Journaliste spécialisé sur l’Afrique subsaharienne, il écrit plus particulièrement sur l’Afrique du Sud, la RD Congo et le Rwanda. Anglophone, il s’intéresse aussi aux relations entre les États-Unis et l’Afrique, aux nouveaux « mouvements citoyens » du continent ainsi qu’à la Francophonie.
La première édition du festival du film d’El Gouna s’est ouverte le 22 septembre dans cette station balnéaire égyptienne sur la mer Rouge. Déjà plus grand festival du monde arabe par le nombre d’invités, il affiche de grandes ambitions pour l’avenir.
Le Conseil constitutionnel français a confirmé, ce vendredi, une disposition qui permet à la « mandataire » des archives de l’ancien président français François Mitterrand, Dominique Bertinotti, de refuser l’accès à certains de ses documents. François Graner, le physicien à l’origine de cette procédure, auteur d’un livre sur le rôle de la France au Rwanda, dénonce une « décision politique » et annonce son intention de saisir la Cour européenne des droits de l’Homme.
Les gardiens de la Constitution française ont débouté François Graner de sa demande. Ce chercheur français contestait le droit de Dominique Bertinotti, mandataire de François Mitterrand, de lui refuser l’accès à certaines archives relatives à la période du génocide des Tutsis du Rwanda.
Pendant que se poursuivent d’interminables tractations entre sa famille et le régime de Kinshasa, la dépouille de l’opposant historique attend à Bruxelles, depuis sept mois, son rapatriement sur la terre de ses ancêtres.
Au début de février, lorsque Alain Koninckx a été appelé à la clinique Ste-Élisabeth, à Bruxelles, il était loin de se douter de ce qui l’y attendait. Cet embaumeur belge est spécialisé dans les soins préalables à des rapatriements, le plus souvent vers l’Afrique – et en particulier vers la RD Congo.
Après neuf mois de tergiversation, l’administration de Donald Trump s’est résolue à nommer, le 5 septembre, Donald Yamamoto au poste de chef par intérim du Bureau des affaires africaines du Département d’État. Bon connaisseur de l’Afrique, il est très sensible aux questions de défense, qui devraient rester la préoccupation principale des États-Unis sur le continent.
Le coordonnateur du mouvement citoyen Filimbi détaille, dans une interview à Jeune Afrique, la nouvelle stratégie de la société civile congolaise face au président Joseph Kabila. Au passage, il répond aux critiques que le lancement de ce manifeste a suscitées.
Depuis que le nouveau président français, Emmanuel Macron, a laminé la classe politique de son pays, les « mouvements » se multiplient en Afrique francophone pour tenter de l’imiter.
Plusieurs mouvements de la société civile congolaise viennent de tenir un grand rassemblement en région parisienne. L’objectif de cette réunion, qui a duré trois jours : obtenir le départ du président Joseph Kabila avant la fin de l’année.
Trafic d’or, accusations contre le général « Tango four », traque des ex-M23 ou encore des FDLR… Le dernier rapport des experts de l’ONU, rendu public le 13 août, contient de nombreux détails sur les crises que traverse la RD Congo. Il a été rédigé par les collègues de Michael Sharp et Zaida Catalán, assassinés en mars alors qu’ils enquêtaient dans la province du Kasaï-central.
L’homme d’affaires congolais et gendre du président angolais José Eduardo dos Santos lance, ce jeudi, un « mouvement citoyen » pour « sauver la RDC en 2017 ».
Longtemps confinée à l’exil ou réduite au silence, la contradiction semble avoir enfin le droit d’exister au grand jour au Rwanda. Pour la première fois, un parti contestataire a été autorisé à participer à la présidentielle.
Voilà maintenant neuf mois que, dans les quartiers populaires de Kinshasa, capitale d’un pays au sous-sol immensément riche, la survie devient plus dure chaque jour, à mesure que chute le franc congolais. Neuf mois au cours desquels les incertitudes sur la succession du président Joseph Kabila n’ont pas été dissipées. La Constitution lui interdit de se représenter pour un nouveau mandat.
Ce Sud-Africain est devenu l’un des plus grands astrophysiciens du monde. Son obsession actuelle ? Faire entrer la prochaine génération de chercheurs africains dans l’élite mondiale.
Sans surprise, Paul Kagame va très probablement être réélu pour sept ans le 4 août. Si son modèle de développement autoritaire est critiqué par de nombreux observateurs, il remporte d’indéniables succès.
Selon la liste établie par la Commission électorale nationale (NEC), plusieurs candidats indépendants à la présidentielle ont été recalés par cette instance.
Lors de la dernière élection présidentielle, en 2010, Paul Kagame était confronté à trois concurrents, qui faisaient tous partie de la coalition gouvernementale. L’affiche du scrutin de 2017 a, cette fois, le mérite de la clarté. Les partis de cette alliance ont décidé de soutenir le président sortant, tandis que quatre opposants n’ont a priori pas été autorisés à concourir, à l’exception notable de Frank Habineza.
La chef de la diplomatie rwandaise assume le référendum de 2015, qui permet à Paul Kagame de briguer un troisième mandat. Elle estime qu’il est le seul à avoir l’envergure nécessaire à cette fonction.
Trois mois après que la RDC a rompu sa coopération militaire avec la Belgique, douze soldats belges, au moins, sont encore bloqués dans le pays. Ils gardent un stock de matériel militaire, en attendant de pouvoir l’évacuer.
Tandis que le chef de l’État joue les prolongations, l’opposant Samy Badibanga, lui, n’aura effectué qu’un séjour éphémère à la primature, dans un contexte de crise politique aiguë. Au risque d’y laisser des plumes ?
Les États-Unis et l’Union européenne ont pris des mesures drastiques à l’encontre de dix-sept personnalités proches du pouvoir afin de contraindre le président à organiser des élections. Face à la menace, Kinshasa appelle les Africains à la solidarité.
Le président sortant, Paul Kagamé, a été désigné sans surpris candidat à l’élection présidentielle par son parti, le Front patriotique rwandais (FPR, au pouvoir), ce samedi. Le scrutin, dont il est grandissime favori, doit se tenir le 4 août prochain.
C’est un lourd héritage que le fils de l’opposant historique tente d’assumer. Désormais président du Rassemblement de l’opposition, Félix Tshisekedi a dû subir l’épreuve du feu. Non sans quelques accrocs.
Après trois ans de combat judiciaire, la loi sur la liberté de la presse punit désormais la négation de tous les crimes contre l’humanité. Y compris le génocide dont furent victimes les Tutsi au Rwanda.
« Il y a toujours eu des mercenaires au Katanga… En fait, le Katanga a même été inventé par un mercenaire. » Cette assertion, balancée par Godefroid Munongo, le ministre de l’Intérieur de la sécession katangaise, lunettes noires et cigarettes aux lèvres, donne le ton de la nouvelle série de chez Dargaud.
En demandant aux entreprises technologiques d’être transparentes sur leur approvisionnement pour éliminer le risque de blanchiment de « minerais de conflit », l’administration américaine a favorisé la création, depuis 2014, d’un véritable marché : celui de la certification minière.
Kigali veut attirer des investisseurs étrangers pour professionnaliser un secteur encore artisanal. Mais il lui faudra pour cela faire des efforts de transparence.
Honoré Ngbanda vit aujourd’hui en exil, dans un lieu tenu secret. Entouré d’un petit cercle de fidèles organisés et déterminés, il propage des théories du complot.