Les affrontements internes au Mouvement cœurs unis, parti du chef de l’État centrafricain, font craindre un éclatement du camp présidentiel à l’approche des élections locales, prévues en avril 2025.
Après son départ de la primature mi-2021, Firmin Ngrebada, l’ex-Premier ministre centrafricain, n’a pas renoncé. L’actuel député de Boali mène une nouvelle vie dans sa circonscription mais reste à l’affût de l’opportunité qui lui permettra de repartir à l’assaut des hautes sphères.
Il fut président de la jeunesse du parti de François Bozizé, il fait aujourd’hui partie des proches de l’actuel président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra. Sa mission : limiter l’influence de son ancien mentor. Portrait.
En pleine reconstruction, les Fauves du Bas-Oubangui se montrent de plus en plus ambitieux. Derrière les aspirations grandissantes de la sélection nationale, Célestin Yanindji, président de la Fédération centrafricaine de football, emploie tous les moyens possibles.
Alors qu’une bataille fratricide oppose le maire de Bangui, Émile-Gros Raymond Nakombo, et le ministre Fidèle Gouandjika – deux proches de Faustin-Archange Touadéra –, le président centrafricain pourrait être obligé de choisir son camp, et de sacrifier l’un de ses précieux soutiens politiques.
Les autorités centrafricaines entendent refaire les routes, reconstruire les bâtiments publics et soigner l’image du pays. Mais elles se mettent à dos certaines entreprises du bâtiment, qui critiquent la façon dont les marchés publics sont attribués.
Régulièrement cité comme potentiel successeur de Faustin-Archange Touadéra en Centrafrique puis comme président de l’Assemblée nationale ou vice-président, l’ancien Premier ministre reste l’un des hommes les plus influents de Bangui. Notamment en raison de sa proximité avec les Russes de Wagner.
La Cour constitutionnelle a validé le 21 août la victoire du « oui » lors du référendum constitutionnel organisé le 30 juillet. Une nouvelle bataille perdue pour l’opposition, qui va devoir se trouver de nouveaux objectifs.
Vent debout contre le projet de réforme constitutionnelle de Faustin-Archange Touadéra, Crépin Mboli-Goumba et l’opposition affirment vouloir continuer le combat pour la démocratie et contre la mainmise de la société privée russe sur le pays. Interview.
Lieutenant de Faustin-Archange Touadéra en Centrafrique, l’ancien prêtre vient de prendre la tête du parlement de la Cemac. L’homme, que l’on dit pro-russe, proche de Wagner et plein d’ambition, est de plus en plus incontournable.
Alors que la Cour constitutionnelle centrafricaine reste dans la tourmente provoquée par l’éviction de son ancienne patronne Danièle Darlan, son nouveau président espère redorer le blason de l’institution. Mais beaucoup l’estiment trop proche du président Touadéra.
Désormais à la tête du Bloc républicain pour la défense de la Constitution, l’avocat et opposant Crépin Mboli-Goumba reste persuadé qu’il est encore possible de faire reculer le chef de l’État. Il a saisi, lundi 22 août, la Cour constitutionnelle.
Des opposants à Faustin-Archange Touadéra et des organisations de la société civile ont prévu d’organiser des manifestations. Ils estiment que les hommes envoyés par Paul Kagame contribuent à pousser le président dans sa volonté de conserver le pouvoir.
Des proches du président s’affrontent depuis l’annonce du projet de modification constitutionnelle. Ces luttes d’influence ont récemment pris de l’ampleur…
Alors que Bangui lance officiellement son nouveau système monétaire numérique dénommé « Sango » le 3 juillet prochain, quels sont les véritables enjeux de cette décision ? Décryptage.
Après la tenue du dialogue national à Bangui, Faustin-Archange Touadéra s’attelle à un remaniement de son gouvernement. Plusieurs opposants et anciens chefs rebelles ont été discrètement consultés. Jeune Afrique vous emmène au cœur d’un casting aussi secret que sensible.
Le nouveau Premier ministre succède à Henri-Marie Dondra, auquel était hostile une partie de l’entourage de Faustin-Archange Touadéra. Réputé proche du président, Moloua saura-t-il éviter les chausse-trappes ?
Son arrestation en novembre et sa libération quelques jours plus tard, sans que la Cour pénale spéciale ait pu l’entendre, ont fait scandale. Mais l’ex-rebelle de l’UPC assure n’avoir rien à cacher et se défend d’être protégé par le pouvoir.
Début janvier, Abdoulaye Ibrahim a annoncé son ralliement à un groupe rebelle. Cadre du parti au pouvoir, il avait côtoyé le sommet de l’État et participé à des réunions confidentielles. En partant, il emmène une partie des secrets du MCU avec lui.
Fin décembre, une délégation libyenne s’est vue empêcher d’accéder à l’hôtel le plus en vue de Bangui. Un ultime rebondissement dans le bras de fer qui a longtemps opposé la Libye et la Centrafrique autour de la gestion de cet établissement.
Arrêté le 19 novembre à la demande de la Cour pénale spéciale, le ministre centrafricain de l’Élevage a été extrait de sa cellule vendredi et reconduit chez lui. Mais sur ordre de qui ? C’est toute la question, et la possible réponse suscite l’indignation à Bangui.
La question de la gestion des recettes douanières, un temps confiée aux Russes, a envenimé les relations entre Paris et Bangui. Mais le dossier pourrait ne pas être clos.
Mardi 2 novembre, la garde présidentielle a tiré sur un bus de la mission des Nations unies transportant des policiers égyptiens, faisant plusieurs blessés. Selon le gouvernement, le véhicule circulait dans une zone interdite.
Nommé à la tête du Kwa na Kwa après que l’ancien président a pris la tête des rebelles de la CPC, Christian Guenebem dénonce les menaces qui visent ses militants. Et affirme que son parti n’a rien à voir avec les groupes armés.
Proche des Russes mais peu connu du grand public, le nouveau ministre de la Défense gravite dans l’entourage de Faustin-Archange Touadéra depuis plus d’une décennie.
Il a déposé la requête qui a fait tomber l’opposant Karim Meckassoua, destitué de son poste de député par la Cour constitutionnelle. Portrait d’un jeune homme méconnu mais qui ne manque pas de soutiens.
Plusieurs commerçants centrafricains se plaignent de devoir payer des taxes douanières plus élevées qu’avant, au risque de devoir fermer boutique. En cause, l’assistance technique venue de Russie ?
Réélu député dans le troisième arrondissement de Bangui, Abdou Karim Meckassoua est menacé de destitution depuis juillet. Accusé d’être l’un des instigateurs de la rébellion de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), l’opposant pourrait voir son immunité parlementaire levée.
Proches conseillers, financiers ou membres de la famille du président centrafricain, ils sont sur tous les fronts pour protéger Bangui face aux rebelles qui ont juré la chute de Faustin-Archange Touadéra. Et bon nombre d’entre eux sont très liés avec la Russie de Vladimir Poutine…
Centrafricain né de parents libanais, l’agro-industriel travaille avec plusieurs milliers de cultivateurs et fournit le Programme alimentaire mondial. Il vise désormais une expansion en Afrique centrale.