Six soldats tchadiens ont été tués par des soldats centrafricains, dont cinq froidement « exécutés », selon les autorités tchadiennes. Faustin-Archange Touadéra a envoyé trois de ses ministres à N’Djamena pour tenter d’apaiser les tensions. Un bras de fer qui se joue sur fond de tensions entre Paris et Moscou.
L’arrestation d’un ressortissant français détenteur d’un important stock d’armes et soupçonné « d’activités subversives » par les autorités centrafricaines met Bangui en émoi.
Face à Martin Ziguélé, c’est l’ancien Premier ministre qui a pris la tête de l’Assemblée nationale. Très actif lors des dernières campagnes électorales, Simplice Mathieu Sarandji est le véritable bras droit du chef de l’État.
Le président centrafricain veut entamer un dialogue, dont les rebelles de la CPC et François Bozizé seront a priori exclus. Au grand dam de l’opposition, qui demande plus d’inclusion.
Armel Ningatoloum Sayo, ex-ministre et neveu de l’ancien président Ange-Félix Patassé, a été renvoyé du gouvernement par Faustin-Archange Touadéra. Bangui l’accuse d’avoir trahi le pouvoir et pris fait et cause pour les rebelles.
Les rebelles de la CPC, dont François Bozizé est accusé d’être le principal chef, bloquent la route reliant Bangui au Cameroun. Un axe vital pour les populations, mais aussi pour Faustin-Archange Touadéra, qui cherche à éviter l’asphyxie de la capitale.
Arrivé deuxième à l’issue de la présidentielle du 27 décembre, Anicet-Georges Dologuélé conteste la régularité de la réélection de Faustin-Archange Touadéra et affirme avoir été « pénalisé » dans les urnes par l’appel au boycott lancé par l’ancien président, François Bozizé.
La victoire de Faustin-Archange Touadéra, proclamée par l’Autorité nationale des élections (ANE), a été validée par la Cour constitutionnelle. Les recours de l’opposition, qui invoquait des « fraudes massives », ont été rejetés.
Dans un contexte sécuritaire, politique et économique particulièrement tendu, le FMI a validé le décaissement d’une nouvelle tranche d’aide, dont se félicite le ministre des Finances et du Budget, Henri-Marie Dondra.
Si la si redoutée attaque de Bangui par les groupes armés coalisés – et soutenus par François Bozizé – n’a finalement pas eu lieu lors du scrutin du 27 décembre, la capitale centrafricaine peine à retrouver la sérénité, alors que les résultats de la présidentielle ne sont toujours pas connus.
Juriste de formation, Danièle Darlan, première femme à la tête de la Cour constitutionnelle centrafricaine, dirige depuis plus de trois ans l’institution d’une main de fer.
Le groupe de Jamal El Sahely se diversifie dans l’agro-industrie en Centrafrique : après l’huile de palme, il lance sa filière maïs en s’associant à des coopératives.
L’invalidation de la candidature de l’ex-chef d’État centrafricain à la présidentielle a provoqué la colère dans les rangs du Kwa Na Kwa, son parti. Elle pourrait cependant ressusciter des alliances politiques au sein de l’opposition.
La Cour constitutionnelle a invalidé la candidature de François Bozizé à la présidentielle prévue le 27 décembre prochain. Quatre autres candidats ont été recalés.
À un mois du premier tour des élections législatives et présidentielle prévues le 27 décembre, le quartier musulman du PK5, épicentre des dernières violences politiques en Centrafrique, retient son souffle.
Détenue à 85 % par l’État, monté au capital pour la sauver de la liquidation, la banque centrafricaine a redressé sa situation. Rencontre avec son directeur général, Hervé Kogboma Yogo.
Le fils de l’ancien président centrafricain Ange-Félix Patassé espère créer la surprise lors de la présidentielle centrafricaine, à laquelle il se porte candidat pour la seconde fois.
L’ancien président centrafricain, qui avait fui Bangui devant l’avancée des rebelles en 2013, a déposé son dossier de candidature à la présidentielle escorté par plusieurs centaines de militants.
L’opposant Crépin Mboli-Goumba, à la tête d’un groupe de sept députés, fait campagne sur l’insécurité et la présence russe pour l’emporter lors de la présidentielle du 27 décembre.
Mises à l’épreuve par les nombreuses crises militaires et politiques qu’a connues le pays, les entreprises centrafricaines ont appris à anticiper les passages difficiles.
Jean-Symphorien Mapenzi, le premier vice-président de l’Assemblée nationale, bras droit de Faustin-Archange Touadéra au Parlement, redoute que le premier tour de l’élection présidentielle ne puisse se tenir comme convenu en décembre et que cela créé un vide juridique. Interview.
Rien ne va plus entre l’ancien leader anti-Balaka Maxime Mokom, devenu ministre du Désarmement, et le Premier ministre Firmin Ngrebada. D’un côté, on crie à la trahison. De l’autre, à l’acharnement. Et la tension monte d’autant plus autour du « cas » de ce neveu de François Bozizé que l’échéance de la présidentielle approche.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a voté à l’unanimité la reconduction de l’embargo sur les armes à destination de la Centrafrique. Le gouvernement et la présidence ne cachent pas leur colère.
Le parti Kwa na Kwa s’apprête à désigner François Bozizé comme son candidat à la présidentielle de décembre prochain. L’occasion pour l’ancien chef de l’État centrafricain de muscler sa communication à Bangui, au grand dam des partisans de Faustin-Archange Touadéra, qui y voient une « provocation ».
Alors qu’un rapport de l’ONU vient d’alerter sur un « afflux de combattants étrangers » en Centrafrique à quelques mois de la présidentielle, la ministre de la Défense plaide, à nouveau, pour une levée totale de l’embargo sur les armes pour y faire face.
Fief historique de François Bozizé, la région de l’Ouham est devenue une terre de conquête pour Faustin Archange Touadera qui compte bien être reconduit pour un second mandat lors de la présidentielle de décembre 2020.
L’augmentation du nombre de cas de contamination n’a jamais aussi été aussi rapide en Centrafrique. Et le non-respect des mesures barrières nourrit les inquiétudes.
Saisie par le président Touadéra mi-mai, la Cour constitutionnelle a considéré, ce vendredi, qu’elle ne pouvait donner son aval à la révision de la Constitution proposée par l’Assemblée nationale et portée par les partisans du chef de l’État.
Après son rachat par le négociant camerounais Fabrice Siaka, l’ancienne entreprise française Rougier Sangha-Mbaéré a vu ses activités bloquées pendant plus d’un an par le gouvernement centrafricain. La production commençait juste à reprendre lorsque la pandémie de Covid-19 est apparue.
Le procureur général de Bangui accuse les six militaires interpellés par les forces de l’ordre, vendredi, d’avoir voulu attaquer la prison de Ngargaba. Des accusations réfutées par le Kwa na Kwa (KNK), qui dénonce une tentative d’arrestation de l’ancien président François Bozizé.