« Galvanize », hit de 2004 composé par le duo anglais The Chemical Brothers, contient un sample évident du titre de chaâbi « Hadi Kedba Bayna », de Najat Aatabou. Il aura fallu attendre 2023 pour que l’artiste marocaine touche ses royalties.
Le 9 novembre, plusieurs véhicules militaires du Front Polisario ont ciblé un événement festif organisé à Mahbès à l’occasion du 49ᵉ anniversaire de la Marche verte. Les Forces armées royales ont riposté par des tirs de drones. Aucune perte déclarée côté marocain, mais au moins, trois morts et trois blessés dans les rangs sahraouis.
Projet suspendu à Marrakech, appartements jamais construits à Casablanca… Des centaines de familles se disent victimes de l’entreprise, qui leur doit plusieurs millions de dirhams.
À l’occasion du 49e anniversaire de la Marche verte, le souverain a salué les avancées diplomatiques liées au dossier sahraoui et critiqué les détracteurs du plan d’autonomie défendu par Rabat. Il a aussi rendu hommage au « patriotisme » des Marocains de l’étranger et annoncé la création d’institutions qui leur seront dédiées.
Lieu symbolique de l’économie marocaine à deux vitesses et de l’âme rebelle de Casablanca, ce marché aux puces spécialisé dans l’électronique sort enfin de l’impasse foncière. Pour le plus grand bonheur des 4 000 commerçants qui y travaillent dans l’illégalité depuis les années 1980.
Aux États-Unis, en Europe mais également à Marrakech, l’ancien patron de la marque de vêtements Mike Jeffries aurait exploité sexuellement des aspirants mannequins pendant des années.
En 2013, alors âgé de 24 ans, il est extradé de Thaïlande vers les États-Unis où la justice l’a condamné à quinze ans de prison pour avoir hacké 217 banques et causé près de 1 milliard de dollars de dommages financiers. Libéré en octobre, il vient de rentrer dans son pays natal.
Après avoir proposé, sans succès, la création d’un État sahraoui en lieu et place de la région de Dakhla-Oued Ed-Dahab, l’envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura, est sur la sellette. Sans progrès dans un délai de six mois, il envisage de jeter l’éponge et s’interroge sur la pertinence même des efforts de la Minurso.
Déposée auprès du parlement marocain, une proposition citoyenne vise à réviser la loi sur la nationalité au profit des enfants et petits-enfants des Juifs marocains. En pleine guerre au Proche-Orient et alors que la majorité de la population dénonce la normalisation avec Israël, celle-ci fait polémique.
À l’occasion de la visite à Rabat du président des Canaries, Fernando Clavijo, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a pointé des failles législatives européennes qui empêchent les rapatriements des migrants. Le cas spécifique des mineurs isolés a été particulièrement examiné.
La vidéo des abus sexuels sur une jeune fille en pleine rue de Tanger suscite depuis plusieurs semaines colère et indignation au Maroc. Quatre suspects ont été arrêtés pour « tentative de viol » et « tentative d’attentat à la pudeur ». Avocate et militante féministe, Ghizlane Mamouni, réagit à cette affaire, en analyse les causes et plaide pour une réforme conjointe de la Moudawana et du code pénal.
Si les médias officiels algériens accusent Israël d’avoir franchi une « ligne rouge » avec l’élimination du chef du Hezbollah, et si beaucoup de Tunisiens voient en lui un « martyr », la nouvelle de sa mort a provoqué des réactions très contrastées au sein du royaume.
Dans un ouvrage à mi-chemin entre l’enquête de terrain et l’essai historique, le journaliste Franco-libanais Marwan Chahine part à la chasse aux fantômes de la guerre civile, en disséquant l’étincelle du conflit, la fusillade d’un autobus palestinien survenue le 13 avril 1975.
Dans une story rapidement supprimée, le capitaine des Lions de l’Atlas a exprimé sa solidarité avec la Palestine sur les réseaux sociaux tout en critiquant l’attitude du gouvernement marocain « qui soutient le génocide ». Si certains le défendent, d’autres ont estimé que le footballeur est allé trop loin, appelant même à le relever de ses fonctions.
Le prestataire TLS Contact, auprès duquel les services consulaires français ont externalisé leurs services depuis 2018, fait face à d’importantes fraudes aux rendez-vous. En cause : des intermédiaires illégaux qui saturaient le système à force de clics. Le nouveau système, en place depuis le 18 septembre, y mettra-t-il fin ?
Entre les accusations de déstabilisation, le soutien aux indépendantistes sahraouis et les théories du complot qui imputent à Rabat les incendies de 2021 en Kabylie, le président algérien, candidat à sa propre succession, n’a pas manqué une occasion d’incriminer le Maroc durant sa campagne électorale. Un argumentaire également utilisé par ses deux adversaires, Youssef Aouchiche et Abdelaali Hassani Cherif.
Malgré les protestations de la société civile, le conseil du gouvernement a approuvé un amendement porté par le garde des Sceaux, Abdellatif Ouahbi, visant à empêcher les ONG d’intenter des actions en justice contre les délits portant atteinte aux biens publics, notamment contre les malversations commises par des élus ou des fonctionnaires.
Après des échanges informels entre les diplomates des deux pays en marge de la cérémonie du débarquement de Provence le 27 août dernier, le ministre des Affaires étrangères marocain, Nasser Bourita, vient de féliciter son homologue tunisien fraîchement nommé, Mohamed Ali Nafti. Signaux faibles d’un rapprochement à venir ?
Énième polémique sur fond de crise diplomatique : au cours de l’émission « Hebdo Show » de la chaîne algérienne AL24, Mehdi Ghezzar, chroniqueur des « Grandes gueules » sur RMC, a violemment attaqué le Maroc, qualifié d’« État voyou » et d’eldorado pour les trafiquants et les pédophiles. Depuis, un appel au boycott de ses entreprises en Île-de-France et de la chaîne française qui l’employait a été lancé.
L’ACTU VUE PAR – Le géopolitologue analyse les éventuelles conséquences de la série d’assassinats ciblés de leaders du Hamas et du Hezbollah par Israël, évoquant une désolidarisation croissante des alliés de Tel Aviv et le spectre d’une guerre régionale élargie.
Il était à Doha pour les funérailles d’Ismaïl Haniyeh, il a félicité son successeur, Yahya Sinwar… L’ex-chef du gouvernement marocain, qui dirige le Parti justice et développement, entretient depuis des années des liens à la fois personnels et officiels avec les dirigeants du mouvement islamiste palestinien.
« Considérations personnelles » ou « engagement politique » ? s’interrogent les Marocains à propos de la décision unilatérale de l’élu écologiste Mohamed Gnabaly après le concert de Saida Charaf. En cause : les remerciements de la chanteuse sahraouie au président français Emmanuel Macron pour son soutien au plan marocain sur le Sahara occidental.
À seize ans, Amine Kessaci fondait l’association Conscience, pour aider les habitants des quartiers nord de Marseille, où il est né. Quatre ans plus tard, devenu une sorte de pilier de sa communauté, il raconte son parcours, ses engagements et sa défaite – de peu –, aux législatives, où il s’était présenté en tant que candidat écologiste du Nouveau Front populaire.
Le 29 juillet, la cour d’appel de Casablanca a confirmé la condamnation à quatre mois de prison ferme prononcée en première instance contre Momo, l’animateur vedette, dans l’affaire du vol fictif de smartphone. Une peine « incompréhensible » pour la défense, laquelle regrette un jugement qui n’est fondé sur « aucune preuve ».
Depuis l’annonce, le 30 juillet, de l’appui sans équivoque de Paris au plan d’autonomie du Sahara occidental, les réactions se multiplient dans l’Hexagone. À droite et à l’extrême droite, tout le monde semble approuver. À gauche, la ligne historique favorable à l’autodétermination des Sahraouis domine. Quelques sorties médiatiques ont cependant surpris.
Par un communiqué virulent publié ce jeudi, le ministère algérien des Affaires étrangères a manifesté son mécontentement face à la volonté française de soutenir le plan marocain sur le Sahara. Mais pour l’heure, aucune annonce n’a été faite en ce sens.
Une lauréate privée de prix à cause d’un keffieh, une cérémonie de remise des diplômes annulée après une pétition critiquant les accords bilatéraux… Dans les universités marocaines, les polémiques se multiplient face aux initiatives pro-palestiniennes.
Alors qu’un accord avait été trouvé fin décembre 2023, le blocage des dernières questions en suspens et la violente dispersion, le 10 juillet 2024, de la manifestation des cadres de santé a entraîné de nouvelles tensions. Les professionnels ont décidé d’un mouvement de grève et n’assurent plus que les soins urgents.
Les paroles de leur dernier tube avaient valu à Youss45 et à Men Grave d’être condamnés à deux années de prison ferme pour « incitation de mineurs à la débauche ou à la prostitution ». Ce 2 juillet, leur peine a été diminuée en appel.
D’après un récent sondage, seule « une petite minorité de Marocains » approuverait la normalisation des relations diplomatiques avec Tel-Aviv. Une tendance que la présentation d’une carte tronquée du Sahara par Netanyahou et le récent accostage d’un navire israélien à Tanger Med ont renforcé.