Huit mois après son arrivée à la tête du géant des télécoms, le Zimbabwéen dévoile en exclusivité pour JA les détails de la stratégie qu’il souhaite mettre en œuvre jusqu’en 2025.
S’inspirant des géants américains ou chinois du secteur, le premier opérateur télécoms en Afrique opère un tournant stratégique et se transforme en plateforme technologique.
Big data, cybersécurité, cloud computing, optimisation des réseaux… La digitalisation des économies africaines crée de nouveaux besoins de recrutement, qui bouleversent en profondeur la formation des ingénieurs.
Partenariat avec des universités de renom, stages à distance, formation interne… Pour étoffer ses équipes dans les domaines identifiés comme stratégiques, l’opérateur diversifie les pistes.
En ouvrant la porte aux investisseurs privés dans les télécoms puis Internet, les États leur ont laissé la main sur le juteux marché des données. Repenser la fiscalité et la régulation est la seule voie pour reprendre le contrôle.
Un an après avoir fait condamner le pays à plus de 20 millions de dollars, l’entreprise technologique signe un nouveau contrat avec le régulateur pour améliorer la gestion des données du secteur numérique.
Toujours pas rentables en Occident, les plateformes de livraison telles que Bolt, Uber Eats ou Glovo cherchent des leviers de croissance sur le continent.
Devenu le principal canal de l’aide financière contre les effets de la pandémie, le mobile money a consolidé son modèle en 2020 et obtenu des progrès réglementaires substantiels.
En difficulté depuis trois ans, la filiale de Sudatel vient de décrocher une licence 4G qui lui permet de rester active au pays de la Teranga, où le régulateur lui a fait connaître un début d’année mouvementé.
Au tournant des années 2000, l’entreprise a recruté et formé une cohorte de profils dont plusieurs ont depuis intégré les directions des grands opérateurs continentaux.
La licorne africaine du e-commerce confirme une trajectoire solide. Confiants, ses fondateurs souhaitent la lancer en RDC, en Éthiopie et en Angola, trois marchés réputés difficiles.
Le nippon Uncovered Fund va boucler en juin un fonds de 15 millions de dollars pour les jeunes pousses africaines. Depuis 2018, ses compatriotes et lui sont parmi les investisseurs les plus actifs sur le continent.
Pandémie oblige, le montant des fonds levés en capital-investissement par les jeune pousses africaines a reculé de près de 30 % en 2020 mais leur nombre a augmenté, selon le dernier rapport de Partech Africa.
Venus du Sénégal, du Cameroun, du Bénin et du Ghana, ces « disrupteurs » se sont emparés d’un des plus vieux métiers de la finance pour proposer des services connectés et accessibles.
L’emblématique messagerie détenue par Facebook a vu fuir ses utilisateurs depuis l’annonce de nouvelles règles de confidentialité. Une aubaine pour des services comme Signal, Telegram ou Ayoba de MTN.
Longtemps apanages des seuls États pour les questions de sûreté publique, les drones voient leurs utilisateurs et leurs missions se diversifier sur le continent.
À concentrer ses efforts sur le développement des infrastructures et la numérisation de l’administration, Libreville en a oublié de soutenir les jeunes pousses du numérique.
Optimisation du trafic durant la pandémie, fibre optique, concurrence sur le cloud… 2020 a vu de nombreux progrès dans la connectivité mais trois urgences demeurent.
La coopération américaine a approuvé au début du mois un prêt en faveur de l’opérateur pour l’acquisition d’une licence télécoms alors que l’échéance du processus reste inconnue.
Le conglomérat malgache et la banque panafricaine s’allient pour lancer un service de banque mobile affranchi des atouts des télécoms. Un pari que peu ont réussi jusqu’ici.
Le réseau social américain a supprimé plusieurs dizaines de faux comptes dédiés à la promotion de la politique étrangère française et à la critique de celle de la Russie. La campagne, visant le Mali et la Centrafrique, aurait été menée par « des individus associés à l’armée française ».
Cette année encore, le trio de tête du classement Jeune Afrique est entièrement dakarois. Mais une montée en puissance des établissements camerounais est également notable.
Baptisé Djoliba, le réseau mutualisé du groupe devrait simplifier ses offres sur le marché B to B en Afrique de l’Ouest. Il promet aussi de désenclaver les pays non côtiers.
Prônant des politiques plus ambitieuses sur le haut débit et une régulation plus transparente, l’Alliance for Affordable Internet salue les efforts du Sénégal et de la Côte d’Ivoire, loin devant la RDC en matière d’accessibilité à internet.