Directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) au sein du Centre d’études et de recherches sur le développement international (Cerdi). Chercheur associé à la Harvard’s Kennedy School.
Le gouvernement de Nairobi est confronté à un difficile exercice d’équilibre entre les pressions des marchés financiers et celles d’une population échaudée par plusieurs années de forte inflation qui a érodé le pouvoir d’achat des ménages.
Conflits, changement climatique, surendettement, bouleversements géopolitiques : de multiples crises mettent à l’épreuve la viabilité de l’industrie de l’aide. Pour rester pertinents, les bailleurs traditionnels doivent se réinventer et donner plus de voix aux pays en développement et aux marchés émergents, selon Rabah Arezki.
Rivalité stratégique entre superpuissances, invasion de l’Ukraine par la Russie, guerre israélo-palestinienne… La COP28 s’ouvre dans un contexte géopolitique particulier. Les négociations sur le climat pourraient en pâtir.
Les chocs macroéconomiques ont poussé les partenaires du développement à gérer l’urgence. Pour Rabah Arezki, ancien chef économiste à la BAD, il faudrait que l’aide au développement se concentre sur les déficiences structurelles et climatiques préexistantes afin que les pays à faible revenu puissent se transformer.
En réponse aux critiques croissantes relatives à sa légitimité, l’institution internationale doit reprendre le leadership sur la lutte contre le réchauffement climatique, et jouer la transparence au sujet de l’impact de ses prêts.
Alors que la production de vaccins s’accroît, le continent doit combattre les goulots d’étranglement logistiques, économiques et politiques de la vaccination, avance Rabah Arezki, ex-chef économiste de la Banque africaine de développement (BAD).
Une nouvelle course vers les ressources naturelles du continent s’annonce, à l’orée des transitions énergétiques et numériques en cours. Aussi, un autre mode de gouvernance mondiale s’impose.
Pour éviter une catastrophe sur le continent, les pays riches doivent accélérer sur l’aide médicale et l’allègement de la dette, et les États africains sur le renforcement de leur gouvernance, défend Rabah Arezki, économiste en chef de la BAD.
Taxe foncière, TVA agricole, agence de recettes fiscales : voilà quelques-unes des idées fortes pour bâtir une politique fiscale africaine moderne que défendent les économistes Rabah Arezki (BAD) et Grégoire Rota-Graziosi (Cerdi).
En temps de Covid-19, il faut plus que jamais encourager les investissements des diasporas, à l’effet démultiplicateur en termes d’emplois, dans leur pays d’origine, plaide le chef économiste de la BAD, Rabah Arezki.
Mettre en œuvre des politiques proactives de transformation des produits agricoles est le seul moyen de répondre au défi de la création d’emplois, souligne le chef économiste de la BAD, Rabah Arezki.
Une réforme en profondeur de la gouvernance et une révision des clauses des contrats d’endettement sont indispensables pour la reprise économique du continent, assure Rabah Arezki, l’économiste en chef de la BAD.
Promotion de l’intégration régionale, mobilisation financière accrue et soutien au secteur privé doivent être au cœur de l’action des banques de développement pour répondre aux défis africains, affirme Rabah Arezki, l’économiste en chef de la BAD.
L’Algérie doit accomplir un effort herculéen pour transformer son économie, dépendante des exportations d’hydrocarbures, si elle veut faire face aux demandes urgentes de ses citoyens.
Depuis l’effondrement des cours du brut en 2014, l’Algérie, le Nigeria, et l’Arabie Saoudite ont annoncé ou adopté des mesures visant à réduire leur dépendance budgétaire à l’égard du pétrole et du gaz. Mais si beaucoup de pays exportateurs de combustibles fossiles comprennent la nécessité d’une telle politique, peu ont réussi à l’opérer.