Journaliste spécialisé sur l’Afrique subsaharienne, il écrit plus particulièrement sur l’Afrique du Sud, la RD Congo et le Rwanda. Anglophone, il s’intéresse aussi aux relations entre les États-Unis et l’Afrique, aux nouveaux « mouvements citoyens » du continent ainsi qu’à la Francophonie.
C’est un pas de plus vers la candidature de l’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, à l’élection présidentielle congolaise. Le 30 mars, le G7, un groupe de sept leaders politiques influents, passés comme lui de la majorité à l’opposition, lui a demandé d’être son candidat. Voici la réaction de l’intéressé, en exclusivité pour Jeune Afrique.
Le conflit qui se déroule depuis deux décennies dans l’est de la RDC est à la fois le plus meurtrier depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et l’un des moins médiatisés. Sa durée a fini par lasser les rédacteurs en chef, et la prolifération des groupes armés le rend difficilement explicable.
La Cour pénale internationale doit rendre son verdict ce lundi dans le procès de Jean-Pierre Bemba. Si ses partisans se prennent à rêver d’une libération rapide, voire d’un retour fracassant sur la scène politique congolaise, une autre bataille l’attend. Explications.
Alors que le Conseil de sécurité doit voter une nouvelle résolution sur la RD Congo d’ici à la fin du mois, Kinshasa réclame une nouvelle réduction des effectifs militaires de la Mission de l’ONU (Monusco) sur son territoire, estimant que la situation sécuritaire s’est « nettement améliorée ». Le gouvernement congolais souhaite par ailleurs bénéficier de « l’appui » onusien dans l’organisation de ses élections, mais refuse tout « accompagnement ».
Son mandat à la tête de la Commission de l’UA arrivera à échéance en juin, et tout porte à croire qu’elle a choisi d’en rester là pour mieux se concentrer sur une autre bataille : celle qui pourrait lui permettre de remporter la présidence de l’ANC et, partant, celle du pays.
Proche de la première dame, Olive Lembe, comme de certains militants d’opposition, le Belge Éric de Lamotte investit une grande partie de son temps et de son argent dans la cité martyre de l’Est congolais.
Des groupes armés nande et hutu commettent massacre sur massacre contre les populations civiles du Sud-Lubero depuis trois mois. Que se passe-t-il dans ce territoire du Nord-Kivu ? Et comment mettre fin à ce cycle de violences interethniques ?
Le festival Amani (“paix” en Swahili) de Goma a accueilli 33 000 personnes entre les 12 et 14 février, selon ses organisateurs. Le bilan d’un week-end haut en couleurs, en quatre points.
L’un des objectifs du festival Amani (« paix » en swahili) a été atteint, les 12 et 13 févier, avec le passage sur scène de deux artistes rwandais, Angel Mutoni et Kode, acclamés par un public chaleureux. Un petit pas de plus contre les préjugés dans la région des Grands lacs.
La troisième édition du festival Amani (« la paix » en swahili) s’ouvre à Goma, ce vendredi 12 février. Alors que les tensions pré-électorales s’accumulent en RDC et que Fred Bauma, l’un de ses anciens bénévoles, est détenu depuis près d’un an, ses promoteurs se refusent à toute déclaration qui soit, de près ou de loin, politique.
La troisième édition du festival Amani s’ouvre à Goma, ce vendredi 12 février. Pour faire vibrer les habitants de l’Est de la RDC, des artistes venus de la région des grands lacs, et bien au-delà.
Alors que le gouvernement burundais s’oppose toujours à une intervention africaine sur son sol, les chefs d’État réunis lors du 26e sommet de l’Union africaine (UA) ont renoncé à la lui imposer. Mais le commissaire à la paix et à la sécurité, l’Algérien Smaïl Chergui, ne renonce pas à convaincre Bujumbura. Et milite pour que les troupes africaines soient davantage mobilisées dans les crises qui agitent le continent. Entretien.
C’est LA grande question qui agite le Tout-Kinshasa depuis que le président Kabila a annoncé l’ouverture d’un nouveau cycle de discussions, en novembre dernier. Manière de retarder le processus électoral ou garantie que les scrutins seront pour une fois apaisés ? J.A. ouvre le débat.
C’est LA grande question qui agite le Tout-Kinshasa depuis que le président Kabila a annoncé l’ouverture d’un nouveau cycle de discussions, en novembre dernier. Manière de retarder le processus électoral ou garantie que les scrutins seront pour une fois apaisés ? J.A. ouvre le débat.
À la veille d’élections parfois tendues, l’Afrique centrale ne connaît pas de mobilisation de même envergure que Y’en a marre au Sénégal ou le Balai citoyen au Burkina. Pourquoi ?
L’envoyé spécial de Barack Obama pour les Grands lacs, Tom Perriello, était présent à Addis-Abeba pour le sommet de l’Union africaine, les 30 et 31 janvier. Il répond aux questions de Jeune Afrique sur les deux dossiers chauds de la région : la crise au Burundi et le blocage du processus électoral en RD Congo.
Le chef de l’État tchadien Idriss Déby Itno vient d’être désigné pour un an à la présidence de l’Union africaine (UA). Il a donné sa première interview à Jeune Afrique. Pour lui, le Burundi ne doit pas s’imaginer que l’absence d’intervention militaire à ce stade est un blanc seing. Il prévient : si la situation dégénère, l’UA fera usage de la force.
Après trois jours de discussions, l’Union africaine a décidé d’envoyer une délégation de « hautes personnalités » pour obtenir le consentement de Bujumbura pour l’envoi d’une force dans le pays. Celle-ci sera déployée « si le Burundi l’accepte », a précisé le commissaire Paix et sécurité, Smaïl Chergui.
Son discours était prévu pour durer 10 minutes. Finalement, il a parlé près d’une heure. Pour sa dernière intervention en tant que président de l’Union africaine (UA) le 30 janvier, le Zimbabwéen Robert Mugabe s’est lancé dans une longue diatribe anti-occidentale entrecoupée d’ovations. Barack Obama, les Nations unies, les Européens… Tout le monde en a pris pour son grade. Extraits.
Nommé facilitateur de l’Union africaine pour la RD Congo, le Togolais Edem Kodjo livre son analyse de la situation politique dans le pays, qui semble de plus en plus bloquée. Interview.
C’était lors du sommet de Johannesburg, en juin 2015. Les chefs d’État et de gouvernement décidaient de « s’approprier » le budget de l’Union africaine (UA).
La réunion tant attendue du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine sur le Burundi a finalement débouché sur une nouvelle impasse. Face au refus de Bujumbura de toute intervention militaire sur son sol, aucune majorité ne s’est dégagée pour imposer une quelconque décision.
Les présidents du Burkina Faso et de Côte d’Ivoire se sont rencontrés pendant près d’une heure en marge du sommet de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba, le 29 janvier. Ils ont notamment manifesté leur souhait devoir les relations entre leurs deux pays s’améliorer après une période de tension importante.
Les 15 États appelés à gérer pour l’UA les crises de sécurité du continent lors deux prochaines années ont été élus jeudi à Addis-Abeba. Ils doivent se prononcer, dès ce vendredi, sur la situation au Burundi.
Le Conseil exécutif de l’Union africaine (UA) s’est ouvert mercredi à Addis-Abeba. Cette réunion de deux jours des ministres africains des Affaires étrangères est un prélude au 26e sommet des chefs d’État et de gouvernement qui se tient les 30 et 31 janvier. Tour d’horizon des enjeux clés.
Ni l’un ni l’autre n’ont encore dévoilé leurs intentions pour l’élection prévue en novembre, mais nul doute que leur affrontement rythmera l’année 2016. Naguère proches, Joseph Kabila et Moïse Katumbi sont à couteaux tirés. Quelles sont leurs forces, leurs faiblesses, leurs réseaux ?
Ni l’un ni l’autre n’ont encore dévoilé leurs intentions pour l’élection prévue en novembre, mais nul doute que leur affrontement rythmera l’année 2016. Naguère proches, Joseph Kabila et Moïse Katumbi sont à couteaux tirés. Quelles sont leurs forces, leurs faiblesses, leurs réseaux ?