Victimes collatérales de la chute de Kadhafi, puis acteurs de l’intervention militaire au Mali, les présidents Issoufou et Déby Itno sont plus que jamais dans le collimateur des jihadistes.
Un Algérien dont les initiales sont M.E. est activement recherché après les attentats d’Agadez du 23 mai. Il serait le propriétaire du véhicule utilisé par les jihadistes lors de l’attaque de la base militaire.
Les récents attentats au Niger ont réveillé une vieille querelle entre Tripoli et Niamey au sujet du fils du « Guide » défunt. Les Libyens veulent le récupérer. Hors de question pour les Nigériens.
Ruptures, ralliements, revendications… Dans le nord du pays, les positions des nombreux groupes touaregs n’en finissent pas de changer. Et de freiner les espoirs de paix.
Chez les Abdallah, il y a le père, l’ex-président disparu en 1989. Mais, depuis vingt ans, ce sont ses fils qui s’invitent sur le devant de la scène politique. L’un d’eux vient d’être inculpé d’atteinte à la sûreté de l’État.
Au Tchad, une vague d’arrestations frappe d’anciens cadres de la Direction de la documentation et de la sécurité, qui fut l’instrument de répression du régime de Hissène Habré.
Le terrible bilan humain des attentats d’Agadez et Arlit, perpétrés le 23 mai, ébranle le système sécuritaire du Niger. Une forte présence sur le terrain et une étroite coopération avec les Occidentaux n’ont pas empêché le Mujao et Mokhtar Belmokthar de mener à bien leurs attaques.
Fini le mythe du nomade irrédentiste ? Alors que leurs voisins maliens sont dans la tourmente, les Touaregs du Niger semblent apaisés et intégrés. Reportage…
Aucun ne devait pouvoir y participer. Lalao Ravalomanana, ex-première dame, Didier Ratsiraka, ancien chef de l’État, et Andry Rajoelina, président de la Transition, sont finalement de la partie. Admis sur la longue liste des candidats à la présidentielle malgache, ils trustent le devant de la scène.
Les autorités comoriennes qui enquêtent sur la récente tentative de coup d’État ont acquis la certitude qu’une partie du complot avait été ourdie en France.
La traque aux biens mal acquis lancée par le régime de Macky Sall au Sénégal a fait de nombreuses victimes, dont Karim Wade, le fils de l’ancien président, et plusieurs de ses complices présumés. Portraits de ces prévenus peu ordinaires.
Une quinzaine de personnes suspectées de tentative de putsch ont été arrêtées. Mercenaires, militaires, hommes d’affaires… Sur l’archipel, le scénario n’est que trop connu.
L’ex-chef de l’État malgache, Marc Ravalomanana, a choisi son épouse Lalao pour se présenter à sa place à la présidentielle de juillet. Mais sa candidature sera-t-elle validée ?
À l’ouest, il y a le Mali, sa guerre, ses jihadistes et ses trafiquants ; au nord, c’est la Libye, menacée par l’anarchie ; au sud, Boko Haram et ses attentats meurtriers… Conscientes du danger, les autorités du Niger ont mis le paquet. L’essentiel, en ces temps troublés, c’est la sécurité.
Grosse pagaille dans les rangs du pouvoir. Andry Rajoelina ne sera pas candidat à sa succession lors de la présidentielle de juillet, et les appétits de ses alliés s’en trouvent décuplés.
Fadel Barro est le coordonnateur de Y’en a marre. Né en janvier 2011 dans la banlieue de Dakar, ce mouvement citoyen qui cultive son indépendance politique et prône « un nouveau type de Sénégalais » a joué un rôle majeur dans la défaite d’Abdoulaye Wade il y a un an.
Libérée le 28 janvier, Kidal, la ville du grand Nord, est contrôlée par les rebelles touaregs, bien décidés à ne pas laisser l’armée malienne approcher… Voilà qui promet !
Insuffisance des moyens, manque de compétences, commandement défaillant… La Mission internationale de soutien au Mali est loin d’atteindre ses objectifs. Pourra-t-elle prendre le relais des Français ?
Les Français ne veulent pas s’éterniser dans le Nord et, à New York et à Paris, on pense déjà à l’avenir. Qui prendra le relais pour sécuriser le territoire ? L’armée malienne en est incapable, et les Casques bleus, seuls, ne suffiront pas.
Le président nigérien, Mahamadou Issoufou, s’est rendu à Gao, au Mali, le samedi 6 avril. C’est le premier chef d’État à avoir visité la grande ville du Nord-Mali depuis sa libération.
Une mission d’information sur l’opération Serval, comprenant quatorze députés français, doit se rendre dans la plupart des pays ayant participé à la guerre au Mali.
Le 25 mars 2012, Macky Sall remportait la présidentielle. Une claque pour son prédécesseur et pour ses proches, habilement placés au sommet de l’État. Depuis, d’accusations de crimes économiques en comparutions devant la justice, rien ne va plus.
Les négociations entre la communauté de Sant’Egidio et Salif Sadio ont heurté la susceptibilité des autres chefs du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC). Dont le principal rival de Sadio, César Atoute Badiate.
L’ambassadeur de France à Bamako, Christian Rouyer, a été remplacé par Gilles Huberson, au profil plus « militaire » que son prédécesseur. Dans le même temps, Jean Félix-Paganon remplaçait à Dakar Nicolas Normand. Et le poste de représentant spécial de la France pour le Sahel échoyait quant à lui à Reveyrand de Menthon.
L’entourage du président comorien, Ikililou Dhoinine, se méfie du général Mohamed Amiri Salimou. Bien que celui-ci ait été pourtant blanchi dans l’affaire de l’assassinat du colonel Ayouba.
Jusque-là, ils essayaient de faire bonne figure. Le chef de l’État malgache, Andry Rajoelina, et son Premier ministre, Omer Beriziky, s’appréciaient peu mais ne le montraient pas. Ce n’est plus le cas… À l’approche des élections, la guerre est ouvertement déclarée.