Six mois après avoir lancé son parti, Sam Matekane écrase la concurrence et remporte les élections générales. Il devrait devenir le prochain chef du gouvernement et continuer d’écrire la légende d’un homme à qui tout réussit.
La campagne électorale a mis en lumière la porosité entre le grand banditisme et les partis politiques du Lesotho, qui prennent part aux élections du 7 octobre.
Le président est accusé d’avoir passé sous silence un cambriolage dont il a été victime en 2020. Des voleurs avaient mis la main sur des fonds d’origine suspecte dans sa ferme de Phala Phala. Une affaire qui menace d’empoisonner son mandat.
Sans embrasser la cause de Moscou ni lui tourner le dos, Pretoria progresse sur une étroite ligne de crête. Et le maintien d’une position de non-alignement semble pour l’instant lui profiter.
Ce documentaire suit l’entraînement de quatre immigrés zimbabwéens formés à la sommellerie en Afrique du Sud pour participer au championnat du monde de dégustation. Un film « feel good » réjouissant sur l’intégration par le travail.
Le meurtre de 34 grévistes par la police nationale, le 16 août 2012, continue de poursuivre le président sud-africain, qui siégeait à l’époque au conseil d’administration de Lonmin, l’entreprise propriétaire de la mine.
Avant de se confronter aux dossiers sensibles qui l’attendent en République Démocratique du Congo, dès ce mardi 9 août, et au Rwanda, le secrétaire d’État américain a commencé sa tournée en terrain ami pour renouer des relations avec Pretoria et le continent.
On s’attendait à un règlement de comptes entre les fidèles du chef de l’État et ceux de son prédécesseur, Jacob Zuma, à l’occasion de la conférence nationale de l’ANC. Pourtant, Ramaphosa est parvenu à s’en tirer sans trop de dommage.
Pour sa première visite d’État en Afrique du Sud, du 20 au 23 juillet, Alassane Ouattara a conclu de nouveaux accords de coopération avec Cyril Ramaphosa.
« Cold case » (7/7). Représentante de l’ANC en France, Dulcie September est assassinée le 29 mars 1988 alors qu’elle se rend à son bureau parisien. Une affaire sur laquelle plane l’ombre des services secrets sud-africains, de mercenaires et du gouvernement français.
Un demi-siècle après son père, c’est au tour de Misuzulu kaZwelithini d’être couronné roi des Zoulous. Sans pouvoir exécutif, le monarque aura-t-il la même influence politique que son prédécesseur ?
Exclu de l’ANC en 2012, le leader des Combattants pour la liberté économique (EFF) a passé les dix dernières années à siphonner les voix du parti au pouvoir et à bousculer le paysage politique en multipliant punch lines et harangues populistes.
Le quatrième rapport de la commission Zondo accuse l’ancien président d’avoir aidé les frères Gupta à prendre le contrôle du plus gros producteur d’électricité d’Afrique. Et d’avoir fragilisé une entreprise, désormais très endettée.
Originaire de Soweto, le restaurateur a appris la cuisine aux tables étoilées de Paris et de New York. De retour à Johannesburg, il a ouvert Les Créatifs en 2018, et vient d’être élu meilleur chef de l’année.
Alors que le recours aux consultants par le gouvernement français fait polémique, les mêmes firmes – McKinsey en tête – ont été citées dans le plus gros scandale de corruption en Afrique du Sud.
Alors que la classe politique sud-africaine se divise sur l’attitude à adopter face à l’invasion russe de l’Ukraine, le parti des Combattants pour la liberté économique (EFF) soutient Vladimir Poutine et relaie la propagande du Kremlin.
En choisissant le juge Zondo pour présider la Cour constitutionnelle, Cyril Ramaphosa s’attire les foudres d’une partie de l’opposition et du clan Zuma.
Depuis que Pretoria a refusé de condamner l’invasion russe en Ukraine, les chancelleries occidentales s’activent, plus ou moins publiquement, pour faire pression sur le gouvernement sud-africain.
La commission anti-corruption Zondo vient de rendre son troisième rapport. Celui-ci démontre comment Gavin Watson, le patron du groupe Bosasa, a organisé des fêtes pour Zuma, entretenu des liens avec Ramaphosa et financé l’ANC.
De Zuma à Ramaphosa, les présidents sud-africains soignent leur relation avec Moscou, avec qui leur pays entretient des liens historiques anciens. Cette nuit encore, lors d’un vote à l’ONU, Pretoria s’est abstenu de condamner l’invasion de l’Ukraine.
Le chef de l’État et président du Congrès national africain (ANC) devrait être candidat à sa réélection à la tête du parti en décembre prochain. Mais en coulisses, plusieurs rivaux aiguisent armes et arguments.
Dans son deuxième rapport, la commission anti-corruption Zondo met en évidence le rôle joué par les frères Gupta dans le détournement de fonds publics avec l’aide de l’ancien président Jacob Zuma.
À l’arrêt depuis juin 2021, miné par les conflits internes et les accusations de gabegie, sans réel pouvoir… Le Parlement, qui siège en Afrique du Sud, renvoie une image déplorable. Son cas devrait être évoqué lors du sommet de l’Union africaine des 5 et 6 février.
Quatre ans après sa création, la commission Zondo a remis son premier rapport au président Ramaphosa. Elle conclut à une capture d’État dont Jacob Zuma et ses proches ont été les artisans. Des révélations qui, pour l’ANC, font figure de cadeau empoisonné.
Le 2 janvier à l’aube, un feu s’est déclaré dans le bâtiment centenaire du Parlement sud-africain, au Cap, où se sont déroulées des scènes fondatrices de l’histoire du pays.