Journaliste spécialisé sur l’Afrique subsaharienne, il écrit plus particulièrement sur l’Afrique du Sud, la RD Congo et le Rwanda. Anglophone, il s’intéresse aussi aux relations entre les États-Unis et l’Afrique, aux nouveaux « mouvements citoyens » du continent ainsi qu’à la Francophonie.
Certains sont joyeux, d’autres moins. Certains sont attendus, d’autres donnent lieu à un véritable suspense. Panorama des événements qui feront l’actualité en 2014.
Il était un symbole, le ciment de toute une nation. Même si l’ancien président Nelson Mandela s’était retiré de la vie politique depuis des années, sa disparition inquiète Noirs et Blancs dans un pays toujours hanté par les fantômes du passé.
La résolution des problèmes de l’Est de la RDC passera par un dialogue direct entre les chefs d’État de la sous-région, estime Russ Feingold, l’envoyé spécial américain dans la région des Grands Lacs, dans une interview accordée à « Jeune Afrique » le 6 décembre, en marque du Sommet Afrique-France.
Le génocide de 1994, ils n’en ont aucun souvenir. Beaucoup ne l’ont même pas vécu. Ils n’ont connu que l’actuel chef de l’État rwandais, Paul Kagamé, et sa volonté ferme de faire taire les clivages d’autrefois.
Des chefs d’État ainsi que des centaines de journalistes sont rassemblés à Qunu, le village de Nelson Mandela, avant son enterrement dimanche. Comme les reporters, la plupart des habitants du village ne pourront pas assister à la cérémonie. Mais ils espèrent bien bénéficier des retombées de l’évènement.
Dans le quartier de Yeoville où se concentrent la plupart des communautés africaines étrangères de Johannesburg, on pleure Nelson Mandela, le grand homme, mais aussi celui qui avait pris leur défense, face aux violences xénophobes. La crainte, plus ou moins fondée, d’être à nouveau pris pour cible n’a pas totalement disparue.
Les Sud-Africains viennent en masse, depuis mardi, se recueillir auprès du corps de Nelson Mandela. Un moment d’intense émotion populaire. Reportage de notre envoyé spécial à Pretoria.
Les absences répétées du président angolais José Eduardo dos Santos alimentent les rumeurs sur son état de santé. Mais celui-ci pourrait profiter d’une invitation de François Hollande pour montrer qu’il est toujours opérationnel.
En tournée dans la région des Grands Lacs, l’envoyée spéciale de l’ONU a appelé la RD Congo à négocier avec la rébellion du M23. Pas sûr que le gouvernement, fort de sa récente victoire militaire, l’écoute.
Quatre proches du leader du Mouvement de libération du Congo, Jean-Pierre Bemba, ont été arrêtés. Accusés de subornation de témoins, ils ont été transférés devant la Cour pénale internationale, comme leur chef.
Elle avait fait de la corruption son cheval de bataille pour attirer les investisseurs. Aujourd’hui, la présidente du Malawi, Joyce Banda, déchante : depuis que le « Cashgate » a éclaté, ils reprennent la poudre d’escampette.
Le chanteur rwandais Corneille a longtemps été brouillé avec son pays d’origine, le Rwanda, où toute sa famille a péri. Alors que sort son cinquième album, il envisage pour la première fois d’y retourner.
Après avoir perdu la bataille au Conseil de sécurité, les États africains continuent de soutenir le président kényan Uhuru Kenyatta. Ils comptent lui obtenir des aménagements à son procès lors de l’Assemblée des États-parties de la Cour pénale internationale (CPI), qui se tient à La Haye du 20 au 28 novembre.
Si la la corruption en Afrique ne semble pas suffisamment combattue par les pouvoirs publics, les études qui la mesurent ne donnent pas les mêmes résultats. À qui profite le crime ? Qui en subit le plus les effets délétères ?
Pomme de discorde entre la RDC de Kabila et le Rwanda de Kagamé, les rebelles du Mouvement du 23-Mars ont finalement concédé une défaite historique. Mais la méfiance entre les deux voisins reste tenace.
Le gouvernement rwandais a lancé, le 30 octobre, « Rwandapedia », un site internet « développé, géré et détenu par le Rwanda » où il donne sa propre version de l’histoire de son développement.
Le sommet Transform Africa sur les nouvelles technologies rassemble, à Kigali, pas moins de sept chefs d’État. Objectif : montrer l’importance des technologies de l’information dans la transformation économique et sociale du continent.
Les chefs d’État du Rwanda, de l’Ouganda et du Kenya se sont réunis en sommet à Kigali ce lundi 28 octobre, où ils ont approfondi la question de l’intégration économique. Le Burundi et la Tanzanie n’ont pas pris part à ces décisions, qualifiées « d’illégales » par Dar es-Salaam.
En janvier, le magazine Forbes publiait la liste des milliardaires africains. Une seule femme, Isabel dos Santos, faisait parti du classement. Elles seraient en réalité trois.
Le Liechtenstein est assis sur un tas d’or appartenant à… Abuja. Le petit paradis fiscal niché en plein coeur de l’Europe restituera-t-il les sommes détournées par l’ancien dictateur nigérian Sani Abacha ? L’affaire est devant la justice européenne.
La troisième et dernière partie de « Rwanda 94 », une pièce de six heures, revient sur un épisode symbolique du génocide : la résistance et la solidarité des habitants de la colline de Muyira.
Les États membres de l’Union africaine vont-ils se retirer en masse de la CPI ? Réponse lors du sommet extraordinaire convoqué à Addis-Abeba, les 11 et 12 octobre.
Épuisés par deux décennies de guerre, traqués au fin fond des forêts congolaises, près de 10 000 anciens rebelles des FDLR sont rentrés dans leur pays, le Rwanda, depuis 2001. Reportage.
L’Union africaine (UA) organisera un sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement, les 11 et 12 octobre à Addis-Abeba. Parmi les points à l’ordre du jour figure les relations du continent avec la Cour pénale internationale (CPI).
Passé le choc de l’attaque des Shebab dans un grand centre commercial de Nairobi, plusieurs protagonistes clés de cette tragédie se retrouvent sous les projecteurs : le président kényan, le « cerveau » somalien de l’opération et les membres de ce commando international.
À peine le FPR a-t-il remporté haut la main les législatives rwandaises du 16 septembre que chacun s’interroge. Ce scrutin ouvre-t-il la voie à un troisième mandat du président Kagamé ?
L’attaque de Nairobi s’inscrit dans le contexte régional de l’action de la Mission de l’Union africaine en Somalie (Amisom). Loin d’être vaincus, les Shebab y sont cependant en fort recul, en particulier grâce à l’intervention du Kenya. Un article issu du J.A. n° 2735, publié en ligne le 18 juin 2013.
D’après les résultats provisoires portant sur 18 des 30 districts du pays, le FPR, parti au pouvoir au Rwanda, a remporté plus des trois quarts des suffrages exprimés.