Depuis la fin des années 2010, l’entrepreneur ougando-britannique multiplie les projets, dans la banque et la téléphonie notamment, dont l’issue n’est pas toujours heureuse. Sa nouvelle initiative d’investissement dans les start-up africaines prouve néanmoins qu’il continue d’aller de l’avant.
Alors que le débat fait rage en Europe, la question de la fragmentation du marché des télécoms, jugée par certains comme une faiblesse au regard des investissements à concéder pour poursuivre le développement du secteur, ne semble pas inquiéter les acteurs africains, pourtant confrontés aux mêmes enjeux.
L’ACTU VUE PAR – Fer de Simandou, transition en Guinée, Francophonie, développement… De retour des assemblées générales du FMI et de la Banque mondiale à Washington, le ministre guinéen du Plan et de la Coopération a accepté pour Jeune Afrique de revenir sur les grands dossiers qui le concernent.
Renouvellement de la licence de téléphonie mobile, acquisition de 56 % de participations dans le capital de l’opérateur historique, nouveaux investissements… Au Mali, le vent de la nationalisation en cours souffle aussi sur le secteur des télécommunications.
Ces trois dernières années, un secteur africain de gestionnaires et constructeurs de datacenters s’est développé sur le continent. Toutefois, il pourrait rapidement être absorbé par les géants mondiaux spécialisés dans le domaine aux capacités financières très importantes, comme Equinix et Digital Realty.
Le président du Sénégal a effectué fin septembre une tournée au cœur de l’innovation technologique américaine. Une visite éclair qui l’a amené à rencontrer les dirigeants de géants du secteur, dont Nvidia, Google et Meta, ainsi que des investisseurs.
Comme Paystack ou Chipper Cash avant elle, la start-up panafricaine se tourne progressivement vers le pays de l’Oncle Sam pour développer ses activités.
De Bassirou Diomaye Faye à Cyril Ramaphosa en passant par Félix Tshisekedi, les présidents africains profitent aussi de la 79ème Assemblée générale de l’ONU pour nouer des liens plus étroits avec quelques partenaires économiques d’envergure.
DIX CHOSES À SAVOIR SUR – Bon connaisseur des marchés africains, le dirigeant français qui siégeait jusqu’ici au conseil d’administration d’Axian Telecom a été nommé directeur général de la puissante GSMA.
Alors qu’une décision de la justice américaine l’enjoint à régler une amende de 200 millions de dollars au groupe portuaire dubaïote dans le litige relatif au contrôle du terminal à conteneur de Doraleh, l’État djiboutien contre-attaque, déterminé à ne rien lâcher.
À un an de la fin de son mandat et alors que le plus grand opérateur télécoms du continent fête ses 30 ans, Ralph Mupita revient sur les chocs macroéconomiques auxquels a dû faire face MTN en 2023 ainsi que sur l’avancement de la transformation du groupe en plateforme technologique.
Après avoir remplacé la plupart des dirigeants des groupes publics, le chef de l’État sénégalais a pris une décision marquante concernant les contrats signés sous Macky Sall, en dénonçant un important accord avec le groupe saoudien Acwa Power. D’autres pourraient suivre. État des lieux.
Le ministère des Finances reproche à l’opérateur de ne pas s’être acquitté de divers impôts et taxes. Décision a été prise, par Hervé Ndoba, de sceller les bureaux de Telecel jusqu’à nouvel ordre.
À la tête de Wave en Côte d’Ivoire, Katier Bamba revient dans un entretien vidéo à JA, sur les principaux chantiers et défis que doit relever la jeune pousse américano-sénégalaise spécialisée dans le mobile money.
Accès au réseau, investissements dans les infrastructures et la formation, lutte contre la « fracture numérique ». Un peu moins d’un an après avoir pris ses fonctions, le Nigérian Alex Okosi, directeur général de Google pour l’Afrique, livre ses analyses en exclusivité pour « Jeune Afrique ». Entretien vidéo.
L’accord pour le rachat de MultiChoice par Canal+ devrait se conclure dans les jours qui viennent. Un deal plus complexe que prévu pour les équipes de l’opérateur français.
Avec plus de 75 millions de dollars levés depuis un an, nos futurs champions de la tech 2023 ont pour la plupart répondu aux espoirs placés en eux dans un contexte pourtant complexe. Bilan.
De la santé à l’agriculture résiliente en passant par l’éducation, les espoirs de la tech africaine ont aussi des idées pour contribuer au progrès et à l’amélioration des conditions de vie du plus grand nombre. Portraits.
C’est le rêve de nombreux gouvernements et autres institutions de développement depuis des décennies… et désormais celui de jeunes entrepreneurs africains ambitieux : formaliser un tissu économique qui peut représenter jusqu’à 90 % des emplois dans certains pays. Ces nouveaux venus auront-ils davantage de succès ?
Représentant à nouveau généreusement leur secteur dans notre palmarès 2024, ces six jeunes pousses de la finance résolvent des problèmes de change ou de facturation pour fluidifier les relations commerciales intracontinentales et internationales. Portraits.
La nécessité de concrétiser plus rapidement une véritable intégration économique a fait l’objet de l’ensemble des interventions de la cérémonie d’ouverture de l’événement qui se tient actuellement à Kigali.
Lengo.ai est l’un de nos trois coups de cœur parmi nos 20 futurs champions de la tech africaine 2024. En fournissant un assistant vocal de gestion des stocks aux boutiquiers, la jeune pousse sénégalaise veut rapprocher les géants de l’agroalimentaire de leurs réseaux de distribution.
Jeune Afrique dévoile sa liste des 20 futurs champions de la tech en Afrique. De la robustesse de l’espace francophone aux nouveaux secteurs en vogue, voici les grandes tendances qui se dégagent de notre palmarès 2024 des 20 start-up « early stage » les plus prometteuses du continent.
Sur le continent, le géant coréen ne mise pas sur les volumes de vente mais sur l’augmentation progressive du pouvoir d’achat des citadins en quête de smartphones de meilleure qualité.
Vice-président pour l’Afrique de l’association Internet Society, Dawit Bekele revient sur les récentes ruptures de câbles sous-marins qui ont ralenti l’internet ouest-africain ces derniers jours et mis en lumière la nécessité d’une meilleure résilience du continent.