De la Mauritanie au Tchad, du Niger au Mali, le wahhabisme réalise une percée spectaculaire. Mais tous les États ne sont pas prêts à laisser cet islam rigoriste s’installer.
Dans toute la sous-région sahélienne, de la Mauritanie au Niger et au Nigeria en passant par le Sénégal et le Tchad, les sunnites réformés s’installent et tentent de convertir les populations. Avec plus ou moins de succès.
Progressivement, qu’il soit wahhabite ou salafiste, le sunnisme réformé fait école au Mali. Grâce aux subventions extérieures mais aussi à la déshérence de l’État. Enquête.
Des corps pouvant être ceux de 21 parachutistes disparus en 2012 ont été découverts près du fief de l’ex-junte. L’étau se resserre autour d’Amadou Haya Sanogo, arrêté le 27 novembre. Les charges d’inculpation pesant contre lui pourraient s’alourdir.
Bientôt vingt ans qu’ils vivent au Burkina Faso, à Ouaga. D’origine algérienne pour la plupart, ils ont été contraints à l’exil parce que soupçonnés d’accointances islamistes. Rencontre avec ces hommes dont la France ne veut pas entendre parler.
Il se croyait intouchable. À tort : le 27 novembre, l’ex-chef des putschistes a été arrêté. Il devra répondre devant la justice de son rôle présumé dans des exactions commises par ses hommes en avril 2012.
Autrefois proche du putschiste Sanogo, Moussa Sinko Coulibaly fait figure de miraculé. Ministre de l’Administration territoriale, c’est lui qui avait la charge des législatives du 24 novembre.
Le président du Burkina Faso n’a peut-être pas encore formellement pris sa décision. Mais pour Blaise Compaoré, l’envie de rempiler pour un troisième mandat est grande. Avec le double risque de créer une situation de tensions sociales et politiques et d’écorner son image.
Karim Keïta, le fils du président malien, veut faire carrière en politique. Oui, mais… son père IBK est réticent. Aux législatives du 24 novembre, le candidat devra donc faire ses preuves tout seul.
Au lendemain du dénouement qui a vu le retour dans leur foyer des quatre otages, le président nigérien Mahamadou Issoufou apparaît comme l’architecte de l’opération dont voici les coulisses.
Ancien ministre, directeur de la filiale du groupe nucléaire français Areva, cet homme discret a su gagner la confiance des Touaregs et des autorités nigériennes et françaises. Mais que sait-on au juste de Mohamed Akotey ?
Rinaldo Depagne est analyste principal en charge de l’Afrique de l’Ouest pour le think tank International Crisis Group, qui a publié un rapport en juillet intitulé : « Burkina Faso : avec ou sans Compaoré, le temps des incertitudes ». Pour Jeune Afrique, il analyse ce que pourraient être les effets d’un retrait – hypothétique – de Blaise Compaoré en 2015.
L’un est soutenu par le président déchu, l’autre par son tombeur. La compétition qui oppose Robinson et Hery au second tour de la présidentielle a tout l’air d’une élection en trompe l’oeil…
Il a fini par céder et a renoncé à se présenter à l’élection du 25 octobre. Mais Andry Rajoelina n’est plus ce jeune loup naïf qui avait pris le pouvoir il y a presque cinq ans. Et il est déterminé à continuer à jouer un rôle.
La retraite, le général malien putschiste Amadou Haya Sanogo n’en rêvait pas, mais il lui faut bien s’y résoudre. Et tandis que Bamako lui cherche une affectation, lointaine si possible, il doit veiller sur ses arrières.
Société fondée par des forbans ayant aboli toute distinction de race, de religion et de classe, la république malgache de Libertalia a inspiré nombre d’écrivains et posé un véritable défi aux historiens.
Les quatre Français enlevés au Niger le 16 septembre 2010 par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), ont été libérés et sont de retour en France après trois ans de captivité dans le désert. En coulisses, les versions divergent catégoriquement sur le déroulement de leur libération. Selon des protagonistes nigériens, aucun Français n’aurait participé aux opérations.
Le patron du Moden Lumana Fa, qui vise la présidentielle de 2016, a claqué la porte de la coalition au pouvoir au Niger. Et se proclame premier opposant au président Issoufou.
À Madagascar, la fin de la transition aiguise les appétits. Deux grosses affaires politico-financières ont défrayé la chronique dans les semaines précédant le premier tour de la présidentielle.
Le président sortant et son prédécesseur n’ont pas pu se présenter à l’élection qui a débuté ce 25 octobre ? Qu’à cela ne tienne, ils ont trouvé leurs poulains : Hery et Robinson.
Sans les principales figures de la politique malgache que sont Andry Rajoelina, Marc Ravalomanana ou Didier Ratsiraka, la présidentielle du 25 octobre n’en est pas moins disputée. Focus sur les neuf candidats qui ont le plus de chances d’être élus parmi les 33 en lice.
Du Maroc à l’Égypte, en passant par le Mali et le Niger, les Berbères occupent une place à part. Souvent marginalisée par les États, la culture amazigh a survécu. Au prix d’une lutte constante.
S’il est peu probable que Blaise, son aîné, l’impose comme son successeur à la présidence du Burkina Faso en 2015, François Compaoré n’est pas dénué d’ambitions. Et c’est bien la première fois qu’il le formule en termes aussi peu ambigus. Rencontres et confidences.
À la demande du président Mahamadou Issoufou, le gouvernement nigérien doit prochainement solliciter un vote de confiance à l’Assemblée nationale. Objectif : compter ses soutiens et, pourquoi pas, fragiliser l’opposition.
Attentat et menaces d’Aqmi, échauffourées avec les rebelles touaregs, fronde d’une trentaine d’éléments de l’ancienne junte… Confronté à ce triple péril, le nouveau président malien, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), affiche la plus grande fermeté.