La Cedeao, Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, goûtait peu la percée angolaise dans la région. Elle pourrait finir par s’accommoder du putsch du 12 avril en Guinée-Bissau et de ses conséquences.
Personne ne tient vraiment à parler d’eux, mais cela fait bientôt deux ans que les hommes du Commandement des opérations spéciales françaises ont posé leurs valises dans la capitale du Burkina Faso, Ouagadougou.
Le 18 avril, Paris a finalisé la remise à plat des accords militaires passés avec ses anciennes colonies. Au final, des bases moins nombreuses et des effectifs réduits. L’essentiel, c’est de se faire discret.
Réunie à Dakar le 3 mai, la Cedeao a fait profil bas. Si elle se dit toujours favorable à l’envoi d’une force d’intervention, elle a précisé que l’opération ne se ferait pas sans le consentement des autorités maliennes de transition. À moins que…
Aminata Tall, l’ex-pasionaria du Parti démocratique sénégalais a été nommée secrétaire générale de la présidence. Sa mission : traquer ses anciens camarades soupçonnés de détournement de biens publics.
Le 12 avril, les militaires bissau-guinéens ont pris le pouvoir et arrêté Carlos Gomes Junior, favori du second tour de la présidentielle. Une tentative de contrer la réforme de l’armée lancée par l’ancien Premier ministre, qui comptait diviser ses effectifs par trois.
Tout juste élu, Macky Sall a surpris en nommant Abdoul Mbaye, un technocrate, à la tête du gouvernement. Autour de lui, une équipe resserrée. Et un mot d’ordre : au travail !
En plein entre-deux tours de l’élection présidentielle, une partie de l’armée bissau-guinéenne s’est emparée jeudi 12 avril dans la soirée de la résidence du Premier ministre, Carlos Gomes Junior, dont la femme assure qu’il a été arrêté par les mutins. Selon une source militaire, le président par intérimaire Raimundo Pereira et plusieurs responsables politiques sont également détenus au siège de l’état-major de l’armée. La capitale Bissau est actuellement quadrillée par les militaires putschistes. Les signaux de la télévision et de la radio nationales sont coupés.
Avant même de faire l’inventaire des caisses de l’État et de lancer les grands projets de son quinquennat, le nouveau président sénégalais, Macky Sall, a cinq priorités.
Au lendemain de la victoire sans appel de Macky Sall contre Abdoulaye Wade, le Sénégal s’est réveillé plein d’espoir et fier de ses dirigeants. Plongée dans les premières heures du nouveau régime.
Pour son premier voyage à l’étranger, Macky Sall, le nouveau président sénégalais, devrait se rendre chez Yahya Jammeh, son voisin gambien – dont les relations avec Abdoulaye Wade, son prédécesseur, ont oscillé douze ans durant entre le tiède et le glacial.
L’ancien chef du gouvernement bissau-guinéen, Carlos Gomes Junior, est arrivé en tête du premier tour de la présidentielle du 18 mars. Mais il doit faire face à la contestation de l’opposition, ainsi qu’à la défiance de son propre parti et à celle de la communauté internationale.
Avec la victoire de Macky Sall contre Abdoulaye Wade au second tour de la présidentielle, le Sénégal change de président mais aussi de première dame. Et, pour la première fois dans l’histoire du pays, c’est une Sénégalaise « pur jus », Marième Faye Sall, qui occupe le poste. Portrait.
Celui qu’Abdoulaye Wade appelait son « apprenti » a finalement remporté la présidentielle sénégalaise. Dimanche, l’ancien Premier ministre Macky Sall a été largement élu au second tour du scrutin. Si les résultats définitifs n’ont pas encore été annoncés, le sortant a reconnu sa défaite dès le soir du vote.
En cas de victoire de Macky Sall lors du second tour de l’élection présidentielle sénégalaise, fixé au 25 mars, le camp d’Abdoulaye Wade doit s’attendre à rendre des comptes. L’ancien Premier ministre a promis des audits, même s’il exclut toute « chasse aux sorcières ».
Soutiens de Macky Sall à la présidentielle sénégalaise, ils sont tous transfuges du Parti démocratique sénégalais (PDS) du président sortant Abdoulaye Wade.
Le second tour de l’élection présidentielle sénégalaise, fixé au 25 mars 2012, opposera le président sortant, Abdoulaye Wade, et son ex-chef de gouvernement Macky Sall. Cette confrontation consacre la rupture entre deux anciens compagnons de route. La fatuité du premier a transformé un disciple appliqué en adversaire coriace.
Ébranlée par les mutineries de l’an dernier, l’armée engage une mue sans précédent. À la manœuvre : Blaise Compaoré, qui s’est investi ministre de la Défense, et un nouveau chef d’état-major.
Le président sénégalais sortant Abdoulaye Wade clamait qu’il l’emporterait dès le premier tour du scrutin. Avec près de 35 % des voix, il doit déchanter. Mais pour tenter de battre Macky Sall, « le Vieux » a encore plus d’un tour dans son sac.
Elles sont anciennes et particulièrement bien implantées au Sénégal. Depuis la fin des années 1980, les confréries ne donnent plus de consignes de vote officielle, mais leur influence politique et économique est bien réelle. Enquête au coeur de l’autre pouvoir.
Les premières tendances du scrutin présidentiel du 26 février donnaient, dans la soirée, un second tour opposant Abdoulaye Wade à son ancien Premier ministre Macky Sall. Reportage dans les QG de campagne des principaux candidats.
Accueilli par des huées dans son quartier historique de Dakar, le président sortant Abdoulaye Wade a montré des signes d’énervement. La police a évité des affrontements entre certains de ses partisans et des contestataires.
À l’heure du vote pour la présidentielle au Sénégal, les suspicions de fraude électorale sont plus nombreuses que jamais. Mais les observateurs veillent au grain.
Certains Sénégalais pensent que l’armée pourrait se retourner contre le président Wade. Mais celui-ci a de bonnes relations avec une institution qui, traditionnellement, n’outrepasse pas ses missions.
À quelques heures des résultats du premier tour de l’élection présidentielle sénégalaise, Abdoulaye Wade et l’opposition continuent de polémiquer par petites phrases assassines et menaces plus ou moins voilées. Mais que pensent les Sénégalais, qui n’ont que trop rarement la place de s’exprimer dans les médias traditionnels ? Enquête.
Lors de son dernier meeting de campagne, avant la présidentielle sénégalaise de dimanche, le président sortant abdoulaye Wade s’en est pris à l’opposition et aux Occidentaux, et a chaleureusement remercié les marabouts qui le soutiennent. Il a aussi annoncé son intention de nommer un gouvernement d’union nationale après sa victoire qu’il estime déjà acquise.