Il y a cinq mois, j’ai été élu à la présidence de mon pays, le Bénin. C’est un privilège auquel je ne pensais pas pouvoir prétendre, moi, le fils d’un travailleur des chemins de fer. Plus jeune, j’ai été confronté à bien des difficultés auxquelles se heurtent principalement les personnes les moins privilégiées, au premier rang desquelles se retrouve presque toujours la maladie.