Le gouvernement éthiopien n’a pas encore fait connaître le nouveau calendrier après le report de l’octroi de deux licences d’opérateurs de télécommunications, initialement prévu pour ce mois de mars.
L’opérateur kényan a été récompensé fin février par l’association GSMA, à la fois pour la « contribution remarquable à l’industrie du mobile » que constitue la création du paiement mobile et pour DigiFarm, son application destinée aux agriculteurs.
Le fonds TLCom Capital a convaincu plusieurs bailleurs, dont Proparco et IFC, d’injecter 71 millions de dollars dans un véhicule dévolu au continent, de l’amorçage à la série B.
En participant au dernier tour de table à 55 millions de dollars de Jumo, la banque américaine fait de la fintech sud-africaine l’une des jeunes pousses les plus prometteuses du continent.
Fin décembre 2019, l’opérateur Orange-Sonatel a été condamné par la justice sénégalaise à payer 404,5 millions de francs CFA pour un litige l’opposant aux salariés de la société PCCI, spécialisée dans la relation client et prestataire de l’opérateur.
Le conseil d’administration du troisième opérateur marocain a décidé de retirer la plainte qu’elle avait déposé en 2018 au tribunal de commerce de Rabat contre Maroc Telecom. Ce choix intervient après que le régulateur a sanctionné lourdement fin janvier ce dernier pour « abus de position dominante ».
Avec des revenus en hausse de 0,9 % en 2019, le groupe contrôlé par l’émirati Etisalat affiche une croissance réelle mais timide, tirée principalement par la consommation de data mobile.
Alors que le débat sur la pression fiscale qui pèse sur le secteur s’intensifie, le directeur général de Smart africa, une alliance coordonnée par l’Union africaine pour la promotion et l’harmonisation des réglementations du secteur numérique sur le continent, incrimine certaines politiques nationales et prône une taxation des Gafam.
Inspirés par des start-up qui ont montré que le marché était prometteur, les géants du secteur s’essaient à la micro-assurance à travers des partenariats.
Avec une croissance du chiffre d’affaires de 6,2 % en 2019, la région Afrique et Moyen Orient est de loin le marché le plus dynamique du groupe qui y intensifie ses investissements. Selon ses objectifs, elle doit représenter 20 % de ses revenus en 2025.
Grâce à son nouveau satellite, l’opérateur européen, déjà actif dans sept pays, fournira dès cette année du haut débit aux zones les plus enclavées du continent.
L’école de commerce casablancaise, qui a décroché le label AACSB – gage de prestige et d’excellence académique –, veut devenir une référence au sein des pays émergents.
Engagé dans un bras de fer réglementaire et judiciaire contre Maroc Telecom, la filiale du holding royal Al Mada et du koweïtien Zain vient de faire condamner le groupe dirigé par Abdeslam Ahizoune à une amende de 3,3 milliards de dirhams pour « abus de position dominante ».
Si le géant britannique, présent dans sept pays africains, convoite de nouveaux marchés, il préfère ne pas s’aventurer au Nigeria, dont l’écosystème est jugé trop complexe.
À l’inverse de l’an passé, les traditionnelles menaces de licenciements massifs ou de fermetures n’ont toujours pas pointé leur nez du côté de la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) alors que 30 000 tonnes de sucre importées ont été autorisées au dernier trimestre de 2019 par la direction du commerce intérieur, dont un tiers contrôlé par la CSS.
La levée des sanctions européennes ciblant Marouane Mabrouk, principal actionnaire d’Orange Tunisie pourrait accélérer la prise de contrôle par l’opérateur français sur sa filiale tunisienne. Mais Tunis est-il prêt à l’accepter ?
Une « coupure franche » survenue à 300 kilomètres des côtes congolaises sur les deux câbles sous-marins de fibre optique WACS et SAT3 interrompt ou dégrade le réseau internet depuis jeudi matin dans une dizaine de pays d’Afrique.
Le continent est la deuxième région au monde la plus touchée par les coupures volontaires d’internet. En 2019, ces dernières ont coûté plusieurs milliards de dollars dans les douze pays concernés. Les détails en une infographie.
Le procureur général du Nigeria a annulé le 10 janvier une mise en demeure de 2 milliards de dollars émises il y a un an à l’encontre de l’opérateur de télécommunications pour des taxes jugées impayées. Ce litige faisait partie des derniers contentieux à régler pour MTN dans le pays.
L’opérateur français de télécoms ne disposait pas de siège opérationnel en Afrique. Il est désormais installé dans le nouveau quartier Casablanca Finance City.
En cédant 49 % de deux sociétés de tours télécoms au Ghana et en Ouganda pour 467 millions d’euros, l’opérateur sud-africain se rapproche de son objectif de réduction de dette, entamée en mars 2019 et prévue initialement sur trois ans.
L’opérateur sud-africain est accusé par des familles de soldats américains tués ou blessés en Afghanistan d’avoir financé le mouvement islamiste fondamentaliste taliban pour assurer la protection de ses infrastructures sur place entre 2009 et 2017.
L’arrivée de l’opérateur Free au Sénégal en octobre a poussé ses concurrents, Orange et Expresso, à proposer des offres concurrentielles. En conséquence, la baisse des tarifs de la téléphonie mobile, l’un des principaux objectifs de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes, a bel et bien eu lieu.
Près de 100 jeunes pousses africaines ont levé des fonds en 2019, principalement celles évoluant dans les fintech et implantées dans l’espace anglophone. Tour d’horizon en sept exemples des tours de tables les plus impressionnants d’une année qui fût un grand cru pour la tech continentale.
L’opérateur britannique qui contrôle le sud-africain Vodacom et le kényan Safaricom veut transformer le célèbre service de paiement par mobile en une plateforme de services financiers et e-commerce sophistiquée et disponible sur l’ensemble du continent.
L’opérateur kényan dirigé par Michael Joseph lancera dans les prochaine semaines “Mali”, un outil intégré à M-Pesa et qui permet d’investir de petites sommes avec 10 % d’intérêt annuel.
Devant les investisseurs et la presse réunis mercredi, le PDG d’Orange s’est montré très prudent quant à la capacité de l’Éthiopie à privatiser rapidement son secteur des télécoms.
Implanté au Maroc, en Tunisie et en Égypte, le groupe français ne parvient pas à inquiéter les leaders de ces marchés, et sa transformation en opérateur de services piétine… en attendant l’arrivée en 2020 d’Orange Money dans le royaume chérifien.