Journaliste spécialisé sur l’Afrique subsaharienne, il écrit plus particulièrement sur l’Afrique du Sud, la RD Congo et le Rwanda. Anglophone, il s’intéresse aussi aux relations entre les États-Unis et l’Afrique, aux nouveaux « mouvements citoyens » du continent ainsi qu’à la Francophonie.
Darryl Lewis, l’ancien conseiller en sécurité américain de l’opposant congolais Moïse Katumbi a porté plainte pour « torture » devant la justice américaine contre le chef de l’Agence nationale de renseignement (ANR), Kalev Mutond, et le ministre de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba. Accusé d’être un « mercenaire », il avait été détenu en RD Congo pendant plus d’un mois avant d’être relâché et de regagner les États-Unis.
En sa qualité d’analyste politique et de vice-président de l’Institut sud-africain des affaires internationales (SAIIA), le frère cadet de l’ancien président Thabo Mbeki dresse un tableau peu reluisant des luttes actuelles au sein de l’ANC. Selon lui les assassinats politiques n’ont aucune portée idéologique, mais servent des intérêts purement économiques.
On aurait pu le croire affaibli, découragé, mais l’ancien gouverneur du Katanga ne veut rien lâcher. Oui, promet-il, il rentrera bientôt et entend toujours succéder au président sortant.
L’Agence nationale de renseignement (ANR) congolaise a démenti mercredi les accusations de la juge Chantale Ramazani Wazuri qui a déclaré avoir subi des pressions pour faire condamner Moïse Katumbi. L’agence a demandé l’ouverture d’une enquête.
L’actuelle liste électorale, qui exclut nombre de jeunes majeurs, pourrait ne pas être révisée avant la présidentielle. Au grand dam de toute une génération.
Homme et femme d’affaires à succès, ou ingénieur hydraulique aux commandes du barrage d’Inga… rencontre avec ces congolais d’aujourd’hui qui construisent leur pays de demain.
Dans une lettre adressée au ministre congolais de la Justice, la présidente du Tribunal de paix de Lubumbashi, Chantale Ramazani Wazuri, assure avoir été contrainte de signer la condamnation de l’opposant Moïse Katumbi dans une affaire immobilière. Mis en cause, le chef des services de renseignement, Kalev Mutond, dément tout contact avec l’intéressée.
Le ton monte à Harare : dénonçant la corruption quotidienne, un mouvement citoyen lancé sur les réseaux sociaux prend de l’ampleur. Peut-être le début de la fin pour le président vieillissant…
Parce que Jean-Pierre Bemba ne pouvait pas ne pas savoir, la CPI l’a condamné à dix-huit ans de prison. Une sentence qui sonne le glas des ambitions de celui qui fut, autrefois, le vice-président du pays.
Artisan du grand rassemblement de l’opposition, organisé début juin en Belgique, Raphaël Katebe Katoto est l’aîné de Moïse Katumbi. Homme d’affaires prospère et influent, il a un compte personnel à régler avec le chef de l’État, Joseph Kabila.
Le général Célestin Kanyama, commissaire provincial de la police nationale congolaise à Kinshasa, voit ses avoirs aux États-Unis gelés pour « violences contre des civils ».
Très connu à l’étranger, un peu moins chez lui, le fondateur de l’hôpital de Panzi, dans le Sud-Kivu, dit ne pas avoir d’ambitions politiques, mais critique vertement le chef de l’État. Rencontre.
À Bruxelles, mercredi, la première journée du conclave de l’opposition a été marquée par le discours d’ouverture d’Étienne Tshisekedi, mais elle n’a pas permis d’aplanir toutes les divergences. Loin s’en faut.
Les leaders de l’oppositions congolaise ont commencé à se réunir à Genval, dans la banlieue de Bruxelles, ce mercredi. Mais le début de leur « conclave », qui doit se réunir autour d’Étienne Tshisekedi, a été repoussé de plusieurs heures pour tenter d’aplanir les dernières divergences.
La Cour constitutionnelle l’a autorisé à se maintenir au pouvoir au-delà de 2016, mais bien malin qui pourra dire comment Joseph Kabila a prévu de gérer les mois à venir. Le chef de l’État n’a pas pour habitude de s’épancher, pas même auprès de son entourage. Pas même lorsque l’orage gronde.
Après le génocide rwandais, l’écriture s’est imposée comme une urgence. Pour exorciser la souffrance et fixer la mémoire.
Ainsi, les écrivains restent marqués par le massacre, même si peu à peu certains sont tentés par la fiction…
Anachronique, l’hymne national togolais ? Le 2 mai, l’archevêque émérite de Lomé, Mgr Philippe Kpodzro, a proposé de changer certains vers (« Vainquons ou mourons dans la dignité »), qu’il juge liés à une lutte contre l’indépendance aujourd’hui dépassée.
Le chef de l’État congolais a chargé un « conseil des six » de mettre en œuvre certains éléments de sa stratégie, notamment le dialogue avec l’opposition. Qui en fait partie ?
Soutien rwandais aux rebelles burundais, livraison d’armes par la Corée du Nord, rôle trouble d’officiers congolais dans les massacres à Béni… Avant même sa sortie officielle, le dernier rapport du groupe d’experts de l’ONU sur la RD Congo fait polémique. Jeune Afrique a pu consulter ce document de 164 pages. En voici les principaux points.
De Mobutu à Kabila, depuis quatre décennies, l’ombrageux Étienne Tshisekedi tient tête à tous les pouvoirs, ce qui lui vaut une grande popularité. Âgé et malade, livrera-t-il son dernier combat lors de la présidentielle ?
Devenu l’adversaire de Joseph Kabila depuis qu’il a claqué la porte du parti présidentiel, l’ancien gouverneur du Katanga sera-t-il candidat à la présidentielle de novembre ? C’est plus que probable : le 30 mars, une plateforme groupant sept partis d’opposition lui a officiellement demandé d’être son champion.
Kigali nie, mais Bujumbura ne veut pas en démordre, convaincu que son voisin fait bien plus qu’accueillir des exilés. Paul Kagamé sait pourtant à quel point il serait risqué d’afficher ses sympathies.