Journaliste spécialisé sur l’Afrique subsaharienne, il écrit plus particulièrement sur l’Afrique du Sud, la RD Congo et le Rwanda. Anglophone, il s’intéresse aussi aux relations entre les États-Unis et l’Afrique, aux nouveaux « mouvements citoyens » du continent ainsi qu’à la Francophonie.
Cette jeune Rwandaise n’avait pas prévu de faire carrière dans le théâtre. Elle joue pourtant dans Les Nègres, de Jean Genet, sous la direction de Robert Wilson.
Le décès de Michael Sata l’a propulsé « premier président blanc d’un gouvernement africain démocratique ». Le chef de l’État zambien, Guy Scott, ne restera en fonction que trois mois. Mais, déjà, les esprits s’échauffent.
Le nombre de ses locuteurs dans le monde ne cesse de croître. Il pourrait même exploser dans les prochaines décennies. Une évolution qui repose presque exclusivement sur le dynamisme de l’Afrique subsaharienne.
Après la mort du président zambien Michael Sata, mercredi, c’est son vice-président Guy Scott qui a annoncé assurer l’intérim. Fils de Britanniques venus s’installer dans ce qui était encore la Rhodésie du Nord, il devient le premier Blanc à accéder démocratiquement à une présidence en Afrique subsaharienne.
Après l’agroalimentaire et les télécoms, le fonds d’investissement rwandais Crystal Ventures veut explorer de nouveaux secteurs. En toute indépendance, assure le patron de la société, détenue par le parti au pouvoir.
Des chercheurs américains ont tenté de recenser les pays les plus exposés à l’arrivée d’un malade atteint d’Ebola sur leur sol. Sans céder à la panique, certains États africains auraient intérêt à se préparer à une telle éventualité.
Cela va bientôt faire un an que les Nations unies ont commencé à redéployer leurs fonctionnaires dans l’Est. Mais les faire venir n’a pas été une mince affaire. Et n’est pas sans conséquences.
Moins touché que le Liberia et le Sierra Leone, le pays espère maîtriser l’épidémie d’Ebola. Un objectif que ses frontières poreuses et son territoire mal contrôlé rendent difficile à atteindre.
Rosatom, le géant russe du nucléaire, a-t-il remporté le plus grand marché public de l’histoire sud-africaine ? C’est en tout cas ce qu’il laisse entendre. De quoi inquiéter son concurrent français.
Tandis que le virus se propage, les États du monde entier se mobilisent pour enrayer l’épidémie. À chacun sa méthode : l’imagination aussi, c’est contagieux !
Le chef des troupes américaines en Afrique (Africom) va diriger en personne depuis Monrovia le déploiement de 3 000 soldats pour lutter contre l’épidémie d’Ebola. Les raisons d’une intervention spectaculaire.
Rien ne va plus pour le chef de l’État sud-africain. Alors que les scandales se multiplient, la justice exhume l’affaire dite de l’Arms Deal, qui poursuit Jacob Zuma depuis plus de dix ans. Tiendra-t-il jusqu’à la fin de son mandat, en 2019 ?
Les mesures de quarantaine, discriminatoires à l’égard des pays touchés, sont-elles excessives ? L’Organisation mondiale de la santé a-t-elle sous-estimé l’ampleur de la menace ? Pendant que l’on se perd en conjectures, l’épidémie et la psychose gagnent du terrain…
Il est le dernier monarque du pays des Mille Collines. En exil depuis plus de cinquante ans, Sa Majesté Kigeli V n’a toujours pas renoncé à revenir un jour sur sa terre natale.
Alors que l’épidémie continue de se propager, l’inquiétude s’est transformée en véritable psychose. Tout le continent pourrait bien en faire les frais.
Après deux semaines passées au chevet de son père, l’opposant congolais (RDC) Étienne Tshisekedi, à Bruxelles, Félix Tshisekedi retourne dans la mêlée Kinoise. Entretien.
Être riche, c’est aussi connaître les derniers lieux à la mode, là où il faut absolument se montrer. Jeune Afrique a sélectionné les trois « spots » du moment.
Ils étaient tout sourire sur les photos. En réalité, au sommet de Washington, lors duquel Barack Obama a accueilli près de cinquante dirigeants africains, on a parlé de questions de sécurité, de bonne gouvernance et de business. Mais sans grande conviction.
Samy Badibanga, député congolais (RDC), président du groupe UDPS et alliés, a effectué en juillet une grande tournée internationale. Son objectif : mettre la pression sur Joseph Kabila pour l’empêcher de modifier la Constitution afin de se représenter en 2016.
Le président américain Barack Obama a annoncé, le 5 août, que son plan Power Africa serait financé à hauteur de 26 milliards de dollars, contre les 7 milliards prévus initialement. Mais un an après son lancement, ce programme énergétique n’échappe pas aux critiques sur les pays ciblés et les sources d’énergies concernées. Décryptage.
Lors de son premier discours au sommet États-Unis-Afrique, mardi 5 août, le président américain a annoncé un renforcement de son plan Power Africa, porté à 26 milliards de dollars. Mais il a aussi reconnu que son pays avait pris du retard, notamment par rapport à la Chine, dans sa relation avec l’Afrique.
Le Congrès américain pourrait saper les ambitions de Barack Obama de relancer les relations économiques avec l’Afrique, en démantelant quelques-unes des institutions clés pour leurs échanges. Explications.
Présent à Washington pour le premier sommet États-Unis – Afrique, le président sénégalais a accordé une interview à « Jeune Afrique ». Il y aborde sa relation avec Barack Obama, ses attentes vis-à-vis des États-Unis pour le développement du continent, ou encore des questions d’actualité sénégalaise, comme le procès Karim Wade qui vient de s’ouvrir à Dakar.
Il y a neuf mois, le président annonçait la formation d’un gouvernement d’ouverture. Depuis, le monde politique et les milieux économiques sont suspendus à sa décision. Manifestement, Joseph Kabila a quelques raisons de prendre son temps.
À quelques jours du sommet, les délégations du sommet États-Unis-Afrique, qui se tient à Washington du 4 au 6 août, peaufinent leurs dossiers. Surtout celles des invités de dernière minute.
Dans le livre de souvenirs de Zelda La Grange, qui fut l’assistante de Mandela pendant près de vingt ans, la seconde épouse de Madiba apparaît à son avantage.
Les chefs d’État d’Afrique de l’Est et leurs partenaires privés ont officiellement lancé l’East African Exchange (EAX), une nouvelle bourse régionale des matières premières à Kigali.
Le président rwandais, Paul Kagamé, s’est montré très combatif lors de son discours de la fête nationale, vendredi à Kigali, exhortant l’Afrique toute entière à changer d’état d’esprit pour se libérer.
Après des années de tractations infructueuses sur l’avenir du centre culturel franco-rwandais de Kigali, le Rwanda a mis en oeuvre une décision radicale : détruire l’ensemble des bâtiments à la pelleteuse et récupérer le terrain.