Ces deux dernières années, des militaires ont pris le pouvoir en Guinée-Conakry, au Mali et au Burkina Faso, dans un contexte sécuritaire dégradé. Mais d’autres facteurs, notamment la grogne sociale, permettent d’expliquer le renversement des gouvernements en place.
Le sommet de Nouakchott, qui se déroulera le 30 juin, peut s’appuyer sur le succès de la première réunion des membres de la coalition pour le Sahel et sur de bons résultats militaires.
Alors que se tient le sommet du G5 Sahel à Pau, le 13 janvier, l’opération Barkhane suscite une crise de légitimité au sein de l’opinion publique des pays de la région. Si on assiste effectivement à une flambée des attaques depuis 2018, l’action de l’armée française reste en accord avec les objectifs assignés dès la fin de Serval, en 2014.