Journaliste spécialisé sur l’Afrique subsaharienne, il écrit plus particulièrement sur l’Afrique du Sud, la RD Congo et le Rwanda. Anglophone, il s’intéresse aussi aux relations entre les États-Unis et l’Afrique, aux nouveaux « mouvements citoyens » du continent ainsi qu’à la Francophonie.
Au pouvoir depuis la fin de l’apartheid, le Congrès national africain (ANC) a fêté, au début de janvier, son centième anniversaire. Une longévité exceptionnelle pour le plus vieux parti d’Afrique, miné pourtant par des divisions et des scandales depuis le départ de Mandela.
Des mois de suspense, de rumeurs et de démentis… Et finalement, le dénouement le 30 janvier. Réunis à Addis-Abeba pour le 18e sommet de l’UA, les chefs d’État du continent doivent y élire le futur président de la Commission. Ce sera le Gabonais Jean Ping (sortant) ou la candidate sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma.
La mine de Mobilong au Cameroun était censée amener 4000 emplois directs dans le pays et des centaines de millions de dollars d’investissement. En fait, les réserves en pierres préciseuses avaient été surestimées pour faire monter les cours d’une société sud-coréenne.
La mine de Mobilong au Cameroun était censée amener emplois et investissement. En fait, les réserves avaient été surestimées pour faire monter les cours d’une société sud-coréenne.
En début d’année, un groupe de hackers saoudiens a piraté les coordonnées bancaires de plusieurs milliers d’Israéliens. Pour les mettre aussitôt en ligne…
Le rapport des experts français sur l’attentat du 6 avril 1994 contre l’avion présidentiel de Juvénal Habyarimana démontre que ses auteurs ne sont pas des membres du FPR. Mais il ne lève pas le voile sur leur identité – loin s’en faut.
Mises en examen par la justice française pour l’attentat qui a coûté la vie à Juvénal Habyarimana en 1994, les personnalités rwandaises proches de Paul Kagamé menacent via leurs avocats de passer à l’action contre « l’enfumage » dont elles s’estiment victimes. Et se « réservent le droit » de porter plainte pour « escroquerie au jugement en bande organisée ».
Le rapport d’experts commandé par des juges français sur l’attentat qui a coûté la vie à Habyarimana conclut à un tir de missile en provenance d’une caserne militaire contrôlée par les partisans de l’ancien président rwandais. Le rapport judiciaire marque donc l’effondrement de la piste, un temps suivie par la justice française, de la responsabilité de l’actuel président rwandais Paul Kagamé dans un événement considéré comme le déclencheur du génocide d’au moins 800 000 personnes.
Adoptée le 22 novembre par l’Assemblée nationale sud-africaine, la loi de protection des informations de l’État fait peser une lourde menace sur les journalistes.
En lice pour succéder à Jean Ping à la tête de la Commission de l’Union africaine, la Sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma affiche une étrange discrétion.
Jusqu’au 5 décembre, près de deux cents fonctionnaires rwandais vont subir des auditions conduites par le Comité des comptes publics (PAC). Objectif : continuer à lutter contre les détournements de fonds dans le 8e pays le moins corrompu du continent.
Le journaliste angolais Rafael Marques a porté plainte contre sept généraux de l’entourage du président Eduardo dos Santos pour « crimes contre l’humanité ». Portrait d’un homme qui n’a pas froid aux yeux.
Élue le 27 octobre à la tête du groupe parlementaire d’opposition sud-africain, Lindiwe Mazibuko pourrait aider sa formation à séduire l’électorat noir, traditionnellement fidèle au parti présidentiel.
La diplomatie américaine, telle que dévoilée par WikiLeaks, décrit le président de la RDC comme un dirigeant peu sûr de lui, ayant des difficultés à s’affirmer. Mais elle reconnaît aussi à Joseph Kabila une certaine capacité d’écoute et quelques bonnes décisions. Petit florilège des câbles américains, à quelques jours des élections présidentielle et législatives du 28 novembre.
Le turbulent président de la Ligue de jeunesse de l’ANC, Julius Malema, a été condamné à cinq ans de suspension du parti au pouvoir en Afrique du Sud. Un jugement qui surprend par sa fermeté mais dont il peut faire appel.
Un médecin canadien a remonté la piste du virus jusqu’au cœur de l’Afrique centrale et montré comment, de hasards en négligences, le VIH s’est propagé aux États-Unis.
Claude Guéant, le ministre de l’Intérieur français, durcit les conditions d’insertion professionnelle des étudiants étrangers formés dans les meilleurs établissements du pays.
Démagogue et impulsif pour certains, courageux et intègre pour d’autres… Un mois après son élection à la présidence zambienne, le style de Michael Sata fait débat. Son vice-président, Guy Scott, le premier Blanc à occuper ce poste depuis l’indépendance du pays en 1964, répond aux critiques.
Le gouvernement français a présenté le 26 octobre son rapport annuel sur les exportations d’armes au Parlement. Mais celui-ci ne fait pas toute la lumière sur ses clients africains.
Rama Sall est française, mais elle a demandé la nationalité sénégalaise. Elle est au Parti socialiste, mais ne se prive pas d’avoir ses propres idées. À suivre…
Habitué des polémiques, Desmond Tutu accuse le régime sud-africain de Jacob Zuma d’être « pire que l’apartheid ». Motif ? Pretoria n’a pas accordé de visa au dalaï-lama, invité à l’anniversaire de l’archevêque.
Après la justice, qui l’avait acquitté en 2002, c’est au tour du Conseil de l’ordre des médecins de se pencher sur le cas de Wouter Basson. Une homme que la presse avait surnommé « Docteur La Mort ».
La quatrième tentative aura été la bonne. Après trois échecs successifs, Michael Sata a été élu, le 20 septembre, à la tête de la Zambie. Portrait d’un homme imprévisible mais populaire, grand défenseur de Robert Mugabe, dont les diatribes enflammées inquiètent les investisseurs.
La troisième « Rencontre des blogueurs arabes » aura lieu à Tunis du 3 au 6 octobre. L’occasion pour eux d’échanger leur expertise pour renforcer les liens qui les unissent et faire avancer la lutte contre les gouvernements répressifs et autoritaires.
Abdoulaye Wade ne portera finalement pas plainte en diffamation contre Robert Bourgi devant la justice française. Une décision prise après les rétractations de l’avocat, qui avait d’abord accusé le président sénégalais et son fils Karim d’avoir donné de l’argent en liquide à d’anciens dirigeants français.
L’opposition guinéenne a décidé de maintenir la manifestation interdite prévue ce mardi contre la tenue des élections législatives le 29 décembre. Elle estime n’avoir obtenu « aucune satisfaction » après la rencontre avec le Premier ministre lundi.