L’opérateur français Orange et Liquid Telecom, la filiale du zimbabwéen Econet Wireless, ont chacun annoncé la mise en place de nouveaux réseaux de fibre optique terrestre lors du forum AfricaCom qui s’est tenu cette semaine en Afrique du Sud.
Le Rwanda a beau s’enorgueillir d’accueillir sur son sol depuis octobre l’entreprise Mara Phones, son désir de devenir le hub panafricain de la tech peine à se concrétiser.
Karim Koundi, responsable du pôle télécoms, médias et technologie du cabinet d’audit et de conseil Deloitte, passe en revue les défis des entreprises de la tech africaine.
Le conglomérat malgache Axian, dirigé par la famille Hiridjee et le fonds d’investissement panafricain Emerging Capital Partners (ECP) deviennent ensemble l’actionnaire majoritaire de l’opérateur historique togolais, Togocom, en acquérant 51 % du capital. Cina Lawson, ministre togolaise des Postes, de l’Économie numérique revient pour JA sur les détails de la transaction.
Le géant de la Silicon Valley a identifié en particulier trois campagnes de manipulation de l’opinion publique menées à partir de 2015 sur Facebook et Instagram, depuis des comptes situés en Russie. Les opérations auraient visé les utilisateurs de huit pays africains, dont la RDC, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, la Centrafrique et Madagascar.
La marque française débarque sur le continent pour concurrencer Orange, leader incontesté en Afrique. Cette première incursion, immense défi à l’hégémonie du rival, constitue aussi un pari sur l’avenir qu’il faudra réussir.
Avec le déploiement des industries pétrolières et gazières, les écoles se multiplient pour former au mieux une main-d’œuvre efficace et qualifiée. Selon les estimations, 10 000 emplois directs devraient être créés pour exploiter les ressources au Sénégal.
En quête de diversification et de croissance externe, l’outsourceur marocain annonce le rachat d’un spécialiste français du secrétariat et des comptes-rendus médicaux. Il devrait procéder en 2020 à une nouvelle acquisition en Europe de l’Est.
Habitué aux annonces médiatiques, le fondateur de Mara Group, Ashish Thakkar, a lancé cette semaine au Rwanda ses téléphones « Made in Africa ». Mais à l’heure de la mondialisation, la promesse du 100 % africain est impossible à tenir pour le fabricant.
L’annonce du rachat d’iHub à Nairobi par le nigérian Co-Creation Hub (CcHUB) confirme des ambitions panafricaines formulées depuis 2016. Dans la foulée, son fondateur a annoncé vouloir lever 55 millions d’euros en douze mois pour investir en Afrique de l’Est.
Plusieurs start-up proposent des microcrédits à une clientèle ayant habituellement recours à un appui communautaire. Un modèle qui séduit les investisseurs.
Disparu du top 5 des plus gros livreurs de smartphones sur le continent, Apple cède sa place aux marques chinoises, comme Tecno ou Xiaomi, qui profitent elles aussi d’un marché en croissance annuelle de 6 % et rattrapent le leader Samsung.
Vingt-trois pays africains figurent dans l’indice 2019 d’« agilité digitale » publié chaque année par le spécialiste de l’assurance-crédit Euler Hermes. Il a pour objectif de mesurer la capacité des pays à offrir un environnement propice à la digitalisation des entreprises.
En même temps que d’annoncer un chiffre d’affaires prévisionnel de 50 millions de dollars (45 millions d’euros) pour 2019, la start-up américaine, active dans six pays du continent, a fait savoir mardi qu’elle se séparait de 420 ingénieurs codeurs.
Fondée en 2016 par un multi-entrepreneur et un ingénieur informatique, la jeune pousse dispose depuis juin d’une licence délivrée par la Banque centrale du Nigeria, et vient de lever 1,6 million de dollars (1,45 million d’euros) auprès d’investisseurs privés.
Les solutions numériques pour le secteur foisonnent dans l’est et dans l’ouest du continent. Reste à convaincre les investisseurs de sortir des sentiers battus.
Voilà dix-sept ans que le tout nouveau vice-président pour l’Afrique et le Moyen-Orient évolue au sein de l’entreprise. Diplômé du Royal Institute of Technology de Stockholm, le Suédo-Libanais a démarré sa carrière chez Ericsson avant de bifurquer chez Melody Interactive puis chez Creaminds.
Diplômé de la Wits Business School, cet Indien passé par de grands de noms de la tech avant d’intégrer Check Point en tant que directeur Afrique était jusque-là directeur commercial pour le continent chez SAP. Après des débuts chez IBM entre 1996 et 1999, il intègre en 2006 Microsoft, où il reste deux ans. Il a exercé à Johannesburg et en Australie.
La condamnation de l’État guinéen prononcée par la Cour d’arbitrage de la Chambre de commerce internationale de Paris concerne un litige intervenu en 2014 entre le régulateur national des télécoms et Global Voice Group. Mais l’entreprise, active dans onze pays du continent, n’en est pas à son premier accroc.
Brice Chasles a pris la direction, il y a plus d’un an, de la branche Afrique francophone du cabinet international, avec pour vocation de devenir le leader du conseil et de l’audit sur le continent. Interview.
L’arrivée imminente en Afrique du Sud de son principal concurrent WeWork, a convaincu le spécialiste luxembourgeois du coworking d’intensifier son développement sur le continent. Il parie sur le modèle de la franchise pour y parvenir rapidement.
Le Groupe Bruxelles Lambert a pris début août le contrôle de Webhelp, spécialiste français présent dans cinq pays du continent, pour 800 millions d’euros. L’objectif du fonds d’investissement GBL est d’en faire le premier acteur panafricain de la relation client d’ici 2025.
Entre accompagnement de start-up, prise de participation, potentiel hydraulique et mix énergétique, la directrice Afrique de l’électricien français détaille pour JA la stratégie d’EDF en matière d’innovation sur le continent.
Après l’échec du lancement de son satellite Amos-6 en 2016, l’opérateur israélien Spacecom, côté à la bourse de Tel-Aviv, va lancer en août un troisième appareil destiné à l’Afrique, avec l’aide de l’américain SpaceX – l’entreprise fondée par Elon Musk.
Le géant américain du paiement fait irruption sur le secteur des transferts d’argent vers le continent avec sa filiale Xoom. Sa stratégie reste cependant encore incertaine.
De nouveau désigné président du directoire après une carrière de dix-huit ans au sein du distributeur de technologie, ce Marocain de 53 ans a travaillé huit ans chez Microsoft en tant que directeur marketing régional. Diplômé de HEC Montréal, il siège également au conseil d’administration de Mutandis.
Né de la fusion des activités de Saham et de Bertelsmann, le groupe Majorel spécialisé dans les services externalisés, qui veut se développer sur le continent, vient d’inaugurer un centre au Togo.