Cofondateur et directeur général de la start-up nigériane valorisée 3 milliards de dollars, Olugbenga Agboola ne figure pas dans notre classement 2022 des 50 champions de la tech. Jeune Afrique vous explique pourquoi.
Depuis près de dix ans, l’opérateur de tours télécoms Africa Mobile Networks mène un travail de dentelle pour connecter les zones rurales. De quoi convaincre certains géants de le soutenir.
Première fintech de l’espace Uemoa à obtenir la licence d’Établissement de monnaie électronique (EME), la start-up Wave peut désormais se passer d’intermédiaire et proposer ses services financiers directement à ses clients.
L’ARTP a annoncé avoir réduit l’amende infligée en décembre 2021 aux trois opérateurs du pays. Mais, parallèlement, l’Autorité contraint ces derniers à investir davantage que le montant initial de la sanction.
Les trois opérateurs ont choisi de séparer leur activité mobile money pour attirer des investisseurs extérieurs. Mais selon certains spécialistes, le modèle low-cost de Wave pourrait mettre à mal leurs objectifs de valorisation.
Olugbenga Agboola aurait commis diverses infractions concernant l’activité de sa start-up et aurait également fait preuve de comportements inappropriés vis-à-vis de plusieurs de ses collaboratrices, d’après une enquête du média d’investigation West Africa Weekly.
Une vingtaine de jeunes pousses du continent ont atteint le stade d’une troisième levée de fonds. Pour maintenir leur rythme de croissance, les fusions-acquisitions représentent une option de choix.
Pour le patron Afrique de l’opérateur français, l’offensive tarifaire déclenchée par la start-up américaine est destructrice de valeur. La directrice de cette dernière pour la zone Uemoa voit, au contraire, cette baisse de prix comme salutaire.
Entre méfiance, manque d’investissement et acharnement fiscal, les opérateurs de télécommunications comme les institutions chargées de les réguler ont chacun leur part de responsabilité dans le conflit perpétuel qui caractérise leur relation.
Capitaines d’industrie, responsables politiques du continent et poids lourds mondiaux participent au Mobile World Congress (MWC). Bienvenue dans les coulisses de cette grand-messe de la tech et des télécoms.
La plateforme américano-nigériane de paiement vient de boucler une levée de fonds de 250 millions de dollars qui lui permet de poursuivre une diversification tous azimuts, notamment dans les produits et services financiers.
L’ex-conseiller spécial du PDG de Naftal prend les rênes de l’opérateur historique dans un contexte particulièrement délicat pour le secteur algérien des télécoms depuis un an et demi.
L’ACTU VUE PAR. Chaque samedi, Jeune Afrique invite une personnalité à décrypter des sujets d’actualité. Ex-patron de Google pour l’Afrique francophone, co-dirigeant du fonds d’investissement Partech Africa, Tidjane Dème analyse les conséquences de l’instabilité politique sur les entreprises du secteur de la tech, le rôle des Gafam sur le continent et les dérives sur les réseaux sociaux.
Les chiffres des différents rapports sur le sujet varient quelque peu, mais les conclusions sont les mêmes. 2021 a été une année particulièrement faste pour la tech africaine : les jeunes pousses du continent sont parvenues à lever 5 milliards de dollars.
Dans un contexte de grande instabilité politique et d’intensification des attaques de groupes djihadistes dans la bande du Sahel, les opérateurs doivent redoubler d’attention pour garantir la sécurité de leurs collaborateurs et protéger leurs infrastructures.
Les milliards de dollars engagés par les grandes plateformes américaines suffisent-ils à développer un écosystème numérique sain et profitable à tous les Africains ? La question se pose davantage à mesure que le voile se lève sur l’influence qu’elles exercent au sein du continent.
Recrutée il y a un an, la trentenaire originaire de Dakar nourrit l’intérêt du pionnier du capital-risque américain, au point de songer au développement d’une présence africaine en 2022. Jeune Afrique l’a rencontrée.
L’entrée en vigueur d’une taxe de 0,2 % sur les transactions électroniques met en émoi les usagers camerounais sur les réseaux sociaux. Face à cette mesure du gouvernement Biya, les opérateurs ripostent en ordre dispersé.
Orange Mali et la filiale de Maroc Telecom ont été condamnés en appel à 262 millions d’euros d’amende. Une décision exécutoire qu’ils vont contester en cassation. L’analyse de Jeune Afrique.
Celui qui quittera Orange à la fin de janvier 2022 en a fait un groupe solidement implanté en Europe et en Afrique. En onze ans de règne, Stéphane Richard a été le témoin de l’essor de la téléphonie mobile et du digital sur le continent.
Pour Cheikh Tidiane Sarr, DG d’Orange Finances Mobiles au Sénégal, l’arrivée de la start-up américaine a bousculé l’équilibre de l’écosystème construit par Sonatel depuis douze ans. Selon lui, tout le monde est perdant dans cette course aux prix bas.
« Game changers » (6/7). Au Burkina Faso comme en Côte d’Ivoire, dans l’électricité, l’agriculture ou encore le numérique, ces leaders mettent tout en œuvre pour changer la donne.
Après des débuts agités à Dakar, le dirigeant sénégalais, décrit par tous comme un « gros bosseur » et un « chic type », est parvenu à s’épanouir dans l’un des plus grands groupes du continent. Jusqu’à en devenir l’une des pièces maîtresses.
Du juridique au marketing, en passant par le développement des RH et les infrastructures, le groupe de télécoms optimise ses performances en s’appuyant sur ses deux centres de décision ouest-africains, qui pèsent conjointement 54% de ses revenus sur le continent et au Moyen-Orient.
Les datacenters africains, infrastructures incontournables pour assurer la souveraineté numérique du continent, sont encore trop peu nombreux. Sénégal, Maroc, RDC, Côte d’Ivoire… Quels sont les pays qui tirent leur épingle du jeu ? Ceux qui accusent le plus grand retard ? État des lieux en infographies.
Boycotté en Occident, l’équipementier est résolu à maintenir une forte présence en Afrique – de l’Éthiopie au Maroc en passant par la RDC –, où il peut espérer une croissance de son chiffre d’affaires.
Le numéro un subit les récentes décisions d’un régulateur moins acquis à sa cause depuis 2020. Cette situation ouvre des perspectives à Inwi et Orange, qui progressent sur tous les fronts.
Voulant se relancer en RDC et percer en Angola, l’opérateur de télécoms bénéficie d’un soutien appuyé des États-Unis. Une nouvelle illustration de la lutte d’influence entre Washington et Pékin sur le continent.