Le budget de la Monusco est actuellement en discussion à l’ONU. Une chose est sûre : il sera en baisse. En RDC, les premiers effets se font déjà sentir, et la réduction programmée des moyens de l’une des principales opérations de maintien de la paix des Nations unies inquiète une partie de la société civile.
L’ancien vice-président de la transition, Abdoulaye Yerodia Ndombasi, est décédé à l’âge de 86 ans à l’hôpital du Cinquantenaire, à Kinshasa. Sénateur de la province du Kongo-Central depuis 2007, cet ancien compagnon de route de Che Guevara qui fut aussi l’un des plus loyaux soutiens de Laurent-Désiré Kabila avait aussi été visé par la justice internationale pour des propos haineux envers les Tutsi.
Le président Félix Tshisekedi avait initialement prévu de réclamer à l’Union européenne (UE) la levée des sanctions à l’encontre de plusieurs personnalités proches de son prédécesseur Joseph Kabila, selon la version écrite de son allocution. Finalement, il a prononcé un discours très diplomatique à destination de son partenaire, avec qui il a assuré vouloir « redynamiser » ses relations.
Visé par des sanctions de l’Union européenne et des États-Unis, ce proche de Joseph Kabila est toujours en poste à la tête de l’Agence nationale de renseignement (ANR) dans l’attente de la nomination de son successeur. Il conteste avoir eu pour ambition de se porter candidat au poste de gouverneur de la province de Lualaba, très riche en cobalt.
Ses voies de recours étant épuisées en RDC, Martin Fayulu, opposant et candidat malheureux face à Félix Tshisekedi lors de la présidentielle du 30 décembre 2018, a appelé l’Union africaine à créer un « comité spécial » pour la vérification de la « vérité des urnes », et à refaire les élections dans six mois maximum.
Plusieurs dizaines d’énarques ont manifesté jeudi à Kinshasa pour réclamer le versement de « frais de prise en charge », en attendant d’être intégré à la fonction publique. Le signe d’une crise profonde au sein de l’École nationale d’administration, qui a été relancée en 2013 en RDC.
L’opposant malheureux à la présidentielle du 30 décembre 2018 en République démocratique du Congo (RDC), Martin Fayulu, est apparu devant des milliers de partisans samedi à Kinshasa lors d’un meeting test après sa défaite électorale.
Estimant avoir obtenu gain de cause et pouvoir faire confiance au nouveau régime de Félix Tshisekedi, les membres du Comité laïc de coordination (CLC) entrés en clandestinité pour leur protection, lors des marches contre Joseph Kabila, ont mis fin à leur réclusion. Ils comptent désormais travailler sur la « surveillance de la gouvernance de la République ».
Au moins trois étudiants et un policier ont été tués le 27 janvier dans des heurts entre policiers et étudiants qui manifestaient contre la coupure d’eau et d’électricité à l’Université de Lubumbashi, dans le Sud-Est de la RDC, a déploré la présidence congolaise, ordonnant l’arrestation d’un officier supérieur de la police.
Contrairement à l’influente Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), sept prélats catholiques et un administrateur diocésain de la région du Kasaï ont salué le 27 janvier l’élection de Félix Tshisekedi, laissant planer le doute sur l’unité de l’épiscopat.
Le nouveau président de la République démocratique du Congo a pris une série d’engagements lors de son discours d’investiture. Tour d’horizon des priorités que Félix Tshisekedi s’est fixé pour le mandat qui s’ouvre à lui.
Félix Tshisekedi a officiellement été investi le 24 janvier président de la République démocratique du Congo. C’est la première passation de pouvoir légale de l’histoire du pays. Le nouveau président a assuré vouloir « défendre la Constitution » et travailler à la construction d’un « Congo réconcilié ».
Le président sortant Joseph Kabila est apparu mercredi soir sur les écrans de la télévision nationale, à la veille de l’investiture de Félix Tshisekedi à la tête du pays, pour affirmer qu’il transmettrai le pouvoir « sans regret ni remords ».
Ses requêtes rejetées et la victoire de Félix Tshisekedi confirmée par la cour constitutionnelle avant le lever du soleil, l’opposant Martin Fayulu a dénoncé le 20 janvier, un « coup d’État constitutionnel » annonçant qu’il se considère désormais comme « le seul président légitime » de la RDC.
Alors que plusieurs chefs d’État africains lui demandaient de surseoir à sa décision, la Cour constitutionnelle de la RDC a confirmé, dans la nuit, la victoire de l’opposant Félix Tshisekedi à la présidentielle.
Arrivé en seconde position, derrière Félix Tshisekedi, selon les résultats provisoires proclamés par la Ceni, Martin Fayulu ne reconnaît pas sa défaite. Il en appelle notamment à la Cenco et à la communauté internationale pour faire connaître « la vérité des urnes ».
L’annonce des résultats provisoires de la présidentielle par la Commission électorale nationale (Ceni) a suscité de vives réactions. Félix Tshisekedi est élu président de la République démocratique du Congo. Martin Fayulu arrive deuxième, suivi de Emmanuel Ramazani Shadary. Retour sur les heures qui ont suivi cette proclamation.
Félix Tshisekedi a été élu président de la République démocratique du Congo (RDC), selon la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Martin Fayulu arrive deuxième, devant Emmanuel Ramazani Shadary.
L’ancien président malien Dioncounda Traoré, chef de la mission d’observation de l’Union africaine (UA) en RDC, a dit souhaiter « fortement » que « les résultats qui seront proclamés soient conformes au vote du peuple congolais », à l’occasion de sa « déclaration préliminaire ». Il a ensuite réuni les principaux candidats pour qu’ils s’engagent à respecter les résultats si tel était le cas.
Le vote pour les élections générales, qui doivent permettre de désigner un successeur à Joseph Kabila, a débuté dans le calme à Kinshasa, malgré des retards parfois importants. Les bureaux de vote doivent en principe rester ouverts jusqu’à 17h, ce qui pourrait ne pas permettre à tous les inscrits de voter.
Le ministre congolais des Affaires étrangères, Léonard She Okitundu, a donné 48 heures à l’Union européenne pour rappeler son ambassadeur à Kinshasa. Cette « mesure de rétorsion » intervient suite au renouvellement des sanctions de l’UE contre Kinshasa, le 10 décembre.
Des centaines de personnes ont manifesté le 27 décembre à Beni et Goma contre le report partiel des élections prévues dimanche. Au moins six personnes ont été arrêtées et un centre anti-Ebola vandalisé.
Un avion militaire s’est écrasé à Beni, à l’est de la RDC, lundi 24 décembre. Selon une source militaire congolaise, une quarantaine de blessés est à déplorer.
Alors que la campagne électorale pour la présidence de la RDC a pris fin le 21 décembre à minuit, , très peu de candidats ont battu campagne, notamment en dehors de Kinshasa. Pour expliquer ce phénomène, certains invoquent des raisons financières, d’autres les difficiles conditions de sécurité, quand ils ne dénoncent pas un scrutin favorable au candidat du président sortant, Joseph Kabila.
Cap pour le changement (Cach), coalition formée autour de Félix Tshisekedi, a pris acte du report au 30 décembre des élections présidentielle, législatives et provinciales. Mais a prévenu qu’elle « n’acceptera pas un autre report, même d’un jour ».
Une semaine après l’incendie d’un de ses entrepôts à Kinshasa, la Commission électorale a annoncé jeudi le report des scrutins prévus le 23 décembre. Ces élections auront finalement lieu le 30 décembre 2018.
Corneille Nangaa, le président de la commission électorale, aurait annoncé aux candidats à la présidentielle en RDC le probable report du scrutin prévu le 23 décembre. Deux candidats, Théodore Ngoy, Marie-Josée Ifoku, et Jacquemin Shabani, représentant de Félix Tshisekedi, l’ont confirmé à Jeune Afrique.
À trois jours du coup d’envoi officiel de la campagne électorale pour le triple scrutin (présidentiel, législatif et provincial) en RDC, Emmanuel Ramazani Shadary, dauphin du président sortant Joseph Kabila, a dévoilé lundi 19 novembre son programme, qu’il chiffre à 86 milliards de dollars.
Militaires retraités, ministres en fonction, nouveaux adhérents et anciens proches, le camp au pouvoir en République démocratique du Congo (RDC) a dévoilé le 3 novembre son équipe devant battre pour Emmanuel Ramazani Shadary, le dauphin du président Joseph Kabila.
Le parquet général de la République démocratique du Congo a émis un mandat d’arrêt international contre l’opposant en exil Moïse Katumbi, qualifié de « fugitif » par le pouvoir.