Les préparatifs du sommet de la Francophonie, prévu à Kinshasa en octobre, continuent d’agiter les relations franco-congolaises. La RDC entend désormais envoyer des « signaux » à Paris pour faciliter la venue du président français, François Hollande, dans la capitale congolaise.
La retraite des militaires congolais face à l’avancée d’un nouveau mouvement rebelle dans le Nord-Kivu confirme encore une fois l’état préoccupant des forces de sécurité congolaises.
Joseph Kabila paraît de plus en plus agacé par son homologue français, François Hollande. Celui-ci, on le sait, pose des conditions à sa venue au Sommet de la francophonie, en octobre, à Kinshasa.
Lors du premier Forum mondial de la langue française et d’une rencontre économique à forte connotation africaine, à Québec, l’OIF a affiché un nouveau dynamisme.
Entretien avec Abel Kouvouama, professeur franco-congolais d’anthropologie à l’université de Pau, auteur de « Modernité africaine. Figures du politique et du religieux » et de « Sorcellerie, écrits, images », à paraître, aux éditions Paari.
Deux grands sujets pour le chef de la diplomatie, en visite à Paris et à Bruxelles, fin juin : la situation dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) et le prochain Sommet de la francophonie dans la capitale congolaise.
Les entretiens entre officiels français et congolais, entre ces derniers et les représentants de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), se multuplient à l’approche du Sommet de la francophonie prévu à Kinshasa du 12 au 14 octobre. Objet des discussions : la participation de François Hollande et la possibilité de délocaliser le sommet.
« Nous devons être des indignés linguistiques ! » Le secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Abdou Diouf, a eu le sens de la formule lors de l’ouverture du premier Forum mondial de la langue française qui se déroule à Québec (Canada), du 2 au 6 juillet.
Le procès en appel de l’affaire Chebeya a commencé le 19 juin, à Kinshasa. La famille du militant des droits de l’homme tué en 2010 veut que l’ancien chef de la police congolaise soit jugé.
Le nouveau ministre délégué au Développement, ancien député européen, définit son périmètre d’intervention et les principes directeurs de ses relations avec le continent.
L’ex-chef d’état-major du Sénégal et ancien représentant spécial des Nations unies en Afrique de l’Ouest, le général Lamine Cissé, insiste sur la qualité des renseignements nécessaires avant l’envoi de troupes au Nord-Mali.
Dans son numéro 2684, en kiosques du 17 au 23 juin, « Jeune Afrique » mène l’enquête sur l’avenir incertain de la Tunisie. Entre frictions politiques, pesanteurs économiques et violences religieuses.
La plus méridionale des provinces congolaises, le Katanga, est le berceau de fortes personnalités, qui exercent une influence majeure sur la vie politique et économique de la RDC. Tour d’horizon.
Plus le temps passe, plus le nord du pays s’apparente à un nouvel Afghanistan. Le recours à la force semble inéluctable. Armée malienne, opération africaine, appuis occidentaux…Dans son dernier numéro, Jeune Afrique présente les différents scénarios militaires.
De Kolwezi à Lubumbashi, c’est dans l’arc cuprifère que se situent les plus grands gisements. L’attribution des concessions a été entièrement revue, majors et juniors se bousculent, de nouveaux sites entrent en exploitation et, depuis 2010, la production décolle. Presque comme au bon vieux temps.
Il a été de tous les mouvements rebelles avant de rejoindre l’armée congolaise… Mais sous la pression internationale, Kabila a dû se résoudre à lâcher Bosco Ntaganda.
L’une, Yamina Benguigui, est une femme d’images. L’autre, Pascal Canfin, un journaliste de sensibilité altermondialiste. On ne les attendait pas forcément au gouvernement français. On avait tort.
Les chefs d’État accueillent diversement l’alternance française. Si le Nigérien Mahamadou Issoufou et le Guinéen Alpha Condé sont tout sourire, leurs homologues d’Afrique centrale se méfient de François Hollande.
Le 26 avril, ils étaient nombreux, sur le continent, à suivre le verdict du procès de Charles Taylor. Et à se dire qu’ils pourraient bien un jour, comme l’ancien président libérien, être envoyés à la Cour pénale internationale. Ont-ils des raisons de s’inquiéter ? Enquête.