La flambée de l’or noir a propulsé les bénéfices des pétroliers mais n’a pas empêché la marge nette des 500 de tomber à 11,5% contre 14,9% lors de l’édition précédente.
En dépit des perturbations mondiales et de la crise de certaines devises, le chiffre d’affaires cumulé des 500 premiers groupes africains flirte avec les 760 milliards de dollars. En tête de notre classement exclusif : les secteurs de l’énergie, des mines mais aussi du tourisme
Sur le continent, une volonté politique croissante et des cadres juridiques modernisés font progresser le pouvoir de négociation des pays. Mais le chantier de l’industrialisation, quant à lui, reste entier.
Secteurs prioritaires, santé des bailleurs de fonds, perception des risques… Nommé en février 2021, le directeur exécutif et directeur des investissements d’Africa Finance Corporation répond aux questions de JA.
Dans un environnement économique complexe, les opérateurs internationaux continuent d’investir sur le continent. Mais le risque politique, l’envolée des coûts de construction et la hausse des taux d’intérêt freinent les ardeurs, en particulier dans le domaine des infrastructures. Les industriels jouent de leur coté la carte de la valeur ajoutée locale.
Malgré la multiplication des projets renouvelables portés par les géants de l’or noir, les efforts de ces derniers demeurent limités sur le plan financier en raison de nombreuses contraintes. La donne pourrait-elle changer ?
Après avoir analysé les résultats de plus de 1200 sociétés, Jeune Afrique vous dévoile son classement exclusif des 500 plus importantes entreprises du continent.
Après la crise liée au Covid, la reprise d’activité des 500 champions africains est quasi générale. Porté par la croissance et la hausse du cours des matières premières, le total de leur chiffre d’affaires a bondi de près de 12 % en 2021.
Le classement des champions de l’énergie et des hydrocarbures en Afrique est marqué par la reprise des cours du pétrole et du gaz qui dope le secteur. Les nouveaux projets devraient permettre une forte montée en puissance des opérateurs nationaux.
Avant les disruptions déclenchées par la guerre en Ukraine et la tempête sur les prix alimentaires, le secteur agroalimentaire se portait plutôt bien en sortie de crise Covid.
Les industriels du bâtiment et des travaux publics redressent la tête à des rythmes variables sur le continent, comme le montre notre classement des 500 Champions africains 2023. De son côté, le cimentier Dangote s’envole.
Si le secteur portuaire redresse la tête, les compagnies aériennes n’ont pas encore fini de payer les dommages liés à la crise sanitaire comme le montre notre classement 2023.
Au cours des prochaines années, le constructeur doit relever le défi de maintenir un rythme de contrats soutenu tout en confortant sa place de premier groupe industriel du secteur en Afrique.
L’étude de la santé financière des deux cents premières banques du continent confirme l’amélioration très forte de leurs profits après la pandémie de Covid.
Porté par la reprise économique de 2021, le secteur retrouve des couleurs. Un marché en pleine recomposition où, aux côtés de Sanlam et Allianz, des acteurs comme Sunu et NSIA multiplient les opérations d’acquisition.
Marqué par une nette reprise post-Covid, l’exercice 2021 voit les établissements africains connaître un retour de forme inédit. Avant le revirement radical du contexte macroéconomique mondial né de l’agression de l’Ukraine en février 2022.
À la tête du département Afrique du cabinet londonien Eversheds Sutherland, ce spécialiste du droit des affaires compte parmi les premiers praticiens du continent. Et entend élargir encore davantage son réseau panafricain.
La crise sanitaire a produit des effets délétères sur l’activité des entreprises du continent en 2020, année de référence de notre Top 500. Si peu de secteurs ont été épargnés, la reprise semble désormais bien engagée.
Malgré les dégâts considérables causés par la crise sanitaire, un contexte international troublé et la toujours possible résurgence du Covid-19, le ciel africain semble s’éclaircir enfin.
Alors que les mobilités professionnelles s’accélèrent, les entreprises africaines et occidentales négligent trop souvent la préparation de leurs dirigeants étrangers, natifs du continent ou non, appelés à piloter leurs équipes locales.
Les groupes venus de l’empire du Milieu continuent de capter plus d’un tiers des projets d’infrastructures sur le continent. Mais leurs bailleurs de fonds se montrent de plus en plus prudents.
L’opérateur portuaire et l’investisseur britannique développeront des projets communs, dont celui du port de Ndayane au Sénégal. Mais leurs ambitions vont au-delà. L’analyse de Jeune Afrique.
Durement touchés par les effets de la crise sanitaire, le marché et les acteurs de l’assurance ont ouvert de nouvelles pistes de réflexion en matière de garanties sur les marchés non-vie.
Secouées par les multiples épisodes de la crise du Covid-19 comme toute l’économie continentale, les grandes banques africaines ont malgré tout fait preuve de solidité pendant cette période. Et certaines repartent déjà fort.
Au début de 2021, à 54 ans, la docteure en droit international mondialement reconnue a fondé son cabinet GBS Disputes. Experte en arbitrages internationaux, spécialiste des affaires pétro-gazières, Yas Banifatemi a officié vingt-quatre ans durant au sein de Shearman & Sterling.
Trinity International, cabinet pionnier en matière de transactions dans les secteurs de l’énergie et des infrastructures sur le continent, espère avec l’arrivée de Stéphane Brabant et de ses plus de trente ans d’expérience au service des droits humain accélérer son développement en Afrique francophone.
Après avoir fait les beaux jours de Watson Farley & Williams jusqu’en 2014 puis de Clyde and co. jusqu’à la fin de 2020, Éric Diamantis a ouvert son propre cabinet d’affaires, Diamantis & Partners, centré sur l’Afrique.