Taxes, investissements, coût de l’énergie, couverture des zones rurales… Les défis s’accumulent pour un secteur qui a choisi, pour la première fois de son histoire, de se constituer en lobby pour défendre ses intérêts.
Usine numérique locale, centre de compétences pour faire émerger les talents africains, investissements sociaux… Rappelant qu’Orange mise de longue date sur le « made in Africa », son responsable Afrique et Moyen-Orient souligne que cette stratégie permet au groupe d’être épargné par les remous politiques dans la région.
Conscients depuis longtemps de l’intérêt économique et social de développer le secteur, les financiers ne se sont intéressés que très récemment aux entrepreneurs de la culture. Pourquoi ?
Plusieurs hauts dirigeants sénégalais de groupes comme MTN, Orange, Wave ou Partech Africa investissent les réseaux sociaux pour contester le choix de Macky Sall.
En approuvant, début janvier, la mise sur le marché d’ETF négociés en bitcoin, le régulateur financier américain a ouvert la voie à une plus grande démocratisation des cryptomonnaies dans le monde.
Amorcé vers la fin 2022, le ralentissement des levées de fonds dans les start-up africaines s’est véritablement fait sentir au cours de 2023. Retour sur les raisons de ce coup de frein.
Santé, éducation, climat… Sans prétendre à l’exhaustivité, Jeune Afrique s’est livré à l’exercice de la prospective avec des spécialistes de l’IA afin de déterminer les thématiques qui vont faire l’actualité cette année.
Malgré l’intérêt de nombreux opérateurs comme Orange, Axian, MTN, e&, Zain ou Veon, les autorités d’Addis-Abeba ont décidé d’abandonner le processus de livraison d’une seconde licence d’opérateur privé, tandis qu’Ethiotel ne semble pas prêt à céder facilement 45 % de ses parts.
Sous le coup d’une enquête des autorités américaines, le PDG de la plateforme d’échange de cryptomonnaies a préféré démissionner de son entreprise pour la préserver.
Alors que le débat fait rage en Europe, la question d’une juste contribution des plateformes de contenus comme Netflix ou Youtube aux financements des réseaux d’accès à internet a depuis peu traversé la Méditerranée et s’apprête à secouer le marché africain.
Après plusieurs années de doutes, le quatrième opérateur du continent – qui vient d’annoncer le lancement d’un smartphone à 17 dollars lors du Mobile World Congress à Kigali – semble avoir trouvé l’équilibre nécessaire à son bon développement. Et poursuit sa croissance dans le mobile money.
Connu pour avoir importé la chaîne musicale MTV en Afrique, le directeur général de 47 ans s’est fait remarquer pour ses grandes idées marketing. Artistes et politiques du continent ont salué sa récente nomination, preuve de son influence.
Depuis quatre ans qu’il investit dans la tech africaine, le Sénégalo-Mauritanien formé dans la Silicon Valley s’est rarement trompé dans ses choix. Le deuxième fonds de sa société devrait atteindre 50 millions de dollars.
En difficulté financière, la filiale de l’opérateur public du service postal traîne une dette supérieure à 2 milliards de francs CFA envers la firme au pingouin, qui a saisi la justice.
Qui sont les fers de lance de la bancarisation et de la formalisation des entreprises sur le continent ? Voici dix personnalités de tous horizons qui, par leur action ou par leur fonction, ont un impact considérable sur l’insertion économique des populations.
En seulement quinze ans de carrière, dont huit sur le continent, cet ingénieur né à Ouagadougou s’est hissé parmi l’élite ouest-africaine de l’assurance grâce à son expertise en matière numérique.
Les deux opérateurs ont créé la coentreprise Mawezi qui sera chargée de la gestion de la station d’atterrissement du câble de fibre optique à Muanda, près de l’embouchure du fleuve Congo.
La start-up ivoirienne Anka vient de réussir une levée de fonds de 5 millions d’euros. De quoi accélérer encore le développement du site Afrikrea qui veut contribuer à l’essor de l’exportation du « made in Africa » auprès des diasporas.
Le constructeur de datacenters, fondé par Amine Kandil, vient d’annoncer la création d’une coentreprise avec Africa Infrastructure Investment Managers (AIIM) afin d’accélérer son développement, principalement au sud du Sahara.
Ce qu’elle n’est pas parvenue à faire en zone Uemoa, la start-up kényane tente de le concrétiser au sein de la Communauté d’Afrique de l’Est, dont Kinshasa fait partie.
La société fondée par le Béninois Shegun Bakari, qui vient de lever 63 millions de dollars en dette, veut déployer rapidement ses stations de recharge de batteries de motos pour devenir un acteur incontournable du secteur.
Pour sa seconde moitié de mandat, le dirigeant qui veut faire de MTN, le géant panafricain des télécommunications, une plateforme technologique entame une séquence aux allures de pari, non sans penser déjà à l’héritage qu’il laissera derrière lui.
L’entreprise américaine a signé un accord soumis à l’approbation des autorités réglementaires en vue de prendre une part minoritaire dans MTN MoMo, la branche du géant de Johannesburg spécialiste des services financiers.
À quelques jours de la COP28, focus sur ces jeunes entrepreneurs africains que les bouleversements climatiques en cours poussent à concevoir des solutions innovantes pour répondre aux défis futurs.
Un phénomène naturel sous-marin a engendré dimanche 06 août la rupture de deux câbles de fibre optique dans le canyon du fleuve Congo, une zone connue pour ce genre d’incident.
Loin de penser que l’intelligence artificielle est une menace pour l’homme, le désormais ex-chercheur de Google plaide pour que l’Afrique s’empare de la technologie afin de répondre à ses propres besoins. Et pour éliminer de fait tout potentiel de biais socioculturels ou économiques.
Le groupe chinois créé en 2006, qui produit les marques Tecno, Infinix et iTel, déjà numéro un en Afrique, fait désormais partie des plus gros fournisseurs de smartphones au monde derrière Samsung, Apple, Xiaomi ou OPPO.