pareille contestation. Divisé depuis la mort de Meles Zenawi, l’EPRDF a décrété l’état d’urgence et tente de reprendre le contrôle de la situation.
Kayumba Nyamwasa, un opposant rwandais en exil en Afrique du Sud, avait affirmé à RFI disposer de « preuves » de l’implication de Paul Kagame dans l’attentat du 6 avril 1994. Force est de constater que son témoignage n’en livre aucune.
Entre 2007 et 2011, le fonds américain Och-Ziff a laissé ses intermédiaires soudoyer de hauts dirigeants pour s’emparer des matières premières du continent. Une enquête dévoile, avec une rare clarté, ces circuits occultes.
Grâce à ses nouvelles destinations à l’ouest, la compagnie nationale rwandaise complète son réseau au sud du Sahara. Entretien avec le numéro 2 d’un transporteur qui ne manque pas d’ambition.
Les fragiles relations entre la France et le Rwanda connaissent un regain de tensions. En cause, la relance de l’enquête française sur l’attentat contre le président rwandais Juvénal Habyarimana en 1994. Cette enquête avait déjà provoqué une rupture des relations diplomatiques entre 2006 et 2009.
Pendant des années, Kigali a eu le regard tourné vers l’Afrique de l’Est. Aujourd’hui, de Conakry à Brazzaville en passant par Cotonou et Libreville, Paul Kagame tisse des liens étroits avec plusieurs présidents de l’ex-pré carré français.
Les affrontements meurtriers des 19 et 20 septembre ont isolé encore davantage le président Kabila sur la scène internationale : les Occidentaux s’entendent désormais sur une ligne dure, et l’inquiétude grandit dans la sous région.
Washington a pris mercredi de nouvelles sanctions ciblées contre le général Gabriel Amisi, alias Tango four, et l’ancien chef de la police John Numbi. Les États-Unis estiment qu’ils « menacent la stabilité et nuisent au processus démocratique en RD Congo ».
Il se voyait déjà leader de l’opposition. Las ! Sentant que Tshisekedi et Katumbi risquaient de l’évincer, il a finalement accepté de prendre part au dialogue avec le pouvoir censé préparer la transition. Cet article d’analyse a été publié le 11 septembre dans le n°2905 de Jeune Afrique.
Son job est un casse-tête. Depuis un peu plus d’un an, le diplomate gabonais Parfait Onanga-Anyanga est à la tête de la Mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca). Dans ce vaste pays, les violences communautaires demeurent fréquentes. L’État s’est effondré et tout est à reconstruire.
Le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), principal parti d’opposition ayant accepté de participer au dialogue avec le pouvoir, a suspendu sa participation, a-t-on appris lundi d’un député de l’UNC. Il proteste contre la volonté du pouvoir de repousser la présidentielle après les élections locales. Une information confirmée par un communiqué signé de Vital Kamerhe lui-même.
Des émeutes ont éclaté dans la nuit de jeudi à vendredi à Kasumbalesa, ville frontière entre la RD Congo et la Zambie, à une centaine de kilomètres au sud de Lubumbashi. La mort d’un civil, victime d’une balle perdue de la police, a mis le feu aux poudres.
Mmusi Maimane est jeune et ambitieux. Son style et ses slogans rappellent furieusement ceux du président américain… Et sous sa houlette, l’Alliance démocratique vient d’infliger un revers historique à l’ANC.
Le président du Sénat congolais, Léon Kengo wa Dondo, participe finalement aux travaux préparatoires du « dialogue politique » voulu par le président Joseph Kabila. Les opposants Vital Kamerhe et José Makila ont été exclus de leurs plateformes respectives pour leur participation aux mêmes pourparlers.
Malgré des progrès économiques et sociaux impressionnants, la contestation enfle dans le pays. Mais le régime, loin de vouloir partager le pouvoir, semble préférer, pour l’instant, la riposte sécuritaire.
Ça n’est pas qu’une affaire de passion. Investir dans le ballon rond permet aux hommes politiques d’étendre leur influence. Mais, pour rester populaire, il faut gagner.
Bruno Mavungu, le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a été démis de ses fonctions. On lui reproche une trop grande complaisance vis-à-vis du camp du président Joseph Kabila.
La campagne pour les élections municipales du 3 août a été émaillée de violences et de règlements de comptes qui mettent en lumière les dérives et les faiblesses de l’ANC, au pouvoir depuis la fin de l’apartheid.
Si le mouvement citoyen congolais Filimbi fait moins parler de lui ces derniers mois, il n’a pas disparu et encore moins rendu les armes. Son coordonnateur, Floribert Anzuluni, se dit toujours déterminé à obtenir le départ du président Joseph Kabila d’ici fin 2016. Pression internationale, présence sur le terrain, association avec des figures de la société civile telles que le Dr. Denis Mukwege… Il détaille sa stratégie à Jeune Afrique.