L’ancien président François Bozizé a été reçu par l’actuel chef de l’État Faustin-Archange Touadéra après plusieurs semaines d’attente. Une rencontre courte et discrète qui marque une reprise de dialogue entre les deux hommes.
Verser les salaires des fonctionnaires ou percevoir les impôts par téléphone : telle est depuis le début du mois de janvier la nouvelle stratégie de la Centrafrique pour lutter contre la corruption et le brigandage. Mais cette numérisation des flux financiers n’en est encore qu’à ses prémices.
L’ancien président centrafricain Michel Djotodia a atterri vendredi 10 janvier au matin à l’aéroport de Bangui, en provenance de Cotonou, au Bénin. Il y vivait en exil depuis sa chute, en 2014.
De retour à Bangui depuis le 15 décembre, l’ancien président déchu François Bozizé dont les proches craignent une arrestation, demande toujours à être reçu par le chef de l’État, Faustin-Archange Touadéra. En vain, pour le moment.
François Bozizé, en exil depuis sa chute en 2013, est rentré à Bangui, a-t-on appris ce lundi. L’ancien président centrafricain, toujours sous sanction des Nations unies, prépare sa candidature à la présidentielle de décembre 2020.
Ministre des Finances de Faustin-Archange Touadéra depuis que ce dernier a été élu à la présidence, il y a près de quatre ans, Henri-Marie Dondra fait figure de rescapé des remaniements successifs. Mais s’il peut se prévaloir de la confiance du chef de l’État, il est aussi, paradoxalement, fortement critiqué dans les cercles proches de ce dernier.
À un an de la présidentielle, les principaux leaders de l’opposition centrafricaine ont mis sur les rails une nouvelle coalition. Initiée par Anicet-Georges Dologuélé, cette plateforme politique rassemble notamment Nicolas Tiangaye et Abdou Karim Meckassoua. Mais il n’est, pour l’instant, pas question d’une candidature unique.
Rentré il y a à peine cinq jours en Centrafrique après une année d’absence, l’ancien président de l’Assemblée nationale Abdou Karim Meckassoua, farouche opposant au président Faustin-Archange Touadéra, a été vilipendé par des associations de victimes des crises centrafricaines, qui ont battu le pavé mardi 29 octobre pour réclamer la levée de son immunité parlementaire.
La Centrafrique, nouvelle mascotte de la Russie sur le continent africain, est très attendue au sommet Russie-Afrique de Sotchi, du 22 au 24 octobre. À Bangui, les autorités se préparent minutieusement à cet événement d’envergure internationale. Objectif : attirer les investisseurs russes, mais aussi d’obtenir davantage de soutien militaire de la part de Moscou.
Après un an de négociations entre Kigali et Bangui, Paul Kagame a fait sa première visite officielle en Centrafrique, ce mardi. Plusieurs accords ont été signés, notamment dans les domaines sécuritaire et minier. Pour Faustin-Archange Touadéra, cette visite à la veille du sommet de Sotchi permet aussi de trouver un nouveau partenaire, hors du duel diplomatique entre la Russie et la France.
Personnage sulfureux et secret, Sani Yalo ne figure sur aucun organigramme officiel de l’exécutif centrafricain. Ce proche du président Faustin-Archange Touadéra, accusé par Malabo d’avoir été l’un des cerveaux de la tentative de putsch en Guinée équatoriale en 2017, est pourtant l’une des pièces maîtresses du dispositif du chef de l’État.
Alexandre-Ferdinand Nguendet, opposant de l’actuel président centrafricain, a été empêché de quitter la Centrafrique dimanche, alors qu’il devait s’envoler pour la France. Son mouvement dénonce un acharnement politique.
À la fin du mois de juillet, le mouvement rebelle d’Abdoulaye Miskine avait déjà exigé la démission du président centrafricain Faustin-Archange Touadéra. Sa récente alliance avec d’autres mécontents de l’accord de paix inquiète Bangui qui redoute de nouvelles violences.
Certains syndicats de police et représentants de la société civile centrafricains dénoncent, depuis plusieurs semaines, l’attribution du marché de la fabrication des pièces d’identité et des actes de naissance à la société libanaise Al Madina. Conditions de la passation, perte de souveraineté, augmentation des tarifs… Le ministre de la Sécurité publique répond.
Accusé d’avoir participé à la tentative de coup d’État en Guinée équatoriale en décembre 2017, l’homme d’affaires Sani Yalo, proche du président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, n’a cessé de clamer son innocence. Il accuse aujourd’hui ses adversaires politiques de vouloir le fragiliser.
Confrontées à la crise sécuritaire qui secoue la Centrafrique, dont des zones ont été récupérées par des groupes armés rebelles, les Douanes centrafricaines sont régulièrement bloquées dans leurs contrôles. Un manque à gagner important pour le pays, selon Frédéric Inamo, directeur général de l’administration fiscale.
Influence russe en Centrafrique, relations entre le gouvernement et les groupes armés, remaniement à venir, réalité de la mise en application des engagements des belligérants… Au lendemain de la signature d’un nouvel accord de sortie de crise, le Premier ministre centrafricain, Firmin Ngrebada, revient pour Jeune Afrique sur les dossiers sensibles.
Avec « Yembi », la Centrafrique fait son grand retour au Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou. L’occasion pour Ida Mabaya, l’une des actrices du long-métrage, de faire parler de son pays autrement que par la crise centrafricaine.
L’ambassadeur de France en Centrafrique a vivement critiqué le traitement de plusieurs médias, les accusant de diffuser des « rumeurs visant à dégrader l’image de la France ». Des titres de presse qui ont clairement choisi entre Paris et Moscou, et assument.
Le principal groupe d’autodéfense du quartier musulman du PK5, dont le chef est recherché par la police et par la Minusca, a assuré la sécurité d’un meeting organisé par Abdou Karim Meckassoua, à Bangui, aux côtés des Casques bleus. Une présence qui embarrasse la mission de l’ONU et le gouvernement.
Alors que les députés centrafricains se réunissaient le 29 octobre pour élire le nouveau président de l’Assemblée nationale, suite de la destitution de Karim Meckassoua, un des leurs, ancien chef anti-balaka, a sorti son pistolet et menacé les personnes présentes avant de tirer.
Alors qu’une réunion doit se tenir le 24 octobre pour décider de l’avenir du président de l’Assemblée nationale, Karim Meckassoua, la tension est montée d’un cran dans le quartier du PK5, à Bangui, où des habitants ont manifesté contre la pétition réclamant sa destitution.
Livraison d’armes aux forces armées, protection rapprochée du président… Moscou gagne du terrain à Bangui, au grand dam des diplomates occidentaux. Et dans la capitale centrafricaine, un homme est perçu comme la cheville ouvrière de ce rapprochement : Firmin Ngrebada, directeur de cabinet du président Faustin Archange Touadéra.
Une quarantaine d’éléments des forces spéciales russes ont été affectés à la garde rapprochée du président Faustin-Archange Touadéra. Ils font partie des militaires russes déployés en Centrafrique pour une « mission de formation et de sécurisation » dans le cadre d’une livraison d’armes en janvier 2018.
Depuis son élection en février 2016, à la tête du pays, le président Centrafricain peine à résoudre la situation de crise sécuritaire, économique et sociale qui frappe le pays. Pour faire face, cet ancien Premier ministre du président déchu François Bozizé entend resserrer les rangs. Six hommes composent son premier cercle, vieux compagnons ou membres de sa famille.
La Russie s’apprête à livrer des armes à Aux Forces armées centrafricaines (FACA), avec le feu vert – tacite – des Nations unies, malgré l’embargo imposé au pays depuis 2013. La mise à disposition de ces équipements russes, qui devraient arriver entre les mains des soldats centrafricains dans les trois mois, sera l’objet d’un contrôle strict, assurent les autorités centrafricaines.
L’installation du préfet Kaga-Bandoro a été marquée par de violents affrontements, samedi. Les positions des Casques bleus de la Minusca à Kaga-Bandoro, dans le centre du pays, ont été la cible de tirs de mortiers. Une attaque attribuée à des combattants de l’ex-Séléka qui s’opposent depuis plusieurs mois à l’installation de ce représentant de l’État dans la ville.
Cinq personnes ont été tuées et plusieurs dizaines d’autres blessées, dont des civils, dans de violents combats qui ont opposé, le 3 décembre à Ippy, deux factions rivales du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC).
Installé en février 2017, le procureur de la Cour pénale spéciale (CPS) pour la Centrafrique, Toussaint Muntazini Mukimapa, revient dans le détail sur la mise en place de la CPS. Dans cette interview à Jeune Afrique, il décrypte les enjeux, les moyens et les objectifs de la Cour, sans minorer ses difficultés. Tout en regrettant l’insécurité qui sévit dans l’arrière-pays, ainsi que le manque de structures carcérales en Centrafrique, Toussaint Muntazini Mukimapa se dit pourtant confiant : la justice finira par triompher.
Des agents de la Minusca, la mission de l’ONU en Centrafrique, ont été visés vendredi, à Bangui, lors de plusieurs manifestations qui faisaient suite à deux accidents de la circulation, dont l’un a coûté la vie à un élève du lycée technique.