C’est une capitale sénégalaise en pleine croissance qui vient d’accueillir Africités, le sommet des collectivités locales africaines, du 4 au 8 décembre. Pourtant, tiraillée entre les chantiers d’intérêt national et les besoins de ses habitants, la ville peine à planifier son développement. À l’image de nombreuses métropoles du continent.
La plainte déposée, fin novembre à Paris, par les avocats du Sénégal dans le cadre de diverses enquêtes concernant de présumés enrichissements illicites (parallèlement aux procédures engagées à Dakar), vise plusieurs personnalités nommément citées.
Au sommet Africités, qui s’est déroulé du 4 au 8 décembre dans la capitale sénégalaise, le maire socialiste de Dakar a été couvert d’éloges. Son action séduit même les libéraux. Au point que beaucoup voient en lui un futur présidentiable…
Issu du monde des affaires, figure atypique du gouvernement sénégalais, le Premier ministre Abdoul Mbaye s’est fait, en quelques mois, de solides ennemis.
Simon Compaoré, le désormais ex-maire de Ouagadougou, participe à son sixième et dernier sommet Africités à Dakar. Pour cette « légende » des élus locaux en Afrique, en dix-sept ans, les collectivités locales ont fait leur trou. Mais il reste beaucoup à faire.
Éric Breteau et Émilie Lelouche, les deux responsables de L’Arche de Zoé, l’association qui, en 2007, tenta d’exfiltrer du Darfour vers la France 103 enfants prétendument orphelins pour les placer dans des familles d’accueil – ce qui leur valut de passer quelques semaines dans les geôles tchadiennes – n’étaient pas à Paris pour assister à leur procès qui s’est ouvert le 3 décembre. Le couple vit désormais en Afrique du Sud et encourt dix ans de prison.
Officiellement, tout va bien. Le Congrès pour la démocratie et le progrès a choisi ses candidats pour les législatives et les municipales du 2 décembre. Pourtant, jamais sans doute le parti au pouvoir n’a été si divisé.
La gestion du Festival mondial des arts nègres (qui s’est tenu à Dakar, en décembre 2010) par Sindiély Wade, la fille de l’ancien président sénégalais, pose problème.
Alioune Badara Cissé (ABC), l’ancien bras droit de Macky Sall débarqué sans ménagement du ministère des Affaires étrangères fin octobre, aurait eu des contacts téléphoniques avec un proche de John Obi, un trafiquant de drogue nigérian.
Réputé rigoureux et expérimenté, Alioune Ndao, le procureur spécial de la Cour de répression de l’enrichissement illicite au Sénégal, est aussi très ambitieux. Portrait.
Sept barons du régime Wade ont été convoqués par la Cour de répression de l’enrichissement illicite. Parmi eux, Karim Wade, le fils de l’ancien président. Jusqu’où ira la traque des biens mal acquis ?
Ancien journaliste de renom, pourfendeur des années Wade, Abdou Latif Coulibaly a fait son entrée au gouvernement sénégalais. Le voici désormais ministre de la Bonne Gouvernance.
Patron par intérim du Parti démocratique sénégalais (PDS) depuis qu’Abdoulaye Wade se repose en France, Oumar Sarr est l’un des sept barons de l’ancien régime à figurer sur la liste du procureur de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). Sa convocation devant la section de recherche de la gendarmerie ne devrait pas tarder. Mais pour lui, pas question de reconnaître cette juridiction d’exception.
Karim Wade s’est présenté à sa convocation des gendarmes, le jeudi 15 novembre à Dakar, où il a dû répondre pendant dix heures aux questions des enquêteurs. L’ancien ministre et fils du président sénégalais Abdoulaye Wade est soupçonné d’enrichissement illicite par la justice sénégalaise.
Les groupes Walf, Sud, Avenir Communication, Futurs Médias, D-Média réalisent l’essentiel du tirage et des audiences au Sénégal. Reste à savoir s’ils sont plus indépendants pour autant.
Ils sont précis, discrets et capables de voler vingt-quatre heures sans se poser… Les drones, ces avions sans pilote, pourraient jouer un rôle décisif dans une intervention au Nord-Mali. Leur déploiement est imminent.
Au rythme actuel des travaux, pas sûr que la mine d’Imouraren entre en activité en 2014, comme promis. Niamey craint même que le groupe français reporte le projet, comme il l’a fait en Centrafrique et en Namibie.
Lors du remaniement ministériel du 29 octobre, le président Macky Sall a évincé deux de ses plus fidèles alliés des ministères régaliens de l’Intérieur et des Affaires étrangères. En remplaçant Mbaye Ndiaye et Alioune Badara Cissé par des fonctionnaires chevronnés, il entend ainsi faire passer l’efficacité avant toute autre considération. Au risque de se faire des ennemis.
En début d’année, le secrétaire général du Parti socialiste promettait de passer la main. Résultat : en coulisses, les prétendants cachent de moins en moins leurs ambitions.
Le 15 octobre 1987, « Tom Sank » tombait sous les balles du commando officiellement venu l’arrêter. Vingt-cinq ans plus tard, « Jeune Afrique » est allé à la rencontre des acteurs de cette journée qui a sonné le glas de la révolution burkinabè. Des hommes dont l’histoire est indissociable de celle de leur pays.
Depuis la mi-septembre, les forces spéciales malgaches traquent les dahalos, ces bandits qui se sont emparés de centaines de zébus. Et qui sèment le chaos dans le sud de l’île.
Les tentatives du chef de l’État de renouer un dialogue franc et direct avec les différentes factions rebelles se multiplient. Si le retour à la paix semble encore loin, on observe une réelle accalmie.
Principal bailleur de fonds du parti et de la campagne du président sénégalais Macky Sall, l’homme d’affaires Harouna Dia préfère éviter la lumière. Il est pourtant de plus en plus visible.
Le groupe Futurs Médias réunit le journal, la radio et la télé qui ont la plus grande audience du pays. Mais depuis que son patron, Youssou Ndour, est devenu ministre, les choses ne sont plus aussi simples.
Un peu plus de six mois après son élection, le président sénégalais Macky Sall est attendu au tournant. Gouvernance irréprochable, relance économique, amélioration des conditions de vie… La population veut voir le pays changer rapidement, et en profondeur.