Les prières ont repris à la mosquée du quartier Miskine où il y a encore quelques mois les musulmans n’étaient pas les bienvenus. Depuis fin 2013, seule la mosquée du quartier du PK5 où se sont réfugiés tous les musulmans après les violences intercommunautaires, accueillaient les prières. Reportage.
Au lendemain de sa rentrée politique à Bangui, le 15 septembre, le parti politique de l’ancien président François Bozizé, le Kwa Na Kwa, a réclamé un dialogue politique et le retour de son président fondateur, en exil depuis sa chute en 2013. Le secrétaire général du parti, Bertin Béa, qui a reçu « Jeune Afrique » chez lui, envisage également de voir l’actuel chef de l’État, Faustin-Archange Touadéra, représenter le KNK à la prochaine présidentielle. Interview.
Le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) conditionne sa participation au processus de « désarmement, démobilisation, réinsertion et rapatriement » (DDRR) à la libération de tous ses combattants arrêtés par les Casques bleus et remis au gouvernement centrafricain, a annoncé lundi 11 septembre un porte-parole du groupe armé.
Un groupe armé a lancé une attaque dans la nuit du samedi 13 mai sur la ville de Bangassou au sud de la Centrafrique. D’où provient ce groupe ? Et que s’est-il passé depuis l’attaque ? Jeune Afrique fait le point.
L’antenne de la Croix-rouge implantée dans la ville d’Alindao, dans le sud de la Centrafrique, a fait savoir que plusieurs habitants de cette localité avaient perdu la vie entre le 8 et le 10 mai dans des violences qui visiblement ont opposé des membres de l’UPC d’Ali Darass à des anti-balaka.
Chassés de Bambari en février 2017, sous la pression de la Minusca, les éléments de l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC) d’Ali Darass, se sont installés dans la préfecture de la Basse-Kotto, dans le sud de la Centrafrique.
Michaëlle Jean, la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), est en Centrafrique pour une visite officielle de trois jours. Jeune Afrique l’a rencontrée.
Dans le quartier de Lakouanga, à Bangui, chrétiens et musulmans ont initié des travaux de reconstruction de la mosquée, détruite par deux fois. Quatre ans après l’éclatement de la crise, c’est le seul lieu de culte musulman à avoir rouvert dans un quartier autre que le PK5. Tout un symbole. Reportage.
À Bambari, dans l’est de la Centrafrique, la situation est confuse depuis plusieurs jours, sur fond de combats imminents entre le FPRC-MPC et l’UPC, deux factions de la Séléka.
Trois hommes armés et deux civils ont été tués à Bangui lors d’un accrochage mardi soir, dans le quartier musulman du PK5 opposant la gendarmerie à un groupe dit d’autodéfense. Les accrochages de ce type sont de plus en plus fréquents, et pas qu’à Bangui.
En décembre 2013, à Bangui, des miliciens de la Séléka à dominante musulmane et des anti-balaka majoritairement chrétiens se lancent dans une spirale de violences qui débouche sur la mort d’un millier de personnes, selon l’ONU. Trois ans après, cinq Centrafricains, chrétiens et musulmans, ont mis en place des actions pour « faciliter » le retour de la paix et de la cohésion entre les deux communautés. Rencontre avec ces combattants de la paix.
Le scandale a éclaté au grand jour en avril 2015. Les accusations d’agressions sexuelles sur mineurs ont d’abord éclaboussé les soldats français de la force Sangaris avant que d’autres accusations ne visent des Casques bleus. Alors que les enquêtes ouvertes en France suivent lentement leur cours, deux victimes ont accepté de témoigner pour Jeune Afrique.
Sylvie Grekoudou, 37 ans, vend des beignets dans le camp des déplacés de l’aéroport de Bangui. Elle a fui les violences de décembre 2013 à Bangui pour se retrouver dans ce camp avec ses sept enfants. Sans soutien, elle a lancé son commerce pour « joindre les deux bouts ». Pour ce nouveau volet de la série sur l’argent des Africains, elle nous dit tout sur ses dépenses mensuelles et ses projets pour le futur.
La qualification pour la CAN 2017 est à portée de rêve pour la Centrafrique. Deuxième du groupe B derrière la RD Congo, les Fauves de Bas-Oubangui affrontent l’Angola dimanche à Bangui. Une victoire placerait à coup sûr les Centrafricains en bonne position… Un espoir incarné par le chouchou des supporteurs : Salif Keita.
Deux jours après l’investiture de Michel Djotodia, le président intérimaire, la tension n’est pas retombée dans le quartier de Boy-Rabe, à Bangui, suspecté par les autorités d’abriter une contestation armée. Des heurts étaient également signalés, dans la soirée du 20 août, dans d’autres quartiers de la capitale