La campagne communune des principaux candidats de l’opposition n’aura duré que trois jours. Depuis, chacun mène sa barque de son côté. Une désunion qui renforce la position d’Abdoulaye Wade pour le premier tour de l’élection présidentielle du 26 février.
Moyens exceptionnels, presence aux quatre coins du Sénégal, mais aussi un engouement pas évident et une équipe moins soudée, sont les principales caractéristiques de la campagne qu’a menée Abdoulaye Wade en vue de la présidentielle du 26 février.
Créé en 2011, le mouvement Y’en a marre poursuit sa résistance contre la candidature d’Abdoulaye Wade à la magistrature suprême au Sénégal. Mais la mobilisation des jeunes perd petit à petit son ampleur.
Pour les deux principales confréries du Sénégal, la Mouridiya et la Tidjaniya, pas question de donner des consignes de vote pour la présidentielle du 26 février, malgré l’insistance des candidats.
La fermeté de Dakar a obligé la France et les États-Unis à tempérer leurs critiques au sujet de la candidature d’Abdoulaye Wade à la présidentielle. Mais les partenaires occidentaux du Sénégal restent déterminés à garder un oeil sur le déroulement du scrutin.
Le président sortant du Sénégal Abdoulaye Wade a le droit de briguer un troisième mandat. Pour son Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, c’est une évidence. Selon lui, la victoire du chef de l’État ne fait guère de doute.
Spin doctors, spécialistes des sondages, scénographes et stratégie web… Chaque candidat à l’élection présidentielle sénégalaise possède une équipe pour embellir son image. Il s’agit de séduire les électeurs, mais aussi la communauté internationale.
Entre Abdoulaye Wade, un chef de l’État candidat acharné, et une opposition qui a choisi la rue pour l’obliger à reculer, l’épreuve de force paraît inéluctable. Le Sénégal est sous haute tension avant la présidentielle du 26 février.
Marc Ravalomanana voulait rentrer de son exil sud-africain, mais son avion n’a pas pu atterir sur la Grande Île. Pourquoi le président malgache Rajoelina craint-il tant le retour de son rival ?
Trop de poissons d’un côté, pas assez de l’autre, trop d’interdépendance, trop de violences passées… Entre Dakar et Nouakchott, les relations n’ont jamais été simples. Et c’est à la frontière entre la Mauritanie et le Sénégal que les tensions sont les plus vives.
La candidature d’Abdoulaye Wade à la présidentielle et la contestation politique qui en découle suscitent une pluie de critiques venues de l’étranger. Pour tenter de rafraîchir l’image passablement écornée de la démocratie sénégalaise, le gouvernement sénégalais a décidé de riposter en envoyant ses ministres au front.
La liste des candidats à la présidentielle du 26 février au Sénégal est désormais connue. Youssou Ndour n’y figurant pas, et l’opposition n’ayant pas réussi à s’entendre sur une candidature unique pour affronter le chef de l’État sortant Abdoulaye Wade, celui-ci reste le favori sur le papier. Mais rien n’est joué.
Les membres du Conseil constitutionnel se sont prononcés vendredi sur la validité de la candidature du président sortant, Abdoulaye Wade, à l’élection présidentielle du 26 février prochain. Retour sur le parcours de ces cinq « sages », dont la plupart sont soupçonnés par l’opposition sénégalaise d’accointance avec le pouvoir.
Très attendue, la décision des cinq « sages » du Conseil constitutionnel est tombée vendredi en fin de soirée au Sénégal. La candidature d’Abdoulaye Wade a été validée, mais pas celle de Youssou Ndour. Des violences ont éclaté à Dakar.
En Guinée-Bissau, le putsch manqué du 26 décembre et la mort du président Malam Bacai Sanha, le 9 janvier, ouvrent un boulevard au Premier ministre, Carlos Gomes Junior, et à son allié, le chef d’état-major Antonio Indjai.
Le juriste sénégalais Babacar Gueye, professeur de droit constitutionnel à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, dresse le bilan des douze années au pouvoir du président sénégalais Abdoulaye Wade.
Le chef de l’État sénégalais, Abdoulaye Wade vise un troisième mandat à l’élection présidentielle de février prochain, plaçant le pays sous haute tension. Le Conseil constitutionnel doit se prononcer sur la validité de sa candidature avant la fin de la semaine. Son obstination, envers et contre tout, est à l’image de ses douze années de pouvoir. La volonté de réformes est indéniable, la méthode à marche forcée plus critiquable.
En annonçant sa candidature à la présidentielle sénégalaise de février, la star internationale Youssou Ndour a passablement irrité la classe politique. Laquelle n’a pas tardé à le lui faire savoir.
En 2011, le vent de la révolte souffle sur le monde arabe, mais pas seulement. Au Sénégal, il y a tout juste un an naissait le mouvement « Y’en a marre », cri de révolte d’une jeunesse en soif de progrès social.
Tout le monde les lit, tout le monde en parle, et pourtant les sondages sont interdits à l’approche de la présidentielle sénégalaise. Enquête sur un anachronisme.
À la tête du collectif Touche pas à ma nationalité, Abdoul Birane Wane exige l’arrêt du recensement en cours. Il le juge discriminatoire à l’égard des populations noires mauritaniennes.
Il avait côtoyé Bob Denard et connu la prison au Sud-Soudan, aux Comores ou à Madagascar… Le Français Philippe Verdon a été enlevé le 24 novembre à Hombori au Mali. Le profil de cet homme présenté comme un géoloque intrigue.
Leurs dernières négociations ont été sanctionnées par un nouvel échec, jeudi 1er décembre au soir. Parce que Ousmane Tanor Dieng et Moustapha Niasse ne s’entendent pas, la coalition de l’opposition Benno Siggil Senegal n’aura sans doute pas de candidat pour la présidentielle sénégalaise. Une voie royale pour Abdoulaye Wade ?
Une brochette de juristes français et américains ont participé à un séminaire à Dakar, au Sénégal. Son thème : « Le président (Abdoulaye Wade) peut-il briguer un nouveau mandat en 2012 ? »
Après neuf ans d’exil, l’ex-promoteur du « socialisme croyant », Didier Ratsiraka, est rentré à Madagascar, où les autorités transitoires assurent qu’il aura droit à tous les honneurs dus à un ancien chef d’État.