Si le Moyen-Orient passe pour « compliqué », c’est parce que son histoire est méconnue. Pour mieux l’éclairer, Patrick Seale a choisi d’écrire une biographie de Riad el-Solh, père de l’indépendance libanaise, qui a incarné le destin d’une région meurtrie par l’ingérence des puissances étrangères et la naissance de l’État d’Israël. Extraits.
Ayant peur de se retrouver un peu seul au sommet de Cancún sur l’environnement, le président sénégalais Abdoulaye Wade a décidé d’annuler sa venue au dernier moment. Une coûteuse indécision…
De joutes verbales en menaces nucléaires, le face-à-face de la République islamique avec les États-Unis et leur allié israélien semble de plus en plus dangereux. De part et d’autre, la tension monte. Et les commentateurs attisent le feu.
Depuis les législatives de mars, les dirigeants irakiens n’ont pas réussi à dégager une majorité claire. De leur côté, les États-Unis sont enfin déterminés à quitter le pays. Quelles seront, pour les uns et les autres, les conséquences de huit années de guerre ?
Face à une nouvelle donne géostratégique défavorable, de hauts responsables de l’appareil sécuritaire israélien réclament la reprise des pourparlers avec la Syrie.
La probable non-candidature de Hosni Moubarak, vieillissant et malade, à la présidentielle de 2011 repose avec acuité la question de la succession, alors qu’un vent de révolte populaire continue de souffler sur le pays.
Depuis le drame de Gaza, les ex-alliés stratégiques sont à couteaux tirés. La rupture est-elle irrémédiable ? Dans cette hypothèse, c’est tout l’équilibre des forces au Moyen-Orient qui s’en trouverait modifié.
En lançant un raid meurtrier contre une flottille affrétée par des activistes propalestiniens au large de Gaza, le 31 mai, les Israéliens se sont attiré la réprobation du monde entier. Dérapage ou stratégie visant à préparer le terrain à une attaque contre l’Iran ?
Téhéran a signé avec Ankara, sous l’égide de Brasilia, un accord historique aux termes duquel il consent à entreposer en Turquie plus de la moitié de son stock d’uranium en échange de combustible enrichi à 20 %. Ce que l’Occident s’échine à faire depuis des années par la menace, deux puissances émergentes l’ont obtenu en quelques heures par la diplomatie.
Pour la première fois en temps de paix, conservateurs et libéraux-démocrates vont tenter de gouverner ensemble. Mais leurs désaccords – sur l’Europe notamment – n’ont pas disparu pour autant.
Comment Faisal Shahzad, un Pakistanais d’origine, bien intégré en apparence, a-t-il pu concevoir le projet insensé de faire exploser une voiture piégée en plein cœur de Manhattan ?
Quarante-sept chefs d’État et de gouvernement ont participé au Sommet sur la sécurité nucléaire, à Washington. Le président américain a saisi l’occasion pour aborder en coulisses les questions essentielles : Iran, Moyen-Orient, Afghanistan…
Revigoré par le vote de sa réforme de la santé, le président des États-Unis peut enfin s’attaquer au règlement du conflit israélo-arabe. Et contrecarrer les provocations du Premier ministre israélien.
Faute d’avoir trouvé un accord avec les Occidentaux, qui exigent qu’elle leur livre le gros de son stock d’uranium, la République islamique annonce qu’elle produira elle-même du combustible nucléaire à usage civil. Levée de boucliers dans la communauté internationale.
Dans un livre aussi dérangeant que stimulant, un journaliste britannique dissèque les profondes contradictions et faiblesses qui traversent les sociétés arabes, freinant d’autant leur évolution.
Afghanistan, Pakistan, Irak et, maintenant, Yémen et Somalie… la guerre contre les djihadistes ne cesse de s’étendre. Or non seulement elle est inefficace, mais elle fait le jeu des extrémistes.
Malgré quelques avancées extrêmement positives, notamment en Arabie saoudite, au Liban et en Syrie, la région reste minée par de graves conflits non résolus. Et fait toujours figure de poudrière.
Au lieu de rejeter les manœuvres cyniques de Netanyahou, le président de l’Autorité palestinienne serait bien inspiré de prendre au mot le Premier ministre israélien en acceptant de relancer immédiatement le processus de paix, sous le parrainage actif des Américains.
Malgré la patiente médiation égyptienne, le Fatah et le Hamas n’ont toujours pas trouvé un terrain d’entente. Et risquent de condamner leur cause nationale à l’oubli.
La visite à Paris du chef de la diplomatie syrienne confirme le réchauffement des relations entre les deux pays, désormais sur la même longueur d’onde… ou presque.
Les experts s’accordent à dire que Téhéran ne cherche pas tant à construire la bombe qu’à en maîtriser le processus de fabrication. Mais Israël et une partie de la communauté internationale continuent de verser dans l’alarmisme.
Activisme séparatiste dans le Sud, rébellion chiite dans le Nord, déclin de la production pétrolière, croissance démographique galopante… Le pays d’Ali Abdallah Saleh est au bord de l’implosion.
Pour les Occidentaux, la guerre contre les talibans est en train de très mal tourner. La tenue d’une conférence internationale avant la fin de l’année peut-elle constituer l’amorce d’une solution ?
Benyamin Netanyahou refuse de geler la colonisation en Palestine, comme le lui demande Barack Obama, et cherche même à jouer au plus malin avec le président américain. Qui n’a pas dit son dernier mot.