Ils sont artistes, businessmen, hommes politiques… Macky Sall, Tierno Monénembo, Baba Laddé, Inna Modja, Omar Sy ou encore Nafissatou Diallo, tous ou presque, incarnent, à leur manière, cette réussite si valorisée chez les Peuls.
Les Peuls sont sans doute près de trente millions en Afrique. Présents dans une quinzaine de pays, ils partagent la même langue, la même culture, et alimentent souvent les mêmes fantasmes. Rencontre avec un peuple sans frontières.
Andry Rajoelina pourrait avoir trouver son candidat pour la présidentielle, dans un scénario à la Poutine : son ancien Premier ministre Camille Vital. Lequel aurait accepté de tenir la chandelle…
Entre les vieux compagnons, la famille et les figures montantes, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti du président burkinabè Blaise Compaoré) est en train de changer de tête(s).
La question taraude les Burkinabè : le chef de l’État, Blaise Compaoré, demandera-t-il une révision de la Constitution pour briguer un autre mandat ? À deux ans de l’échéance, il va devoir lever le voile.
Enlèvements de ressortissants étrangers, attentats… Le conflit malien va-t-il favoriser la mobilisation de tous les groupes jihadistes du continent ? Les pays de la sous-région s’efforcent d’atténuer l’onde de choc.
Lors de leur rencontre à Paris, le 1er mars, les présidents sénégalais, Macky Sall, et français, François Hollande, ont échangé des informations sur la traque de biens mal acquis des ex-barons du clan Wade.
S’il fallait un visage à cette guerre, ce pourrait être le sien. Adversaire farouche des insurgés touaregs et des islamistes armés, El Hadj Ag Gamou est le nouveau maître de la ville de Gao, dans la partie nord du Mali. Bien décidé à se venger de ceux qui l’ont humilié.
Obligés de cohabiter à Kidal avec l’armée française, le MNLA et le MIA, deux mouvements armés touaregs du nord du Mali, ont entamé un rapprochement. Sans résultat pour l’instant.
La grande ville du Nord est tombée le 26 janvier. Vite, presque sans combats. Trop vite, sans doute, puisque les jihadistes ne sont pas loin et que les habitants vivent dans la crainte des attentats. L’euphorie de la libération aura été de courte durée. Les soldats maliens et français continuent à faire face aux attaques répétées des éléments du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao). Article publié dans le J.A. n° 2719 (17 au 23 février 2013).
Pas moins de 700 km et 28 heures de route en convoi avec l’armée française séparent Sévaré, d’où est partie la reconquête du Nord-Mali, de Gao, nouvelle tête de pont franco-malienne dans la lutte contre les jihadistes. Reportage.
Officiellement, Paris et Bamako travaillent main dans la main. Mais sur le terrain, rien ne se fait sans l’aval des Français. C’est à peine si les soldats maliens participent à la reconquête du Nord.
L’attentat-suicide qui s’est produit à Gao, le 8 février, fait redouter aux habitants de la ville d’autres actions du même type. En brousse aussi, l’insécurité règne : les jihadistes mènent une guerre de mouvement pour échapper aux forces alliées – essentiellement maliennes, françaises et tchadiennes – qui les traquent.
Les membres de la Cedeao se précipitent désormais pour fournir des bataillons à la Misma. L’attaque surprise des jihadistes en direction de Bamako y est sans doute pour quelque chose, les succès de l’opération Serval aussi.
Touareg et loyaliste, le colonel malien El Hadj Ag Gamou a reçu pour mission de sécuriser la zone allant de Gao à Ménaka, le long de la frontière nigérienne. Or les rebelles du MNLA viennent d’annoncer qu’ils contrôlent cette dernière ville.
Soulagement de voir la menace terroriste traitée, influences islamistes, opposition à toute ingérence occidentale… Les capitales subsahariennes et arabes doivent composer avec l’intervention française au Mali.
C’est ce qu’on appelle être pris au mot. Depuis son élection, en mars 2012, Macky Sall ne cesse de prôner un contrôle citoyen de l’action des gouvernants. Le voilà servi
La Force internationale d’intervention au Mali doit être composée de 3 300 hommes. Mais la mission demande à être précisée, et l’arrivée des soldats reste lente.
Sous la pression internationale, Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina ne se présenteront pas à l’élection présidentielle de 2013. La succession s’annonce incertaine à Madagascar.
Un homme de confiance de l’ancien président a été inculpé de détournement de deniers publics, le 7 janvier. Règlement de compte politique ou nouvelle pièce à verser au dossier des « biens mal acquis » ?
Le président de la Transition, Andry Rajoelina, a annoncé mardi 15 janvier qu’il ne présenterait pas sa candidature à l’élection présidentielle, dont le premier tour est prévu le 8 mai prochain.
Le groupe nucléaire français Areva s’est engagé à verser 35 millions d’euros au Niger, à titre de « compensation » pour l’année de retard prise dans le chantier de la mine d’uranium géante d’Imouraren.
Le procès de l’ex-président du Tchad Hissène Habré, qui devrait débuter d’ici quelques semaines, pourrait bien être un long ballet judiciaire à l’organisation des plus complexes.
Jamais l’ancien président tchadien Hissène Habré, en exil à Dakar, n’a paru si près de comparaître devant la justice. Une perspective qui sème la zizanie au Sénégal… jusqu’au sein du gouvernement ! Tour d’horizon des pour… et des contre.