Journaliste spécialisé sur l’Afrique subsaharienne, il écrit plus particulièrement sur l’Afrique du Sud, la RD Congo et le Rwanda. Anglophone, il s’intéresse aussi aux relations entre les États-Unis et l’Afrique, aux nouveaux « mouvements citoyens » du continent ainsi qu’à la Francophonie.
Le Premier ministre éthiopien veut en finir avec l’ancien régime autocratique, pacifier les provinces rebelles et se réconcilier avec le frère ennemi érythréen. Mais n’est-il pas trop pressé ?
L’appareil, qui venait de déposer du matériel de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) dans la ville de Tshikapa (province du Kasaï), s’est écrasé lors de son trajet retour vers Kinshasa, dans la soirée du 20 décembre.
Le gouverneur de la ville-province de Kinshasa, André Kimbuta, a annoncé dans un communiqué « la suspension des activités de campagne électorale » dans la capitale. Il justifie sa décision par les « incidents et violences » qui ont émaillé la campagne.
« Supercherie ! » Au moment de renier sa signature, au bas de l’accord de Genève, Félix Tshisekedi a eu ce mot, qui n’a pas été explicité. Pour Jeune Afrique, il a détaillé cette accusation, faisant son propre récit des négociations.
Son patronyme est célèbre, mais il souffre de la comparaison avec son père. Certains sondages le donnent favori de la présidentielle, quand ses adversaires le jugent discrédité par ses revirements. A-t-il vraiment l’étoffe d’un leader ?
Violences contre des partisans de Martin Fayulu, incendie de l’entrepôt de la Commission électorale, machines à voter… À quelques jours de la présidentielle du 23 décembre, Olivier Kamitatu, directeur de la communication du candidat commun de l’opposition, réagit aux derniers événements qui ont marqué la campagne.
Conclu le 11 novembre, l’accord autour d’une candidature unique pour la présidentielle du 23 décembre aura tenu moins de vingt-quatre heures. Retour sur un fiasco.
À trois mois de la fin du mandat de Paul Kagame à la tête de l’Union africaine, le bilan des réformes proposées est en demi-teinte. Après le sommet extraordinaire de l’institution, qui s’est clôturé dimanche 18 novembre à Addis-Abeba, Jeune Afrique fait le point.
Le conseil d’administration de ce fonds s’est réuni pour la première fois, ce week-end à Addis-Abeba, en marge du sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA). Il doit permettre, à terme, de financer 25% des opérations de soutien à la paix entreprises par l’organisation continentale.
Dans un communiqué publié dans la soirée du samedi 17 novembre, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, s’est dit « préoccupé par certains développements en rapport avec la situation sanitaire du chef de l’État gabonais ». Il va envoyer une « mission d’information et d’écoute à Libreville ».
Le sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA) sur la réforme institutionnelle s’est ouvert samedi 17 novembre à Addis-Abeba. Le premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a prononcé l’un des discours d’ouverture devant une quinzaine de chefs d’État et de gouvernement.
À la veille du sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA), où les chefs d’État africains doivent se rassembler à Addis-Abeba les 17 et 18 novembre pour s’accorder sur un projet de réforme institutionnelle portée par Paul Kagame, Pierre Moukoko Mbonjo, le chef de l’unité chargée de sa mise en œuvre, fait le point pour Jeune Afrique.
À 68 ans, elle est, depuis le 25 octobre, la première présidente élue de l’histoire de l’Éthiopie et l’unique femme chef d’État du continent en fonction. Un poste certes honorifique, mais très symbolique.
Alors que Jean-Jacques Lumumba, le petit neveu de Patrice, dénonce une « parodie d’élection » son oncle Roland annonce son ralliement au Front commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila et appelle à voter pour son candidat, Emmanuel Ramazani Shadary.
Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, qui révolutionne le paysage politique de la Corne de l’Afrique depuis son accession au pouvoir, doit effectuer à Paris lundi 29 octobre sa première visite en Europe. Une rencontre est prévue avec le président français Emmanuel Macron à l’Élysée.
Les représentants des sept principaux partis de l’opposition congolaise ont signé le 25 octobre un communiqué, au terme de deux jours de discussions, dans lequel ils s’engagent à désigner un candidat commun en vue de la présidentielle avant le 15 novembre. Ils ne boycotteront pas ce scrutin prévu pour le 23 décembre, affirment-ils également.
Les grands partis de l’opposition congolaise se réunissent depuis mercredi à Johannesburg. À l’origine de cette initiative, une discrète ONG sud-africaine, dirigée par d’anciens négociateurs de la fin de l’apartheid.
Le Parquet de Paris a requis un non-lieu pour les neuf Rwandais soupçonnés d’être impliqués dans l’attentat du 6 avril 1994. Parmi eux, sept proches du gouvernement rwandais. Leur avocat, Bernard Magain, salue « une étape très importante dans la reconnaissance de l’innocence » de ses clients.
La ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, a été désignée secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour un mandat de quatre ans par les chefs d’État et de gouvernement réunis lors du sommet d’Erevan. Elle prendra ses fonctions le 3 janvier.
Deux visions divergentes se sont exprimées lors de la cérémonie d’ouverture du XVIIe sommet de la Francophonie. Le Français Emmanuel Macron veut un espace où « personne n’a de leçon à donner ». La secrétaire générale sortante, Michaëlle Jean, a pour sa part estimé « qu’une organisation qui ruse avec ses valeurs et ses principes est déjà moribonde ».
Quelques heures avant l’ouverture du sommet d’Erevan, l’Arabie saoudite a décidé de reporter sa demande d’adhésion à l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Cette décision devrait éviter un débat qui s’annonçait vigoureux entre les chefs d’État francophones.
Élection de la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), participation des chefs d’État et étude des demandes d’adhésion à l’organisation : le point sur les trois sujets à surveiller lors du XVIIe sommet de la Francophonie, qui se tient jusqu’au 12 octobre à Erevan, en Arménie.
En préambule du Sommet de la Francophonie d’Erevan, les ministres des Affaires étrangères de l’organisation se sont mis d’accord pour ouvrir deux nouveaux bureaux régionaux, à Tunis et Beyrouth.
Le gouvernements du Canada et du Québec ont annoncé mardi qu’ils se rallieraient au « consensus » en faveur de la candidature de la Rwandaise Louise Mushikiwabo à la tête de l’OIF.
Esquisse de leur programme, machine à voter, fichier électoral… Vingt-un candidats en lice pour la présidentielle du 23 décembre en RDC se livrent chaque semaine à Jeune Afrique. Entretien du jour avec Tryphon Kin-Kiey Mulumba.
La Gambie, l’Irlande, l’État américain de la Louisiane et Malte ont demandé à intégrer l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) à l’occasion du sommet d’Erevan. Les chefs d’État doivent aussi se prononcer sur le cas, beaucoup plus épineux, de l’Arabie saoudite.
La secrétaire générale sortante aborde l’élection en position d’outsider. Seul un ferme veto de ses partisans visant sa rivale pourrait lui permettre d’obtenir un second mandat.
Fière de son bilan, attachée à une Francophonie politique, porteuse de « valeurs universelles », la Canadienne fourbit ses armes à la veille du sommet de l’OIF, à Erevan. Non sans égratigner au passage l’« inélégance » du président français Emmanuel Macron et le « relativisme » de sa rivale, la Rwandaise Louise Mushikiwabo.
La commission électorale l’a confirmé le 19 septembre : à 59 ans, ce vieux routier de la politique congolaise est l’un des rares ténors de l’opposition autorisés à concourir à la présidentielle prévue pour décembre.
Le président du Mouvement de libération du Congo (MLC) va faire appel de la peine d’un an de prison et de 300 000 euros d’amende prononcée lundi 17 septembre par la Cour pénale internationale (CPI) pour subornation de témoin, a annoncé à Jeune Afrique son avocate Melinda Taylor.