Le ministre sénégalais du Tourisme et des Transports aériens, Alioune Sarr, l’assure : le temps n’est pas venu pour le Sénégal de rejoindre l’Open sky africain, et de libéraliser son ciel. Réaffirmant son objectif de promouvoir la destination Sénégal, par le biais d’Air Sénégal et de son nouvel aéroport dont le pays veut faire un « hub de rang international », il lance par ailleurs un appel aux investisseurs dans le secteur hôtelier.
Les rapports d’audit que JA s’est procurés attestent de la gestion budgétaire catastrophique de l’agence chargée de la sécurité aérienne dans dix-sept pays africains. Depuis six ans, des sommes considérables ont disparu, vraisemblablement détournées. Enquête.
À la tête de l’Asecna, ils sont les garants de son bon fonctionnement. Directeurs généraux, et membres du Conseil d’administration pouvaient-ils ignorer l’ampleur des détournements présumés ?
Si la situation s’est améliorée en Angola, au Nigeria et en Égypte, le Zimbabwe, le Soudan ou encore l’Algérie empêchent toujours les compagnies aériennes de rapatrier les recettes générées sur leur sol par la vente de billets d’avion.
Certes, la superficie, l’économie et la population du Togo sont de taille réduite, en comparaison de celles de la Côte d’Ivoire. Pourtant, Lomé n’a pas à rougir du dynamisme de sa plateforme aéroportuaire, d’ailleurs souvent comparée à celle d’Abidjan.
Ancien opérateur unique du marché marocain, International Duty Free Shops voit ses parts grignotées par le leader mondial, Dufry, qui a notamment remporté les meilleurs emplacements dans le nouveau terminal de Marrakech Menara.
Trésorerie en berne, lignes abandonnées, bisbilles avec le gouvernement… La compagnie aérienne camerounaise Camair-Co, qui vient de licencier son directeur général, peut craindre le pire.
Porté par l’explosion du commerce en ligne, qui stimule la demande en entrepôts, le groupe Agility, déjà installé au Ghana, ouvrira trois nouveaux sites dans les prochains mois.
En poste depuis 2016, le directeur général de la compagnie camerounaise Camair-Co, Ernest Dikoum, laissera sa place au président du conseil d’administration, Louis Roger Njipendi Kouotou, auquel il s’était plaint début mai des problèmes de trésorerie du transporteur.
La veuve française d’une victime du crash d’Ethiopian Airlines a déposé, le 20 mai, une plainte à Chicago contre Boeing, estimant que le constructeur américain était au courant des défaillances de ses appareils 737 max.
Les autorités guinéennes sont parvenues à un accord avec Aéroports de Paris (ADP), gui gérait depuis 1992 l’aéroport de Conakry, autour de la mise en place d’une concession à long terme.
Alors que les pays de la Cedeao augmentent le prix des paquets de cigarettes, le leader mondial du tabac négocie un cadre fiscal spécifique pour son nouveau produit électronique.
Créée en un temps record avant la présidentielle, la compagnie va développer son réseau de dessertes et ouvrir son capital alors que son directeur général passe le relais.
Après vingt mois à la tête d’Air Sénégal, le Français Philippe Bohn vient de tirer sa révérence, même s’il reste administrateur de la compagnie nationale. Ibrahima Kane, jusque-là directeur général du Fonsis, devrait le remplacer à ce poste.
Alors que plusieurs vols de Tunisair ont été annulés cette semaine, déclenchant la colère des passagers, les syndicats de pilotes ont été pointés du doigt. Karim Elloumi, président de la Fédération tunisienne des pilotes de ligne (FTPL), réfute tout mouvement de grève et pointe des problèmes techniques récurrents. Il s’inquiète également du niveau sécurité des appareils.
L’entreprise Teyliom Logistics, du Sénégalais Yérim Sow, et la société 2AS, filiale de société sénégalaise gestionnaire de l’AIBD dirigée par le Turc Askin Demir, se disputent le marché du fret à l’import, très lucrative.
Face au développement spectaculaire du trafic aérien, les États doivent revoir leur stratégie. Une minorité a fait le choix de confier la gestion de ses infrastructures à des privés.
Nommé directeur général d’Air Mauritius en juillet 2017, Somaskaran Appavoo arrivait dans un contexte très favorable d’augmentation du trafic et de profits records (26,9 millions d’euros). Mais le vent a depuis tourné.
Jeudi 4 avril, la cour arbitrale de Londres a ordonné le paiement de 385 millions de dollars de compensation à la suite de l’éviction de DP World par Djibouti.
Après l’arrêt, le 31 janvier, de l’une de ses lignes les plus performantes, Dakar-Paris, dont les droits ont été repris par Air Sénégal, le PDG de la compagnie française, Pascal de Izaguirre, s’attend à une année 2019 difficile.
Le chargé d’affaires pour les ventes Moyen-Orient-Afrique du motoriste britannique revient pour Jeune Afrique sur la stratégie de son entreprise, qui compte notamment accroître sa présence en Afrique de l’Ouest.
Le leader mondial de la communication extérieure profite de la forte croissance du trafic aérien et des projets de construction de terminaux pour déployer son offre clé en main.
« Si on ne relève pas le niveau d’épargne de nos économies, on ne tiendra pas nos objectifs » en matière d’infrastructures, a estimé Corneille Karekezi, PDG du réassureur Africa Re, lors du panel dédié aux investissements des fonds de pensions et assureurs, pour l’instant majoritairement placés dans de la dette publique.
Après le crash, le 10 mars, d’un Boeing 737 Max 8 d’Ethiopian Airlines, le directeur général de la compagnie, Tewolde GebreMariam, fait face à sa première épreuve.
Les lignes africaines seront parmi les premières à bénéficier du programme mondial de modernisation de la compagnie française. Objectif : répondre aux critiques persistantes et séduire une clientèle d’affaires exigeante et de plus en plus courtisée…
Le Boeing 737 max était un des best-sellers plébiscités par les compagnies africaines ces derniers mois. Si Ethiopian et la RAM ont annoncé la suspension de l’exploitation de ces appareils, d’autres transporteurs leur ont renouvelé leur confiance.
Alors qu’Air Madagascar, historiquement chargée du duty free sur la Grande Île, pourrait perdre ce marché à Ivato et à Nosy Be, les négociations avec le gestionnaire Ravinala Airports sont toujours en cours.
Alors que le premier vol commercial à destination de Paris est prévu pour le 1er février, l’Airbus commandé par Air Sénégal n’a pas encore été officiellement livré. C’est donc avec un appareil de location que commenceront les rotations.
Malgré le conflit l’ayant opposé aux loteries africaines francophones ces dernières années, la société de paris hippiques continue de miser gros sur le continent.