Nouveaux établissements, rénovations, réaménagements… Prévu sur trois ans, le programme Modernisation des établissements scolaires (MES) devrait démarrer bientôt. Il s’inscrit dans une volonté nationale, portée par le gouvernement tunisien et des organisations étrangères, de dépoussiérer le système éducatif en tentant d’améliorer à la fois son fond et sa forme.
Entre ses débuts à Tunis et les festivals internationaux où il joue maintenant en tête d’affiche, Myrath a parcouru bien du chemin. Premier groupe de métal tunisien à s’être distingué à l’étranger, il tente, à travers sa forte identité musicale, de montrer une autre facette de la Tunisie.
« Les ordres de médecins d’autres pays devraient s’inspirer de cet exemple » affirme l’ONG Human Rights Watch dans un communiqué paru ce mercredi. Elle évoque le recours au sujet du recours en Tunisie à des examens anaux pour déterminer l’homosexualité d’une personne.
Forcés de réagir face au tollé suscité par l’affaire de la thèse sur la terre plate, menée à l’école nationale d’ingénieurs de Sfax, l’université à laquelle est rattachée l’école et le ministère tunisien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ont annoncé lundi qu’ils rejetaient définitivement la thèse en question.
Une cérémonie officielle en présence du président Béji Caïd Essebsi était organisée ce jeudi 6 avril à Monastir pour commémorer la mort de l’ex et illustre chef d’État tunisien, Habib Bourguiba. Mais connaissez-vous si bien que vous le pensez le personnage ?
En une décennie, les échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique ont été multipliés par dix environ. Et si le couple Chine-Tunisie s’était fait plutôt discret jusque-là, il connait depuis quelques mois un regain d’intérêt et d’activité.
Le forum « mobilités et diasporas », organisé du 30 mars au 1er avril par l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) et l’Institut Français de Tunisie, est l’occasion de revenir en chiffres sur la gestion du flux migratoire entre les deux pays. Et de proposer un traitement « serein » du sujet, « loin de la pression de l’actualité », ajoute Olivier Poivre d’Arvor, ambassadeur de la France à Tunis.
Deux Tunisiens, un étudiant et un réalisateur, risquent jusqu’à trois ans de prison ferme pour « délit d’homosexualité ». Une affaire qui n’est pas isolée et qui suscite une nouvelle fois l’indignation de la société civile, en Tunisie comme à l’étranger.
« Comment faire revenir les touristes en Tunisie ? ». Telle fut la question posée le 23 mars dernier au Sénat, à Paris, par le groupe interparlementaire d’amitié France-Tunisie. A la clé, plusieurs solutions.
Quelques jours après avoir fêté l’anniversaire de son indépendance, la Tunisie se replonge dans le passé ce vendredi. À l’occasion de sa neuvième séance d’auditions publiques, l’Instance vérité et dignité (IVD) s’intéressera à la période de l’occupation française.
Walid Zarrouk, un ancien officier pénitentiaire, membre du syndicat de la police républicaine, est incarcéré depuis plusieurs mois pour « diffamation » envers des responsables gouvernementaux tunisiens. À l’occasion de l’examen, prévu le 22 mars, de l’appel de l’une de ses condamnations, la société civile se mobilise au nom de la liberté d’expression.
Ciblé par une attaque terroriste meurtrière le 18 mars 2015, le musée national du Bardo est devenu un symbole de résistance dans la lutte antiterroriste en Tunisie. Et tente tant bien que mal de redorer son image.
Six ans que ces Tunisiens ont disparu. Six ans que leurs familles attendent, entourées des portraits de leurs hommes partis en mer, d’articles de journaux soigneusement découpés et rangés, de souvenirs devenus si douloureux. Six ans qu’elles espèrent non plus vraiment un signe de vie, mais au moins des réponses à leurs questions.
Les auditions publiques de l’Instance vérité et dignité (IVD) reprennent ce mois-ci avec trois séances consacrées aux atteintes aux droits des femmes et aux cyberlibertés, ainsi qu’aux injustices commises au moment de l’obtention de l’indépendance.
La Tunisie rejoindra officiellement le marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa, de l’anglais « Common Market of East and Southern Africa ») en octobre 2017. Mais qu’implique plus exactement cette adhésion ?
Le ministre des Affaires locales et de l’Environnement, Riadh Mouakher, et le maire de Tunis, Seifallah Lasram, se sont rendus jeudi au parc zoologique du Belvédère, sous le feu des critiques depuis la mort d’un crocodile victime de jets de pierres.
« Choquant », « à vomir », « dégueulasse », « une honte, un scandale »… Plusieurs voix se sont élevées sur les réseaux sociaux pour dénoncer l’« acte barbare intolérable » dont a été victime un des crocodiles du parc zoologique du Belvédère, à Tunis. Un zoo qui n’en est pas à sa première critique.
Aujourd’hui professeur de stratégie et de management de la technologie à l’IMD Business School à Lausanne, en Suisse, l’ancien ministre Tawfik Jelassi suit de près l’actualité tunisienne. Et nous en livre son analyse, trois ans après son passage au gouvernement.
Malgré le processus de transition démocratique en cours, entamé il y a six ans, la pratique de la torture perdure en Tunisie. En nette baisse depuis 2015, les abus persistent, notamment dans les prisons et les centres de détention, a indiqué mercredi l’Organisation tunisienne contre la torture (OCTT).
En six ans, depuis la révolution, la Tunisie aura vécu plus de quatre ans sous état d’urgence. Une mesure supposée exceptionnelle qui s’éternise, au grand dam des défenseurs des droits de l’Homme.
Une enquête publique et indépendante, destinée à établir les conditions de l’attaque terroriste survenue le 26 juin 2015 à Sousse, en Tunisie, a démarré lundi 16 janvier à Londres. Où en est-elle ? Jeune Afrique fait le point.
Après un long silence médiatique, l’ancien président Moncef Marzouki fait ces derniers mois un retour remarqué sur le devant la scène médiatico-politique. Jetant au passage quelques pavés dans la mare tunisienne.
Exposés du 12 février au 3 mars à Tunis, les tableaux colorés et décalés de l’artiste Sarroura Libre dépoussièrent l’héritage politique et culturel de son pays.
Entre la Tunisie et les États-Unis, les relations économiques et sécuritaires ne cessent de se renforcer. Le budget américain dédié aux forces policières et militaires tunisiennes, notamment, a explosé depuis 2014.
En Tunisie, la « loi 52 » pour la lutte contre la consommation et le trafic de stupéfiants condamne des milliers de personnes chaque année. Un texte ultra-répressif, objet de nombreuses critiques et actuellement au cœur du débat parlementaire. Arrêtés en vertu de cette loi, trois Tunisiens ont accepté de témoigner.
Alors qu’un nouveau rassemblement est prévu le 5 février à Tunis pour dire « non au terrorisme en Tunisie », Ridha Raddaoui, avocat tunisien et membre du CTERT, répond aux questions de Jeune Afrique sur ce phénomène complexe et changeant.
Supporters en colère, joueurs abattus, sélectionneur déçu… Le pays, qui rumine encore son élimination de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) ce lundi, veut désormais se concentrer sur ses prochains grands rendez-vous internationaux. En espérant de meilleurs résultats.
Le Conseil de l’Union européenne (UE) a prorogé jusqu’au 31 janvier 2018 le gel des avoirs du clan Ben Ali-Trabelsi. Ce gel dure depuis janvier 2011, suite à la fuite de l’ex-président tunisien et de son épouse en Arabie Saoudite.
Trois ans après l’adoption de la nouvelle Constitution, les changements prévus par cette dernière peinent encore à se concrétiser. Et la société s’impatiente.